Le huitième soir
A. DE LA GRANGE
Arnaud de La Grange – Gallimard
Il a vingt-six ans, c’est un jeune lieutenant dont on ignore le nom et qui, en mai 1954, se porte volontaire pour participer à l’opération. Ni héros, ni va-t-en-guerre exalté, il écrit tous les soirs et raconte la guerre, les frères d’armes, le sang, le bruit, la fureur et les larmes, mais aussi les femmes de sa vie.
Le lieu est bien connu : il s’agit de l’enfer de Dien Bien Phu pendant la guerre d’Indochine. Le lieutenant ressemble à beaucoup de lieutenants français portés volontaires pour libérer le Viêt Nam de l’emprise des Viets. Alors que le sujet est tragique ce roman se lit en symbiose avec le narrateur avec beaucoup d’empathie. Je lui mets un 5
Terrible chronique d’un désastre annoncé. Magnifique. 5
Quelle connerie la guerre ! Les quelques pages exaltant les sentiments humains, amour filial, camaraderie, amour défunt, sont noyées dans tant d’autres décrivant avec une précision presque chirurgicale le combat pour une cause que l’on sait déjà perdue, que la lecture devient presque insoutenable. C’est avec peine que j’ai lu les dernières pages cédant uniquement à ma volonté d’achever, comme toujours, la lecture d’un ouvrage que j’ai commencé.
Note : 2
Très beau récit des 8 jours dans l’enfer de DIEN BIEN PHU d’un jeune officier para. Les descriptions des combats laissent penser plus à une autobiographie qu’à un roman tant elles sont vivantes. Pourtant l’auteur n’a vraiment vécu que l’accident de voiture dont parle son héros quand il divague au cours de ces terribles batailles. Mais toutes ces divagations qui émaillent son récit montrent la qualité de l’écriture de l’auteur.
Mais effectivement: quelle connerie la guerre !
Note 4
Très bonne écriture de la défense de ce piton par ceux finalement abandonnés à la mort certaine.
Un moment de cette guerre du Vietnam que nous ne devons pas oublier par respect pour ceux qui ont combattus envers et contre tout avec un courage admirable. Merci à l’auteur.
C’est sans doute un témoignage intéressant, cependant j’ai été génée par un récit en spirale, qui m’a peu touchée malgré un bel effort d’écriture. La guerre fait un tel vacarme dans ce livre que je n’entendais plus les mots… Je n’ai pas terminé.
fantastique écriture pour faire ressentir l’enfer.