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Washington Black
E. EDUGYAN

Esi Edugyan РLiana L̩vi

1830, La Barbade. Un jeune esclave passe sous l’autorité d’un Blanc abolitionniste qui l’associe à ses recherches et à ses observations scientifiques. Un drame les contraindra à prendre la fuite en ballon. Ce sera le début de leurs extraordinaires aventures. Esi Edugyan nous livre un récit haletant proche du conte initiatique.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

11 thoughts on “Washington Black”

  1. Elisabeth

    Un très agréable roman, qui se lit d’une traite et fait voyager de la Barbade à Londres et Amsterdam, en passant par la Nouvelle Ecosse. Je n’ai pas lâché ce livre, facile, et dont le héros est extrêmement attachant.
    Belle découverte!

  2. Baratay Lhorte

    Livre décevant : après un démarrage prometteur, l’histoire se perd dans les errances des personnages, ces derniers sont d’ailleurs assez mal “ficelés”, le fil de la narration est ténu… Il ne suffit pas de transporter le lecteur de la Barbade au Maroc en passant par la Nouvelle Ecosse, Londres et Amsterdam, pour composer un roman qui se tienne. J’ai cherché vainement jusqu’à la fin une raison d’avoir lu, je ne l’ai pas trouvée. Un long ennui et le regret d’avoir perdu mon temps.

  3. C. Martini

    Je partage la même analyse que Baratay Lhorte !

  4. lise bazet

    même analyse que les deux lecteurs précédent, du “n’importe quoi”

  5. Marie L

    Je pense que je ne serais pas autant déçue s’il n’y avait eu cette manchette publicitaire « Top 2018 de Barack Obama, Top 10 du NYT… ». J’attendais un livre profond. Mais les anciens présidents aussi on le droit d’aimer lire pour se détendre. J’ai passé une grande part de ma lecture à me demander où voulait aller l’auteur et quel genre de roman ce livre était. Ce n’est pas un roman historique (Tanna Goff voyage non mariée avec un homme noir, dans les années 183X ??), pas un roman de passage à l’âge adulte, pas un roman à clef…il est à la fois un peu de tout ça et rien. Ce n’est pas désagréable, facile à lire, il a même quelques passages amusants, mais ce livre est très invraissemblable, il ne mène à rien et surtout pas à une quelconque réflexion.

  6. Sandrine

    On s’attache vite au personnage de Washington Black et l’histoire est bien menée. J’ai juste été un peu déçue par la fin, mais cela vaut quand même le coup de le lire jusqu’au bout !

  7. Conseil

    Désolé, je n’ai pas totalement compris ce roman et réussi à décrypter sa clef.
    Christopher Wilde dit Titch, un aristocrate anglais scientifique et anti-esclavagiste hérite avec son frère Erasmus, lui esclavagiste, d’une plantation de cannes à sucre. Il « libère » (prend en charge est probablement la meilleure expression) un jeune esclave nommé Georges Washington Black. C’est le point de départ de ce récit dont la trame romanesque est résumée sur la quatrième de couverture.
    Titch fuit il son passé pour oublier la violence qu’il a imposé à son cousin Philip qui se suicidera ? Black recherche t il à renaitre en homme totalement libre et maître de son destin comme lui promettait selon la tradition de son pays d’origine une résurrection (après la mort) Big Kit capturée au Dahomey (aujourd’hui Bénin)? Une fuite en avant pour oublier le passé et renaitre pour l’un et l’autre ?
    Le nom de Georges Washington Black donné au jeune esclave fil conducteur de ce roman n’est probablement pas un hasard. Il faut savoir que Georges Washington, un des pères de la constitution américaine et premier président des Etats Unis était aussi propriétaire d’une centaine d’esclaves même s’il évoluera un peu sur le sujet de l’esclavagisme à la fin de sa vie.

  8. Elisabeth BERGERON

    Le roman se passe au début du XIXème dans un monde où les esclaves cultivaient la canne à sucre. Nous suivons le destin d’un jeune noir qui sort de cette condition insupportable par hasard et qui raconte ce qu’il a vécu. Passé le début où le lecteur est animé par le désir de voir le personnage s’en sortir, tout en frémissant face aux horreurs que vivent les esclaves noirs – et ressent ainsi un curieux sentiment de sécurité pour son héros dont on devine qu’il a survécu puisque c’est le narrateur – on s’ennuie dans cet espèce de récit décousu et peu crédible notamment psychologiquement. Il est très maladroit que le récit soit intradiégétique car les pensées et les propos du héros sonnent complètement faux.
    La traduction est très inégale avec une structure de phrase souvent anglo-saxonne.
    Enfin la quatrième de couverture est inexacte : « Lorsqu’un vent mauvais les oblige à quitter précipitamment à bord [ du ballon dirigeable], l’aventure prend un cours inattendu. »
    D’abord Titch et Washington ne partent pas à cause du vent mais à cause de la menace qui pèse sur le jeune homme. Par ailleurs, à ce stade de l’histoire on ne peut pas parler d’aventure, en ce sens que la vie du jeune noir est un cauchemar comme celle de tous ses congénères. La qualifier d’aventure, … Nous sommes donc dans le cas classique où la quatrième de couverture a été écrite – sans doute en quelques heures – par quelqu’un qui n’avait pas lu le livre.

  9. Poque

    Malgré son aspect un peu manichéiste, ce roman reste très attachant avec le parcours incroyable de ce jeune esclave noir au cours duquel on sent tomber une à une les barrières qui l’enfermaient depuis sa naissance. L’évasion en ballon dirigeable devient ainsi le symbole de l’envol de cet enfant noir que l’on sent grandir de chapitre en chapitre jusqu’au point final où on peut le comprendre devenu enfin un homme libre ayant enfin brisé toutes ses chaînes. Note : 4

  10. Thomas CLERMIDY

    Un esclave s’affranchit de sa condition et découvre la liberté. Un livre bien écrit, bien mené, passionnant du début à la fin. Note 4

  11. Michel78

    Très bon récit de la destinée d’un jeune esclave de La Barbade, plein de candeur et de naïveté mais avec aussi un caractère très serein. La romancière a su évoquer sans s’y appesantir mais sans ignorer le tragique de l’esclavage dans les Antilles anglaises au XIXème siècle. Les étapes successives de l’émancipation du héros, aidé par un abolitionniste un peu mystérieux, de la baie d’Hudson à la Nouvelle Ecosse puis Londres, Amsterdam et le Maroc sont très bien décrites. Dommage que la fin de l’histoire soit oubliée ! Du coup on reste sur sa « faim » ou fin.
    Note 4

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