2bis ⸱ Tous les vivants
C.E. MORGAN
MORGAN C.E. – Gallimard
Deux jeunes gens seuls au monde, et qui peinent à exprimer leurs sentiments, vont s’acharner à faire vivre une ferme du Kentucky. Tandis qu’Orren se tue au travail sur une terre écrasée de soleil et de chaleur, Aloma apprend à tenir la maison et cherche à exercer sa passion pour le piano. Sa rencontre avec le pasteur va entraîner une confusion des sentiments
Lecture très agréable servie par une traduction subtile .l histoire de ce couple improbable ne m a pas émue ! Note 3
Un plongeon dans l’Amérique d’aujourd’hui avec une atmosphère et une ambiance à la Steinbeck.
Très belle écriture. Des personnages entiers et attachants qui méritent leur réussite.
Le temps semble s’étirer et pourtant nous ne vivons que 3 à 4 mois avec ces jeunes gens aussi écorchés par la vie l’un que l’autre.
Ce roman n’est pas d’une grande originalité : vie difficile, non datée, des agriculteurs du Midwest de deux éclopés qui essayent de se construire un avenir qui semble être loin de ce que l’héroïne rêvait. C’est un premier roman…qui sent un peu l’atelier d’écriture mais il ya quand même une belle description des caractères des personnages
Note 3
Une peinture minutieuse, d’abord d’un paysage et d’un environnement très rude, mais aussi de ces deux éléments d’un couple avec tous les obstacles qui se dressent devant eux et qu’ils vont avoir bien du mal à surmonter. S’établit de ce fait une sorte de suspens : le couple va-t-il réussir à se former ? Vont-ils pouvoir aller l’un vers l’autre ? Quel rôle va prendre ce pasteur qui semble s’intéresser de près à Aloma ? Seuls les longs, très longs paragraphes rendent la lecture un peu difficile. Note : 4
Je me suis beaucoup ennuyée à la lecture de ce roman : le gros plan est mis sur Aloma, jeune femme qui observe son compagnon sans le comprendre. Le rythme est lent et le récit n’est pas assez beau pour qu’on goût les descriptions. Plus que des paysages ce sont surtout les allers et venues des personnages qui sont évoqués. Comme eux, on tourne en rond. Et comme eux-mêmes, on ne comprend pas ce qui unit ces deux jeunes gens. Le personnage d’Aloma et celui d’Orren sont inconsistants et il faut l’introduction – bien factice – de Bell pour tenter de sauver l’intrigue.
La traduction est mauvaise, la quatrième de couverture inexacte. Comme souvent.
j’aurai aimé les “secouer” un peu!
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L’écriture passionnante de ce livre m’a enchanté par ses descriptions soignées bien étudiées riches, mais légères, des personnages et surtout de la nature environnante. Comme si j’était revenue dans un temps lointain connu lors de l’enfance quand le temps ne compte pas encore. Avoir du temps du temps pour lire phrase après phrase et s’intégrer dans le contexte. Une douceur une saveur des lieux et des personnages qui ont connu un destin pareil à tant d’autres mais que l’on aime à revivre car en fait c’est aussi cela la vie.
J’ai mis 5