Onze jours
L. CARPENTER
Lea Carpenter – Gallmeister
Onze jours, c’est le temps que Sarah va devoir attendre pour obtenir des nouvelles de son fils, membre des Forces Spéciales Américaines et porté disparu pendant une opération. Un texte étonnant, délicat, où il est question de l’amour d’une mère, de patriotisme, d’esprit de corps.
Première lecture de la Sélection Bibliothèque Orange 2019 ! La magie de la bibliothèque orange, c’est d’être surprise et déconcertée. Je n’aurais jamais acheté ce livre car je ne m’intéresse pas à l’univers martial, ni aux problématiques de la sécurité intérieures aux États-Unis et encore moins à la CIA, SEAL, US Navy ….Et pourtant, j’ai vraiment apprécié le roman ‘’Onze Jours’’ de Léa Carpenter !
Au-delà de la trame de fond – les forces militaires américaines -, il y a l’histoire d’une femme, Sara, qui attend pendant onze jours d’avoir des nouvelles de son fils parti assurer une mission spéciale en Afghanistan.
Au-delà de la trame de fond – la guerre et les hommes qui la font -, il y a une histoire d’amour, celle de Sara avec le père de son fils.
Au-delà de la trame de fond – la formation de son fils aux combats militaires -, il y a le portrait d’une mère qui cherche à comprendre pourquoi son fils a fait ses choix de vie, pourquoi il a opté pour le combat et la guerre.
Au-delà de la trame de fond – le patriotisme américain-, il y a une réflexion sur une vie, ce qu’on en fait, ce qu’on laisse et ce qu’elle nous prend. Car de sa mission en Afghanistan, le fils de Sara ….
Bonne lecture à tous…
Lou
Poignant comme sujet !!! Terrible….mais malheureusement terriblement mal écrit. Dommage
Il est très rare que je ne finisse pas un livre mais là j’ai abandonné… je rejoins Fidèle 40, l’écriture est vraiment pesante et je n’ai pas réussi à me plonger dans cet univers ultra américain.
Le récit des onze jours où Sara est sans nouvelle de son fils engagé dans un combat des forces spéciales américaines constitue la trame du récit sur laquelle se greffent divers retours en arrière permettant de comprendre qui sont la mère, le fils mais également le père dans cette histoire. Le personnage de Sara est très beau et on a plaisir à la voir évoluer avec sa façon si peu conventionnelle, si libre, de vivre et de voir toute chose. Dans ce récit, les passages sur les forces spéciales sont comme plaqués de façon artificielle (la série de mails de Jason, le dialogue avec son supérieur hiérarchique) et on a presque l’impression qu’il a fallu y caser une partie des interviews réalisés par l’auteur auprès des spécialistes de la question.
Dans le même style, mais avec une réelle qualité littéraire, j’ai largement préféré Little America l’année dernière.
Impossible de rentrer dans l’histoire, tant l’écriture m’a rebutée
Le bon (les portraits des protagonistes) côtoie le pire (les ajouts sur les forces spéciales) pour aboutir à un roman très peu crédible.
Je n’ai pas du tout été envoûté par cette succession de copier-coller sur la mythologie , l’armée américaine qui gâchent l’histoire magnifique de cet amour maternel. J’ai sans doute sauter trop de paragraphes !….
Bien que le bandeau annonce « Une histoire envoûtante » et le New-York Times « un roman poignant », je n’ai été ni envoûté, ni empoigné, par cette longue description de l’entraînement d’un garçon dans les forces spéciales, ce qui est pour moi un long panégyrique de la guerre et je l’ai difficilement supporté. Note : 2
C’est avant tout une apologie des SEAL, les forces spéciales américaines. Belle histoire d’amour maternel, écrite avec intelligence et beaucoup de finesse même si on peut regretter certaines longueurs, en particulier dans la dernière partie. Les références à la mythologie grecque viennent enrichir le propos et la traduction semble précise même si le style laisse à désirer.
Note 3