23 ⸱ Les toits du Paradis
M. SUBRAMANIAN
SUBRAMANIAN Mathangi – L’Aube
Des jeunes filles et leurs mères partent en guerre contre le projet de démolition de leur foyer, un bidonville de Bengalore nommé Le Paradis. On se prend de tendresse pour chacune de ces femmes au destin singulier qui refusent de se soumettre à la fatalité et démontrent que le plus fort n’est pas toujours celui qu’on croit.
Beaucoup de difficultés au début de ce roman pour mémoriser tous ces personnages dont les aventures ne se déroulent pas toujours dans un ordre chronologique. Pourtant, plus on avance en lecture, plus ces filles deviennent attachantes et l’on suit avec plaisir la façon dont sent qu’elles vont bousculer les mœurs bien établies pour prendre une indépendance bien légitime. Note :3
Dans un bidonville de Bangalore, la résistance s’installe lorsqu’un bulldozer veut détruire la vie de plusieurs milliers d’habitants. On suit alors le destin courageux de nombreux personnages face à cet obstacle. Un livre humaniste et plein d’optimisme. C’est très bien écrit et les personnages sont vraiment attachants. Note 4
Beaucoup aimé ce livre…dont les destins croisés de ces filles formidables sont si loin de nous et en même temps si proches par leur désirs, leur courage, leur quête de connaissances et de reconnaissance, leur humour et leur fatalisme…. Qu’est-ce qu’une fille pauvre en Inde ?? Rien apparemment…
Un beau livre en forme de conte…
Ce roman, style « Club des Cinq » à la sauce indienne est vraiment très mal écrit (ou traduit). Certes l’autrice essaye de ne pas tomber dans le misérabilisme, mais à vouloir défendre la condition des femmes, les genres, l’accès à l’instruction et à condamner le système des castes, l’incompétence des politiques, elle fabrique un galimatias très difficile à suivre. Mieux vaut lire « Le Tigre blanc » d’Aravind ADIJA (dont il est sorti aussi un film)
Note 1
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La grandeur de ce livre tient dans le ton adopté : quelque chose de juvénile et frais. Et pourtant il s’agit de décrire le quotidien de jeunes filles indiennes dans un bidonville avec tout ce que cela suppose de difficultés multiples à la fois en tant que pauvres et en tant que filles. Le livre consiste surtout une succession de portraits des filles mais aussi des mères ou grand-mères où les hommes sont bien périphériques.
Apparaît aussi une photographe occidentale dont les photos servent à faire une exposition. La critique est acerbe.
Plus efficace qu’un article larmoyant, plus décapant.
Une plongée dans la vie de 5 adolescentes vivant dans un bidonville de Bangalore, un lieu « paradisiaque » où je n’ai jamais réussi à visualiser une seule image. La photographe présent en fin de roman, simple témoin de sa destruction partielle lui a probablement réussi ! Ensuite, ce n’est pas uniquement l’histoire de 5 ados mais c’est aussi le récit du destin de leurs familles d’abord à la recherche d’une vie meilleure mais résignées à leurs pauvretés, désillusions et/ou fatalités… Elles, elles ne souhaitent pas suivre le même chemin que leurs parents et être marginalisées par une société de castes qui les désavantagent socialement et être réduites à l’état de femme. Leurs espoirs et rêves deviendront-ils plus tard réalités ?
Personnages attachants mais je me suis bien ennuyée pdt cette lecture