10 ⸱ L’enfant céleste
M. SIMONNOT
SIMONNOT Maud – L’Observatoire
Mary et son fils Célian en quête d’un nouveau souffle, vont trouver refuge sur l’île danoise de Ven, là même où Tycho Brahé, astronome réputé du XVIe siècle avait bâti un palais, véritable écrin d’un observatoire exceptionnel. Et tandis que l’enfant s’émerveille de la nature, Mary réapprend le goût du bonheur. Un livre délicieux, tendre et délicat.
L enfant céleste ,le petit surdoué ainsi que sa mère ne m ont pas du tout convaincue , jai trouvé ce livre profondémént ennuyeux .
Un livre comme une poésie légère sur la richesse qu’on trouve quand on a le courage de prendre les chemins de traverse et de ne pas mesurer la valeur de nos enfants uniquement à l’échelle de leur réussite scolaire.Un petit moment de bonheur qui en plus nous permet d’en apprendre un peu plus sur Tycho Brahé, l’astronomie, l’ile de Ven…
Un texte très joliment écrit et agréable à lire mais cette balade découverte sur l’île de Ven à la rencontre de l’univers de l’astronome Tycho Brachy dont Shakespeare se serait inspiré pour écrire Hamlet (To be – right ? or not to be – wrong ?) ne m’a pas du tout séduite.
Et toujours la même ritournelle (reflet de notre société actuelle et/ou mode littéraire) de ces femmes en dépression sentimentale qui veulent bien se laisser séduire quelques jours mais qui porte finalement leur seul amour pour leur(s) enfant(s). Hier, les jeux de l’amour et du hasard, aujourd’hui, séduis-moi si tu peux.
Je me suis vite dit que ce petit livre était bien anecdotique ; le récit d’un séjour d’une mère et son enfant sur une île de la mer Baltique où a vécu Tycho Brahe, astronome qui les fascine tous deux. Il y avait là deux ingrédients : une mère et son fils blessés par la vie et un personnage quasiment mythique le tout dans une nature magnifique. Bon, un petit livre.
Et puis finalement le récit va plus loin que ça avec notamment l’incursion dans le monde d’Hamlet, la présence du vieil homme surnommé des Esseintes, qui finalement est comme le témoin de toute cette histoire, de ce retour à la vie dont lui s’en éloigne.
Il y a là quelque chose de très beau mais qui est à peine été survolé. Comme si les courts, trop courts, chapitres n’étaient pas à la mesure du roman que ce livre aurait pu être.
Enfin ce texte est bien écrit dans un joli français, tout simple.
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