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Le lambeau
P. LANCON

Philippe Lan̤on РGallimard

Philippe Lançon est critique culturel à Charlie Hebdo. Blessé lors de l’attentat de janvier 2015, il est transporté à La Salpêtrière et durant de longs mois, soutenu par l’équipe médicale et par ses proches, il va lentement se reconstruire, puisant des forces dans ses fondamentaux : Proust, Bach, Thomas Mann etc…

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

20 thoughts on “Le lambeau”

  1. Marie-Jacqueline

    Je trouve que l’auteur s’écoute un peu trop parler. C’est trop lent et trop intellectualisé.je me suis arrêtée assez vite.
    Je ne peux le noter puisque finalement pas lu.

  2. suzanne

    A l’opposé de l’avis précédent j’ai “dévoré” ce livre lui ait mis 5 pour la hauteur de vue l’absence de misérabilisme et de nombrilisme … Une façon d’aborder la situation a la fois personnelle et universelle ….

  3. Anne Lambert

    Je n’étais pas Charlie. Je ne connaissais le nom de l’auteur. Mais je suis en admiration devant la patience de ce patient. Il vit des horreurs sans jamais se plaindre. Il puise son courage dans ses livres et sa musique avec l’aide de ses proches qui sont toujours là, spécialement son frère qui est admirable. La médecine est également extraordinaire par les résultats obtenus. Livre bouleversant et trés bien écrit.

  4. PETIT POUPON

    Gros livre qui suit le long chemin de la reconstruction. d’un être blessé dans sa chair et dans son coeur, après un attentat meurtrier, le premier à Paris.Que de souffrance!!De quel courage, et ce n’est pas fini!!! Je suis allée jusqu’au bout, mais âmes sensibles s’abstenir!! j’ai mis 4

  5. Pauline

    Une lente réflexion sur la reconstruction d’une vie. Note 5

  6. Michel78

    Très beau récit de ce survivant miraculé de l’attentat de CHARLIE HEBDO : récit intérieur factuel de l’attentat, mais surtout de sa psychologie et des sentiments profonds de ce très bon journaliste. Il sait superbement bien utiliser les mots pour décrire aussi bien ses souvenirs que les personnes qu’il a croisées avant l’attentat, sa famille, ses amis, ses femmes et tout le personnel soignant qui l’ont entouré durant sa longue reconstruction faciale. C’est un « puit » de culture : la musique de Bach durant ses opérations, les descriptions des tableaux de Manet durant ses divagations et surtout la littérature : Proust (La Recherche) et surtout Kafka (La Montagne magique et les lettres à Milena) qui furent son bréviaire. Note 5

    1. Cricri

      C’est Thomas Mann qui a écrit La Montagne magique.

  7. Anne de Lestapis

    “J’ai substitué à l’ineffaçable de la cicatrice l’effaçable , le raturable de l’écriture ” disait Michel Foucault- que Philippe Lançon cite dans le Lambeau.
    Mais ce faisant, rajoute Philippe Lançon : “comment faire pour ne pas devenir “vendeur ” de cette expérience? Comment ne pas l’utiliser comme un hochet, une marque, un produit d’appel ou un signe de reconnaissance, mais au contraire pour la détacher de moi-même ? La seule solution était non pas de rabâcher cette expérience, mais d’isoler ce qui, en elle, prenait forme, jusqu’à en déposséder celui qui l’avait vécue- ou subie” .
    Je n’aime pas les livres qui reviennent sur des faits violents et raniment vainement les peurs, les angoisses, les haines. Je me méfie des témoignages, plus utiles à ceux qui les écrivent qu’à ceux qui les lisent, rarement bien écrits et n’offrant, trop souvent, qu’une vue courte sur l’événement, et une réflexion peinant à en dégager la portée individuelle… sans parler d’un sens collectif.
    On l’aura compris à ce préambule déminant d’emblée les préventions qui ont été les miennes, le Lambeau ne se chauffe pas de ce bois racoleur ou sensationnel.
    Il est remarquablement écrit, pensé. Il va à l’essentiel, tout le temps, patiemment, intellectuellement. Il est d’une force , d’une authenticité, et d’une puissance que j’ai rarement lues.
    Un livre à la lecture duquel on ne peut sortir indemne indépendamment de toute opinion sur Charlie Hebdo.
    Le jour de la marche l’auteur n’est pas Charlie il est Chloé….

  8. Buci

    7 janvier 2015 attentat au siège de Charlie Hebdo. Philippe Lançon , journaliste, était ce jour là à la conférence de presse , une balle lui arrache une partie de sa mâchoire. Pas facile de raconter l’horreur, il y parvient cependant formidablement bien, sans pathos.
    Il nous propose alors un beau et long voyage vers la reconstruction avec pour combustible la morphine, pour compagnons, les soignants compétents, bienveillants, chargés d’humanité, en particulier Chloé, son exceptionnelle et talentueuse chirurgienne , toute puissante, sa bonne fée et puis sa famille, ses amis, ses femmes qui l’ont aidé à se remettre debout, à renaitre, à être un homme qui fait face, qui fait force.
    Beaucoup d’amour, de pudeur , de reconnaissance dans ce livre. Beaucoup de réalisme aussi.
    Le livre se termine par l’évocation d’un hoquet sanglant de l’Histoire et de sa propre vie. C’était le 13 novembre 2015 au Bataclan.

  9. re

    Enfin un livre remarquable et de plus très bien écrit chose rare dans la sélection
    L’auteur bien que ne nous épargnant rien de ses douleurs , souffrances et épreuves sait rester SOBRE.
    C’est cela l’art de l’écrivain
    Malgré la longueur certes parfois un peu lassante on reste captivé jusqu’au bout
    Philippe LANCON est une belle personnalité et possède une très belle plume

  10. Anne TBL

    oui c’ est long … Et les phrases ont parfois une tournure un peu compliquée .Mais j’ ai beaucoup aimé le côté humain et la grande culture de l’ auteur .Son style aussi qui est varié , vivant , plein de finesse…. Comment aussi la lecture et la musique lui redonnent des forces. On vit cette reconstruction faciale et psychologique au rythme du blessé ; on se reconnait parfois un peu aussi même si on n’ a pas vécu toutes ces horreurs . Ce livre m’aura marqué .

  11. ANNIE 75

    Récit d une lente reconstitution du visage après l attentat affreux de CHARLIE HEBDO , récit minutieux , l auteur est inattaquable bien sûr après ce qu il a vécu mais il n a pas beaucoup d empathie pour les douze morts de cette tuerie , il évoque les personnages connus et ne parle pas du tout des moins célèbres qui se trouvaient là et qui ont succombé .

  12. bellemeunière78

    Absolument remarquable tant pour l’écriture, le sujet, la culture évoquée, la dignité. Une leçon de vie sans aucune amertume. Un livre qui se dévore.

  13. FGS

    Inintéressant Trop lent et pas de réel accroche Note:2

  14. Marie

    Je note 5 pour ce livre remarquable. Bien écrit et faisant référence à des auteurs . Pour ceux qui ont connu l’hôpital, on retrouve des moments vécus.
    Le statut de malade est particulièrement bien décrit, c’est un autre soi-même qui ne peut avoir les mêmes centres d’intérêt ni les mêmes angoisses. Sa vie s’écoule lentement avec des réminiscences du passé.
    Très beau livre sur la vie , ses joies et ses souffrances

  15. lise bazet

    oui, même analyse que Marie…sans parler du courage pour revivre ces années en les écrivant

  16. Bam

    Ce ….très ..gros livre m’a fait peur …cette période d’été est particulièrement chargée et le temps compté!!!
    Aussi, j’ai choisi de picorer, avec délice, mais sans discipline!!!C’est clair, très bien écrit ,plein de courage et de lucidité! J’ai beaucoup aimé!!!
    Je mets 4 puisque je ne l’ai pas vraiment lu!!!
    Bam

  17. Elisabeth Bergeron

    Très beau début avec des aller-retours subtils à la fois pour ménager le suspens avant la scène de l’attentat et pour créer une ambiance ancrée dans la culture littéraire française. Plus tard, il vient un moment où on s’ennuie beaucoup dans le détail des opérations et du quotidien hospitalier évoqués de façon bien plate ; la fin reprend quelque tonicité d’écriture et donc d’intérêt de lecture.
    Il est politiquement incorrect de ne pas trouver ce livre formidable. Cependant, on peut avoir des points de vue divers sur cette Å“uvre. Est-ce une Å“uvre qui a d’abord du sens pour son auteur ? Il me semble, dans ce cas, qu’elle a été comme écrite trop tôt. Je pense à Jorge Semprun qui n’a écrit sur son expérience concentrationnaire qu’une vingtaine d’année après celle-ci pour, comme il l’explique cette fois-ci près de cinquante ans plus tard dans L’Ecriture ou la vie, pouvoir justement vivre. Il faut comparer sa démarche à celle de Primo Levi qui a écrit Si c’est un homme juste après la seconde guerre mondiale. La différence réside certes dans les qualités comparées du livre Le grand voyage et de Si c’est un homme mais pas seulement. Primo Levi s’est finalement suicidé. Et pour le lecteur ? Certes il y a l’aspect témoignage, très important. Maintenant difficile de penser que l’auteur a pensé à son lecteur quand il aligne détails sur détails sur sa santé ou sa vie personnelle, sans aucun recul. Il y a là une sorte exhibitionnisme que Proust par exemple pratiquait mais avec un peu plus de talent. Enfin pour la postérité, quel sens ? Passé le début, le livre se perd dans les sables de la longue récupération hospitalière qui certes montre combien ce temps est long mais qui tue un peu le message en ce sens que le livre en devient illisible. Tout le monde attendait ce livre, d’ailleurs P Lançon indique que certains le pressent de l’écrire et lui-même a très vite collecté et gardé les éléments de son quotidien dans cette optique. L’expérience semble à partir de là comme mise en scène. Finalement il fait ce qu’il évoque page 351 : « Il y avait une abjection de la pensée, lorsqu’elle croyait donner un sens immédiat à l’événement auquel elle était soumise. (…) ils faisaient de l’abstraction précoce.
    A propos de politiquement correct, il est intéressant de constater qu’on a une très belle approche caricaturale des Américains et de leur superficialité (à propos du mari de Gabriela) mais qu’on se garde de dire quoi que ce soit de général sur les Musulmans ou les Arabes. Très subtilement c’est dans la bouche de son frère que P Lançon met un propos injurieux. Il y a là une habilité de bobo parisien qui manque de sincérité. Le mot est lâché, ce livre est d’abord un ouvrage de Parisien, c’est sa valeur et sa limite.
    Plus généralement dans ce livre, le journaliste tient la plume et beaucoup de passages relèvent du reportage et non de l’écriture ; il y manque la transposition littéraire, la distance qui donne un sens au lieu d’accumuler des faits.

  18. Anne

    Très dur mais sans doute nécessaire pour cet homme qui évacue ainsi à la fois les traumatismes physique et psychique. Est-ce trop tôt, comme l’écrit E. Bergeron ? Ou est-ce nécessaire pour évacuer la haine ? Note 4

  19. Poque

    Un ouvrage qui ne peut pas laisser indifférent. Ce long chemin qui conduit l’auteur de la veille de l’attentat de Charlie Hebdo jusqu’à l’aube de sa guérison complète, il nous le décrit pas à pas en nous faisant part de toutes ses réflexions et de toutes les étapes médicales qu’il subit. De ce parcours ressortent des images fortes comme celles de l’attentat ou de la découverte de sa blessure. Il réussit à nous faire vivre tous ses problèmes humains dans une écriture simple mais très efficace. Un prix littéraire bien mérité. Note : 5

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