Le foyer des mères heureuses
A. MALLADI
Amulya Malladi – Mercure de France
Priya et son époux, qui vivent aux Etats-Unis, se résolvent à la GPA et font appel à un organisme indien qui gère un établissement de mères porteuses. Asha est l’une d’entre elles. L’auteur nous fait entrer au cœur de ces deux familles, l’une en mal d’enfant, l’autre en capacité de lui en donner un.
Un roman qui pose toutes les questions que l’on peut se poser au sujet de la GPA, aussi bien celles qui concernent la mère porteuse : pourquoi accepter ? quelle est son sentiment sur l’enfant qu’elle porte ? que celles des parents d’intention : quelle doit être leur relation avec la mère porteuse ? doivent-ils être présents lors de l’accouchement ? Le tout raconté avec beaucoup de tact et sans éviter tous les points de vue qui gênent, sans porter de jugement. Un livre très humain sur un sujet très délicat et d’une actualité certaine.
Un sujet d’actualité brûlant est abordé dans ce roman qui montre bien les différents points de vue sur la GPA. La lecture en est facile et agréable. Malheureusement, la traduction française laisse à désirer et je suis restée avec l’impression qu’elle avait été bâclée. C’est bien dommage mais il n’en reste pas moins que le roman vaut la peine d’être lu.
C’est inintéressant au possible ! Roman à l’eau de roses très typique d’une certaine littérature indienne matinée d’un côté américain « Desperate Housewife »…normal, l’auteure vit aux USA. Le comble est « le forum de discussion » que j’avoue avoir sauté après avoir lu le premier extrait.
Le livre traite du commerce lucratif de la maternité, de la rencontre d’une offre et d’une demande; les femmes indiennes louent leur ventre à des femmes occidentales stériles. Une véritable industrie se développe avec la création de foyers qui accueillent les mères porteuses. Toutefois cette description angélique d’une situation douloureuse et dramatique laisse le lecteur perplexe, l’approche psychologique ou philosophique du commerce du corps est superficiellement évoqué. Tous les intervenants semblent satisfaits .L ‘argent est roi, il permet d’acheter un enfant et de rendre la vie des indiennes plus confortables; je ne pense pas que ce soit si simple.
Sujet forcément sensible avec pour toile de fond la société indienne dans toute sa complexité et ses écarts. Je trouve que l’auteure a adroitement navigué pour ne pas prendre parti en essayant de confronter différents points de vue, il n’y a pas de jugement. Libre à chacun de se positionner sur la question, ce livre n’est pas un manifeste pour ou contre la GPA ou les rapports “Nord/Sud”.
Là où le livre est intéressant c est la vision sous le prisme de la mère porteuse indienne car nous occidentaux sommes en général les ” demandeurs ” face à la GPA en particulier dans des pays du tiers monde comme l Inde et c est ainsi que l on se rend compte quelque soit son opinion personnelle sur ce sujet sensible que bien sûr ces femmes ne portent pas un enfant pour autrui bénévolement et qu elles développent des sentiments très ambivalents vis à vis de cette gestation. Très humain ,bien vu !
Je viens de finir le livre. J’ai eu du mal parce que le sujet aurait pu être passionnant mais il es abordé avec une telle naïveté que c’en est navrant. Le style est simpliste, les dialogues indigents et l’évolution psychologique des personnages n’est absolument pas crédible. On dirait un livre écrit par une adolescente.
On avait déjà eu un livre de cette auteure l’an passé, “Un souffle d’air pur”, qui m’avait autant déçue.
Il vaudrait mieux éviter de recommencer une autre fois.
Roman déprimant au possible, et trompeur ; générosité et bonheur sont évoqués à chaque page quasiment mais en fait il s’agit surtout d’argent, et de commerce … au détriment de l’humain.
Complètement d’accord avec Meunier. Tellement américain…..
J’ai bien aimé les deux points de vue en parallèle: la mère-porteuse et la mère qui adopte. Deux mondes différents . Dans la vraie vie, cela ne doit pas être si simple et si idyllique. Se lit sans déplaisir et nous donne à penser sur la GPA. Note: 4
Quel bel avenir en perspective !!!!!!!! affolant
Il est très intéressant d’avoir tout au long de la grossesse les deux points de vue : celui de la mère porteuse et celui de la femme qui va devenir mère grâce à cette dernière. C’est comme si on donnait largement la parole à chacune. Et c’est vrai qu’il est de ce fait impossible de se dire que l’une a raison ou tort que la GPA peut être qualifiée en un mot, de bien ou de mal par exemple. S’y ajoute ici le problème riche-pauvre qui est très réaliste évidemment pour ces questions de GPA.
Maintenant le livre est rédigé comme un roman à l’eau de rose, avec notamment une façon totalement féminine de parler des états d’esprit des hommes. C’est en plus un ramassis de poncifs américains et on n’est pas surpris de découvrir que tout ce qui concerne la vie de Priya aux États-Unis doit être largement autobiographique. C’est vraiment primaire.