Ce livre écrit à trois voix m’a beaucoup touché. On y découvre Albert Einstein sous un angle inhabituel, celui de père de famille. Le personnage de Mileva, première femme du physicien et mère de ses deux fils, est assez remarquable. Quant à son fils cadet, Eduard, interné à 20 ans pour schizophrénie, héros de ce roman, il pose un regard tantôt acerbe, tantôt assez tendre sur son père.
C’est un beau roman qui interroge sur « comment vivre en étant le fils d’un génie célèbre et adulé ? », mais aussi sur la difficulté d’être parent d’un enfant handicapé mental.
J’ai été admirative du ton littéraire adopté pour rendre la schizophrénie . Voilà un livre balayant un panorama très large et qui se dévore très facilement, chapitres courts permettant de faire des pauses et intéressants jusqu’à la fin .
J’ai aimé ce livre qui met en parallèle les deux vies de ce génie tenu de s’ exiler aux Etats Unis dans le contexte allemand de l’avant-guerre et père d’une famille qui demeurera en Europe, dont les enfants sont extremement fragiles psychologiquement (y compris son ex-épouse femme et mère remarquables) La schizophrénie de son plus jeune fils , sujet de cet ouvrage, est particulièrement bien abordée mettant en scène tout au long du livre ce jeune homme brillant qui peu à peu va sombrer avec une certaine conscience dans une maladie dont il ne guérira pas, abandonné par son père qui ne semble pas trouver la force d’affronter cette relation extrêmement douloureuse pour l’un et l’autre. le génie s’ est trouvé face à un problème qu’il n’a pu résoudre! Belle écriture.
J’ai aimé ce livre pour son contenu (compréhension des maladies psychiatriques, personnalités de la famille Einstein,vie en allemagne et aux USA pendant les années 30….) mais aussi pour sa construction intelligente et attrayante pour le lecteur.
la description des visions ,des émotions et du manque d émotions à la première personne par Eduard Einstein font de lui un schizophrène attachant .j ai beaucoup aimé
Pas facile d’être « fils de », pas facile d’être mère de schizophrène + « femme de » + jeune brillante physicienne, pas facile d’être génie en physique et bon père-mari… Bien des sujets abordés, livre intéressant !
Très intéressant, j’aimerais avoir le commentaire d’un psychiatre pour conforter la description de la maladie d’Eduard. Etonnant pour le grand Einstein de n’avoir pas supporté d’être le géniteur d’un malade mental, préférant l’éloignement , accuser sa belle-famille et se mettre un bandeau sur les yeux. Admirable courage de la mère. En plus, elle a sacrifié une brillante carrière pour assurer l’éducation des enfants. J’apprends aussi l’attitude des USA envers l’immigré juif Einstein, pas beau !
D’accord avec les témoignages précédents ;ce qui m’a surtout frappée, c’est l’évolution des pensées d’ Eduard,même décrite de manière littéraire – si elle est exacte au sens psychanalytique du terme – elle est terriblement impressionnante : commençant avec logique et clarté, puis s’évadant dans des visions ou des réactions angoissantes :quel drame affreux , indépendamment de la célébrité des personnages
Seksik nous livre une fiction très documentée à trois voix . Celle de Milena, la première femme d’Enstein,mathématicienne qui va consacrer sa vie entière à son fils Eduard, celle d’Eduard, le fils emmuré dans sa folie et bouleversant et enfin celle d’Enstein, le Nobel de physique qui avoue : « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution. »
Ce roman nous livre des pans inconnus du célèbre Enstein, sa fille Lieserl, dont la courte existence ne fut révélée qu’en 1986, son combat en tant que pacifiste, ses positions contre la ségrégation raciale, les accusations portées par le FBI qui pensait qu’il était un agent à la solde de l’URSS…son impuissance face à la maladie de son fils.
A travers Eduard, on découvre ce qu’est la schizophrènie avec son lot d’hallucinations, de violences, d’auto-mutilations… et les traitements barbares de l’époques : cure de Sakel, électrochocs, les camisoles de force…
Je, Il, Elle, le schizophrène, Einstein, Miléva, tous les trois mènent leur vie comme ils le peuvent, face à la maladie, au génie, aux soubresauts du monde et à cette terrible douleur du fils malade qui taraude le père et la mère.
Le génie d’Einsten déclare forfait. Peut-être une affectueuse attention aurait-elle pu atténuer leur souffrance ?
Livre difficile.
j’ai trouvé ce livre remarquable. Bien écrit, il aborde beaucoup de sujets difficiles. J’ai eu l’impression d’accompagner chaque personnage dans sa difficulté à vivre. Il nous fait rencontrer un Einsten inattendu, découvrir la montée du nazismae, la frilosité des americains, partager les errements de Eduard,. La fin est bouleversante, quel gâchis!
Livre remarquable par la façon dont il réussi à nous faire vivre de l’intérieur ce que peut être la vie d’une personne atteinte de schizophrénie, et les répercussions de cette maladie sur son entourage.
Je ne peux m’empêcher de penser que si une présence physique et affective d’Einstein aux côtés de son fils Eduard aurait sans doute permis d’alléger ses souffrances, dans ce cas, le scientifique qu’il était n’aurait pu trouver la disponibilité d’esprit et le temps nécessaire à la réalisation de son œuvre immense.
Comment réussir, dans une telle situation, à concilier la vocation du scientifique génial et la responsabilité de père ?
Intéressant pour tous les thèmes abordés et les côtés historiques méconnus ou approfondis. Mais j’ai toujours du mal avec les écrits à la première personne sur des personnages existant ou ayant existé …
En accord avec l’ensemble des commentaires ci dessus.
Juste une réflexion supplémentaire : Et si Einstein était victime d’une forme d’autisme? ce qui serait une explication éventuelle sur cette difficulté à assurer une responsabilité par rapport à sa famille restée en Europe?
Sujet passionnant et qui nous livre un autre aspect de la personnalité d’Einstein! J’ai lu qu’il était lui-même « bipolaire » (forme d’autisme)et je suppose que son pauvre fils a souffert d’une déviance psychologique plus grave, la schizophrénie, mais qu’il l’avait peut être hérité de son père!
Hors Einstein impute la maladie d’Eduard à sa première femme, l’admirable Mileva et à la famille de celle-ci!
Il montre ainsi un aspect irritant de sa personnalité: il se dédouane toujours au point de carrément se détourner de son enfant non seulement en refusant sa maladie mais en ne s’occupant plus de lui et en refusant même de venir le voir dans son institut;
IL fuit ses responsabilités familiales allant même jusqu’à abandonner sa femme et ses enfants en se réfugiant en Amérique lors de la montée du nazisme.C’est dans cette fuite que l’on décèle effectivement une tendance autiste.
intéressant, très bien construit, récit vu par Edouard lui-même et au-travers de ses parents, séparés, chacun dans sa vie, elle courageuse, lui dépassé par la maladie de son fils et du coup s’en tenant à distance. Très attachant et à recommander.
Enfin un très bon livre cette année !
Le récit d’Eduard le fils d’Einstein est à la première personne, ceux de sa mère Mileva et de son père Albert à la troisième personne. Le premier dérive dans son délire, la seconde sacrifie sa vie, le troisième se protège dans son égoïsme. Le tout n’est pas drôle et même si le livre est court on le trouve long car rien ni le contenu, ni l’écriture ne le sauve.
J’ai aimé ce livre très bien écrit et fluide . L’auteur réussit à nous rendre Eduard Einstein sympathique .
Il explique bien les différents raisonnements des personnages qui induisent leurs comportements .
J’ai découvert un Albert Einstein inconnu dont la vie aux Usa n’a pas été facile puisqu’il a été accusé de communisme par le » MacCarthysme » . Condamné par les nazis , fuyant son pays , sans sa famille restée en Suisse , sa vie n’a pas été facile .
C’est un livre lancinant et obsédant qui continue à vous poursuivre une fois la dernière page terminée .
Et vu le sujet traité , notre moral en prend un coup ….
je n’ai jamais eu cette possibilité de comprendre de l’intérieur – comme dans la peau, la tête d’un schizophrène-
ce qui pouvait s’y passer ; le choix de l’écrivain me semble parfait pour tenter d’approcher cette souffrance, et cet humour féroce de lucidité!
Dans un style facile et très documenté,Laurent SEKSIK nous fait rentrer dans l’univers familial d’un grand génie,Albert EINSTEIN un esprit révolté, un homme éclairé qui, derrière son sourire immuable et ses yeux rieurs, cache l’ampleur de son désespoir et de son impuissance devant la schizophrénie de naissance de son fis Eduard….
Albert EINSTEIN, nommé très jeune prix Nobel, a subi et fui l’antisémitisme de Hitler et aux USA il a subi et affronté,entre autres problèmes, la vague anti-communiste déclenchée par McCarthy…
Malgré sa séparation de sa première femme Mileva,mère de ses deux enfants,restée en Suisse avec Eduard,il l’a toujours soutenue financièrement…
Mais le sommet de ce livre est que Laurent SEKSIK fait parler,penser,se découvrir Eduard et nous laisse rentrer avec lui dans son univers désordonné de malade mental que rien ne peut changer…
Ce grant livre est humain….
Eduard, probablement hyper intelligent comme l’était son père, hyper sensible, jouant superbement du piano, victime symptôme d’une famille qui dysfonctionne (on peut faire l’hypothèse que le secret autour de l’abandon et du décès de la fille première née est un des noeuds des troubles mentaux d’Eduard), traité avec les moyens de l’époque, assez sauvages, aurait-il eu un autre destin s’il était né aujourd’hui? En tous cas, l’auteur nous le rend très attachant. Un beau portrait de femme sacrifiée aussi. Je suis allée sur Wikipédia lire beaucoup de choses sur Einstein, au fond un génial apatride lui-même victime de son époque (traité d’espion, voire de traite par les américains), oeuvrant beaucoup pour sauver des membres de la communauté juive mais se trouvant dans l’incapacité de s’occuper de sa propre famille.
Ce livre écrit à trois voix m’a beaucoup touché. On y découvre Albert Einstein sous un angle inhabituel, celui de père de famille. Le personnage de Mileva, première femme du physicien et mère de ses deux fils, est assez remarquable. Quant à son fils cadet, Eduard, interné à 20 ans pour schizophrénie, héros de ce roman, il pose un regard tantôt acerbe, tantôt assez tendre sur son père.
C’est un beau roman qui interroge sur « comment vivre en étant le fils d’un génie célèbre et adulé ? », mais aussi sur la difficulté d’être parent d’un enfant handicapé mental.
Tout a fait de cet avis pour ce très beau livre très émouvant et bien construit
J’ai été admirative du ton littéraire adopté pour rendre la schizophrénie . Voilà un livre balayant un panorama très large et qui se dévore très facilement, chapitres courts permettant de faire des pauses et intéressants jusqu’à la fin .
J’ai aimé ce livre qui met en parallèle les deux vies de ce génie tenu de s’ exiler aux Etats Unis dans le contexte allemand de l’avant-guerre et père d’une famille qui demeurera en Europe, dont les enfants sont extremement fragiles psychologiquement (y compris son ex-épouse femme et mère remarquables) La schizophrénie de son plus jeune fils , sujet de cet ouvrage, est particulièrement bien abordée mettant en scène tout au long du livre ce jeune homme brillant qui peu à peu va sombrer avec une certaine conscience dans une maladie dont il ne guérira pas, abandonné par son père qui ne semble pas trouver la force d’affronter cette relation extrêmement douloureuse pour l’un et l’autre. le génie s’ est trouvé face à un problème qu’il n’a pu résoudre! Belle écriture.
Livre vraiment à recommander tant pour l’histoire que pour l’écriture.
Les sujets abordés ne sont pas facile mais gérés avec brio.
J’ai aimé ce livre pour son contenu (compréhension des maladies psychiatriques, personnalités de la famille Einstein,vie en allemagne et aux USA pendant les années 30….) mais aussi pour sa construction intelligente et attrayante pour le lecteur.
la description des visions ,des émotions et du manque d émotions à la première personne par Eduard Einstein font de lui un schizophrène attachant .j ai beaucoup aimé
Pas facile d’être « fils de », pas facile d’être mère de schizophrène + « femme de » + jeune brillante physicienne, pas facile d’être génie en physique et bon père-mari… Bien des sujets abordés, livre intéressant !
Très intéressant, j’aimerais avoir le commentaire d’un psychiatre pour conforter la description de la maladie d’Eduard. Etonnant pour le grand Einstein de n’avoir pas supporté d’être le géniteur d’un malade mental, préférant l’éloignement , accuser sa belle-famille et se mettre un bandeau sur les yeux. Admirable courage de la mère. En plus, elle a sacrifié une brillante carrière pour assurer l’éducation des enfants. J’apprends aussi l’attitude des USA envers l’immigré juif Einstein, pas beau !
D’accord avec les témoignages précédents ;ce qui m’a surtout frappée, c’est l’évolution des pensées d’ Eduard,même décrite de manière littéraire – si elle est exacte au sens psychanalytique du terme – elle est terriblement impressionnante : commençant avec logique et clarté, puis s’évadant dans des visions ou des réactions angoissantes :quel drame affreux , indépendamment de la célébrité des personnages
Seksik nous livre une fiction très documentée à trois voix . Celle de Milena, la première femme d’Enstein,mathématicienne qui va consacrer sa vie entière à son fils Eduard, celle d’Eduard, le fils emmuré dans sa folie et bouleversant et enfin celle d’Enstein, le Nobel de physique qui avoue : « Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution. »
Ce roman nous livre des pans inconnus du célèbre Enstein, sa fille Lieserl, dont la courte existence ne fut révélée qu’en 1986, son combat en tant que pacifiste, ses positions contre la ségrégation raciale, les accusations portées par le FBI qui pensait qu’il était un agent à la solde de l’URSS…son impuissance face à la maladie de son fils.
A travers Eduard, on découvre ce qu’est la schizophrènie avec son lot d’hallucinations, de violences, d’auto-mutilations… et les traitements barbares de l’époques : cure de Sakel, électrochocs, les camisoles de force…
Beaucoup aime.
bien d’accord avec toi!!!
Je, Il, Elle, le schizophrène, Einstein, Miléva, tous les trois mènent leur vie comme ils le peuvent, face à la maladie, au génie, aux soubresauts du monde et à cette terrible douleur du fils malade qui taraude le père et la mère.
Le génie d’Einsten déclare forfait. Peut-être une affectueuse attention aurait-elle pu atténuer leur souffrance ?
Livre difficile.
j’ai trouvé ce livre remarquable. Bien écrit, il aborde beaucoup de sujets difficiles. J’ai eu l’impression d’accompagner chaque personnage dans sa difficulté à vivre. Il nous fait rencontrer un Einsten inattendu, découvrir la montée du nazismae, la frilosité des americains, partager les errements de Eduard,. La fin est bouleversante, quel gâchis!
Livre remarquable par la façon dont il réussi à nous faire vivre de l’intérieur ce que peut être la vie d’une personne atteinte de schizophrénie, et les répercussions de cette maladie sur son entourage.
Je ne peux m’empêcher de penser que si une présence physique et affective d’Einstein aux côtés de son fils Eduard aurait sans doute permis d’alléger ses souffrances, dans ce cas, le scientifique qu’il était n’aurait pu trouver la disponibilité d’esprit et le temps nécessaire à la réalisation de son œuvre immense.
Comment réussir, dans une telle situation, à concilier la vocation du scientifique génial et la responsabilité de père ?
Intéressant pour tous les thèmes abordés et les côtés historiques méconnus ou approfondis. Mais j’ai toujours du mal avec les écrits à la première personne sur des personnages existant ou ayant existé …
En accord avec l’ensemble des commentaires ci dessus.
Juste une réflexion supplémentaire : Et si Einstein était victime d’une forme d’autisme? ce qui serait une explication éventuelle sur cette difficulté à assurer une responsabilité par rapport à sa famille restée en Europe?
Sujet passionnant et qui nous livre un autre aspect de la personnalité d’Einstein! J’ai lu qu’il était lui-même « bipolaire » (forme d’autisme)et je suppose que son pauvre fils a souffert d’une déviance psychologique plus grave, la schizophrénie, mais qu’il l’avait peut être hérité de son père!
Hors Einstein impute la maladie d’Eduard à sa première femme, l’admirable Mileva et à la famille de celle-ci!
Il montre ainsi un aspect irritant de sa personnalité: il se dédouane toujours au point de carrément se détourner de son enfant non seulement en refusant sa maladie mais en ne s’occupant plus de lui et en refusant même de venir le voir dans son institut;
IL fuit ses responsabilités familiales allant même jusqu’à abandonner sa femme et ses enfants en se réfugiant en Amérique lors de la montée du nazisme.C’est dans cette fuite que l’on décèle effectivement une tendance autiste.
intéressant, très bien construit, récit vu par Edouard lui-même et au-travers de ses parents, séparés, chacun dans sa vie, elle courageuse, lui dépassé par la maladie de son fils et du coup s’en tenant à distance. Très attachant et à recommander.
Enfin un très bon livre cette année !
Oui c’est unlivre très bien écrit, mais je l’ai trouvé absolument sinistre !
Le récit d’Eduard le fils d’Einstein est à la première personne, ceux de sa mère Mileva et de son père Albert à la troisième personne. Le premier dérive dans son délire, la seconde sacrifie sa vie, le troisième se protège dans son égoïsme. Le tout n’est pas drôle et même si le livre est court on le trouve long car rien ni le contenu, ni l’écriture ne le sauve.
Livre intéressant qui fait découvrir un pan méconnu de la vie d’Einstein.
J’ai aimé ce livre très bien écrit et fluide . L’auteur réussit à nous rendre Eduard Einstein sympathique .
Il explique bien les différents raisonnements des personnages qui induisent leurs comportements .
J’ai découvert un Albert Einstein inconnu dont la vie aux Usa n’a pas été facile puisqu’il a été accusé de communisme par le » MacCarthysme » . Condamné par les nazis , fuyant son pays , sans sa famille restée en Suisse , sa vie n’a pas été facile .
C’est un livre lancinant et obsédant qui continue à vous poursuivre une fois la dernière page terminée .
Et vu le sujet traité , notre moral en prend un coup ….
je n’ai jamais eu cette possibilité de comprendre de l’intérieur – comme dans la peau, la tête d’un schizophrène-
ce qui pouvait s’y passer ; le choix de l’écrivain me semble parfait pour tenter d’approcher cette souffrance, et cet humour féroce de lucidité!
Dans un style facile et très documenté,Laurent SEKSIK nous fait rentrer dans l’univers familial d’un grand génie,Albert EINSTEIN un esprit révolté, un homme éclairé qui, derrière son sourire immuable et ses yeux rieurs, cache l’ampleur de son désespoir et de son impuissance devant la schizophrénie de naissance de son fis Eduard….
Albert EINSTEIN, nommé très jeune prix Nobel, a subi et fui l’antisémitisme de Hitler et aux USA il a subi et affronté,entre autres problèmes, la vague anti-communiste déclenchée par McCarthy…
Malgré sa séparation de sa première femme Mileva,mère de ses deux enfants,restée en Suisse avec Eduard,il l’a toujours soutenue financièrement…
Mais le sommet de ce livre est que Laurent SEKSIK fait parler,penser,se découvrir Eduard et nous laisse rentrer avec lui dans son univers désordonné de malade mental que rien ne peut changer…
Ce grant livre est humain….
Eduard, probablement hyper intelligent comme l’était son père, hyper sensible, jouant superbement du piano, victime symptôme d’une famille qui dysfonctionne (on peut faire l’hypothèse que le secret autour de l’abandon et du décès de la fille première née est un des noeuds des troubles mentaux d’Eduard), traité avec les moyens de l’époque, assez sauvages, aurait-il eu un autre destin s’il était né aujourd’hui? En tous cas, l’auteur nous le rend très attachant. Un beau portrait de femme sacrifiée aussi. Je suis allée sur Wikipédia lire beaucoup de choses sur Einstein, au fond un génial apatride lui-même victime de son époque (traité d’espion, voire de traite par les américains), oeuvrant beaucoup pour sauver des membres de la communauté juive mais se trouvant dans l’incapacité de s’occuper de sa propre famille.