ABULHAWA Susan – Denoël
1947, Palestine. Les survivants de la famille Barakat, chassés de leur village par l’armée israélienne, trouvent refuge dans la Bande de Gaza et entreprennent de se reconstruire sous la tutelle d’une femme magnifique, Nazmiyeh. Et l’auteur de nous conter alors soixante ans de ce mince tissu de terre, via cette famille protégée par un djinn, où les enfants voient la vie en couleurs et parlent aux fantômes. Le drame affleure à chaque page, mais que d’amour et d’espoir !
L’histoire de cette famille qui malgré l’horreur de la situation garde son humanisme, sa joie de vivre .
Très belle histoire, style agréable
Très belle histoire de femmes qui survivent à la guerre, à la déchirure;
L’histoire des djinns et des couleurs est un peu déroutante mais nous plongent dans l’ambiance et les croyances de ce pays musulman.
Très belle histoire, pleine d’optimisme malgré la dureté des évènements.
Quelques précisions sont nécessaires en ce qui concerne l’épilogue ainsi que les notes de l’auteur.
– n’oublions pas qu’Israël a évacué Gaza à l’été 2005, Les palestiniens de Gaza – devenus autonomes et avec leur propre gouvernement-ont alors continué à lancer des roquettes à partir de leur territoire vers Israel. En réponse à ces agressions permanentes, Israël a instauré en effet un blocus.
– ce qui a déclenché la guerre de l’été 2014, c’est l’envoi de milliers de roquettes à partir de Gaza en particulier vers le sud d’Israël ( ville de Sdérot), ainsi que l’assassinat de 3 jeunes gens en Cisjordanie par des palestiniens.
Par ailleurs, même des sites comme Wikipédia mettent en évidence ce que la presse internationale a relaté à propos du nombre élevé de morts côté gazaoui:
– les tirs de roquettes, faits à partir de rampes de lancements mobiles et placées dans les zones habitées par des civiles ( écoles, hôpitaux)= bouclier humain
– le fait que la population de Gaza ait été informée par Israël AVANT le début des opérations ( SMS, flyers envoyés par des drones) et encouragée à évacuer les zones concernées. Le Hamas aurait fait pression sur les populations pour les empêcher de partir.
En conclusion, le lecteur doit garder en tête que ce roman décrit une terrible réalité, mais en faisant l’impasse sur le contexte géo-poliique extrêmement complexe.
Le début est très fort, une saga familiale au cœur du drame palestinien, avec notamment un très beau personnage de femme, celui de Nazminé. Et puis les choses s’enlisent et aboutissent à de petits chapitres dont la teneur autobiographique est l’essentiel. Du coup, le récit ne tient plus. Soit l’auteur s’est essoufflée, soit le début a été réécrit. Dommage.
Il reste que ce roman permet de voir les Palestiniens dans leur quotidien, dans leur misère, dans leur situation insupportable. Cela donne envie de lire Quatre heures à Chatila de Genêt.
Dans un style soutenu, Susan ABULHAWA ,palestinienne, nous fait vivre avec force l’histoire de ce peuple millénaire habité par le courage, la Foi et ses coutumes qui devint en 1948 ,du jour au lendemain, une masse de réfugiés dépossédés, déshérites,exilés, détournés de leur destin légitime après qu’un état baptisé Israel fut créé à sa place.
A partir de ce jour, ils eurent une vie qui se gagne au jour le jour dans une profonde souffrance et un bonheur fragile.
Ce livre est une grande leçon sur la souffrance .
Personnages attachants, fascinants qui sont pétris, construits, par leur enracinement palestinien. Fine analyse psychologique portée par une écriture qui domine la tragédie, la force de sa poésie offre ainsi un chemin de résilience.
Une histoire tout à la fois passionnante, terrible et amusante peuplée de personnages tous plus attachants les uns que les autres. C’est surtout une façon de mieux comprendre ce qu’est la vie quotidienne des Palestiniens grâce à de petits détails du récit : restriction d’eau et d’électricité, construction et exploitation des tunnels avec l’Egypte, par exemple. Une fin qui pourrait être une lueur d’espoir mais seul l’avenir nous le dira. Un excellent ouvrage.
Une histoire tout à la fois passionnante, terrible et amusante peuplée de personnages tous plus attachants les uns que les autres. C’est surtout une façon de mieux comprendre ce qu’est la vie quotidienne des Palestiniens grâce à de petits détails du récit : restriction d’eau et d’électricité, construction et exploitation des tunnels avec l’Egypte, par exemple. Une fin qui pourrait être une lueur d’espoir mais seul l’avenir nous le dira. Un excellent ouvrage.
Ceci n’est pas un livre d’Histoire mais un CONTE, qui r
Bon mon ordinnateur n’est pas content.
Je reprends.
Ceci est un conte qui rappelle un peu ‘ Les mille et une nuits ‘ mais au 20ème siècle et sur fond de guerre.
Aux faits se mèlent le merveilleux. La poésie arabe garde ses droits malgré l’horreur de la guerre.
» Il n’y a pas de pays ici
Pas de soldats
Pas d’angoisse ni de joie
Juste le bleu entre le ciel et la mer.
Histoire intéressante mais beaucoup de difficultés à me plonger dans la lecture de ce roman complexe
Le style poétique – rien que le titre – est agréable mais m’a empêché de rentrer facilement dans l’histoire. Pourtant, on est ému par les souffrances de ce peuple palestinien face à Israël qui ne sont jamais de la résignation, mais au contraire témoigne d’une vraie joie de vivre. Et il y a de très beaux personnages : l’aïeule avec la verdeur de son langage, l’assistante sociale sud-africaine et l’héroïne qui comme le dit cette dernière sait mettre des mots sur les sentiments.
Magnifique !!! La poésie au centre de l’horreur.
Malgré un bon début, je ne suis pas arrivée à m’accrocher à ce livre et j’ai abandonné au bout de 200 pages…
Je n’ai pas lu ce livre avec plaisir. J’ai trouvé le récit trop binaire : les bons / les méchants même si c’est certainement le ressenti des populations palestiniennes et israéliennes. Par ailleurs, je trouve l’utilisation de la « magie » et du « mystère oriental » à la limite du cliché. Peut-être est-ce finalement cet aspect pseudo-poétique qui m’a déplu.
Dommage de continuer sur ce schéma de guerre israelo-palestinienne. Nous avons déja eu cette guerre dans « Les Jardins de Jénine », même auteur,même drame. J’ ai dû relire ô Jérusalem(D. Lapierre) pour voir que Israel a aussi ses attaques. Chacun défend son territoire.C’ est difficile de mettre dans une tournante 2 romans pro palestiniens du même auteur. Aussi je serai sévère pour sa notation
c’est un beau livre qui relate les difficultés de vivre avec la guerre où qu’elle soit , quelque soit les peuples …
là se greffe cette épopée où il faut que les djinns viennent mettre leur grain de sel
(ne font ils pas partie d’une secte de l’islam….)
L’homme n’est ni blanc, ni noir, mais gris plus ou moins foncé, qu’il soit palestinien ou sioniste, et depuis que le monde est monde il défend son territoire quitte à pousser « l’ennemi » à l’exil. Heureusement, il y a dans ce livre la poésie et la magie du conte oriental qui sauve l’ensemble terriblement partisan.
Merci Elisabeth de votre critique à laquelle je me fie. Ayant peu de temps à consacrer à des lectures peu enthousiasmantes, je délaisse sans vergogne ce dernier livre de la saison 2017