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La mort du khazar rouge
S. SAND

Shlomo Sand – Seuil

A Tel-Aviv, un commissaire arabe d’origine chrétienne est amené à enquêter dans les milieux universitaires sur deux meurtres similaires commis à vingt ans d’intervalle. Crime crapuleux ou sexuel ? Crime lié aux recherches d’une des victimes sur les origines du peuple juif ? L’auteur, universitaire et chercheur, choisit la fiction pour exposer une thèse fortement disputée en Israël.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

8 thoughts on “La mort du khazar rouge”

  1. Thomas CLERMIDY

    Un bon roman policier qui nous plonge dans l’histoire et la société israélienne. 4.

  2. plume13

    L’auteur est historien et universitaire, pas romancier, et l’écriture est assez inégale. De plus, c’est très documenté, donc parfois lourd à la lecture. Mais (même) en survolant un peu ces éléments, l’intrigue est cohérente et la thèse de l’auteur sur les fondements de l’Etat hébreu très intéressante.

  3. servanetje

    Sur fond d’enquête policière, toute la complexité de la question israélo-palestinienne, de l’identité juive et du sionisme. Bien plus qu’un polar.

  4. Geneviève RITZENTHALER

    Un livre intéressant et documenté sur ce conflit israélo-palestinien dont on ne voit pas la fin…
    Une intrigue policière plutôt “soft” mais qui nous entraîne dans les arcanes du monde universitaire..où le pouvoir et l’argent font, bien sûr, bon ménage…
    Et la thèse défendue par l’auteur historien est originale et inattendue pour qui n’a de connaissances sur les “premiers Juifs” qu’au travers de la lecture de la Bible…
    La lecture est parfois un peu curieuse : mélange de didactisme et de polar…mais cela fonctionne !

  5. Conseil

    Voilà un excellent docu-fiction écrit par un historien qui évoque aussi par personnages interposés son parcours politique et ses recherches universitaires. C’est un mélange de fiction – un roman policier – et de réalité (et critique) politique – la dénonciation de méthodes brutales d’un service de renseignement (le Shabak), le gauchisme des années 70-80, la remise en cause du récit national (tous les juifs ne sont pas des descendants du roi David et n’ont pas été chassés ou exilés de Samarie et Palestine, il y a eu des foyers de conversion au judaïsme au moyen âge hors de ces régions), le rappel ponctuel d’événements… sur plus de 20 ans de vie en Israël et même plus. Le tout ponctué de quelques jugements sévères sur le corps enseignant de l’université de Tel Aviv dont l’auteur est un de ses membres. C’est un récit très vivant à lire.

  6. Isabelle78

    Tout à fait d’accord avec Plume. Je ne suis pas experte en histoire israélienne, et j’ai survolé les pages trop pointues..
    Mais ce polar « érudit » original m’a fait passer un bon moment de lecture.
    Note 4

  7. ELISABETH BERGERON

    Voici un bon livre de vulgarisation historique. La thèse du livre est que l’État d’Israël peut difficilement se prévaloir de la terre d’Israël comme étant la terre d’origine du peuple Juif dont celui-ci aurait été éjecté avec la grande Diaspora parce que l’essentiel des populations Juives du monde seraient des Juifs convertis issus de diverses régions du monde comme par exemples les Khazars ou les Yemenis. Cette thèse, dans un contexte de conflit israëlo-palestinien, est donc déstabilisante à la fois d’un point de vue académique mais aussi d’un point de vue politique.
    Illustration : un roman policier dont l’action s’étend sur plus de 20 ans, période pendant laquelle le conflit israëlo-palestinien a perduré et la question ne s’est pas du tout résolue.
    Au-delà de l’intrigue bien construite et de quelques beaux personnages, l’espace littéraire permet au lecture de s’imprégner de ces questions et de percevoir la force de leurs enjeux pour les personnes concernées par ce pays.
    La première partie, en 1987, est un peu lente et laisse sur sa faim d’un point de vue policier, la deuxième « résout tout » de façon assez efficace. Cela dit, il faut vraiment lire l’épilogue pour que chaque pièce du puzzle prenne sa juste place et il y a un peu trop de raccourcis saisissants pour que cela tienne vraiment debout (par exemple il y a forcément une femme jalouse derrière tout ça).
    D’un point de vue historique, c’est peut-être l’inverse. C’est sans doute la première partie la plus riche.
    La quatrième de couverture est, comme d’habitude erronée ; elle a été écrite par quelqu’un qui a lu les 50 ou 100 premières pages – en l’occurrence ici les 57 premières pages – et qui pense avoir tout compris.

  8. Poque

    Un début de récit un peu touffu avec une abondance de noms israéliens bien difficiles à mémoriser. La seconde partie est un peu plus claire et l’on suit assez facilement me déroulement de l’enquête. Il n’en reste pas moins que le lecteur qui connaît très mal Israël et l’histoire biblique du peuple hébreu, se perd un peu dans toutes les références avec l’auteur semble être très familiers. J’en garde, malgré tout, la découverte d’une gauche israélienne restant compréhensive à la spoliation terrritoriale du peuple palestinien et ouverte à une autre politique. Note : 3

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