20 ⸱ La cuillère
D. HERICOURT
HERICOURT Dany – Liana Levi
C’est bien la première fois que Soren voit cette petite cuillère armoriée en argent. Elle est posée sur la table de nuit de son père. Intriguée, la jeune fille décide de quitter le Pays de Galles et de partir vers la France éclaircir ce mystère. Un road movie savoureux et ensoleillé qui va la mener jusqu’à un château bourguignon.
Dès les premières pages de ce roman, on est interpellé par le style plein d’humour de l’autrice. Au fil des pages, on se laisse embarqué dans une histoire pleine de poésie d’une adolescente qui nous parle de ses émotions devant des paysages, des souvenirs, des objets dont une petite cuillère qui va être, avec un livre complètement farfelu : Mémoires de collectionneur d’un colonel britannique, le guide qui va entrainer l’héroïne du Pays de Galles à la Bourgogne sur les traces de vieux secrets de famille. Une mention aussi pour le très bon mélange des doubles cultures Galloise et Française de l’autrice
Note 3
Très lent comme démarrage. Il faut attendre au moins 70 pages pour que ce livre devienne intéressant. Note la plus basse :1 puisque la note “pas lu par manque d’attrait” a disparu.
Roman initiatique, qui célèbre l’amour et la mémoire, du Pays de Galles à Saint-Gengoux le national, en Saône et Loire. J’ai aimé l’histoire et le ton, l’humour anglais, les digressions culturelles et les leçons de collection. L’histoire est animée par une galerie de personnages atypiques (un petit côté Alexandre Jardin), ou seulement attachants, et parfois très libres. Pour moi c’était un régal. 4
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La jeune Galloise de 18 ans qui raconte le décès de son père et son départ pour se perdre en France munie d’une cuillère ne manque pas de fraîcheur. On a l’impression qu’elle dit tout haut ce qu’un esprit non formaté par les convenances peut se formuler.
Ses tribulations ont donc un ton tout à fait guilleret même s’il s’agit de faire le deuil de son père et de quitter le cocon familial auquel elle est tant attachée.
La Cuillère n’est pas seulement le fil conducteur artistique de l’ histoire, c’est aussi son cœur.
La langue est curieuse car ce récit en français est mené par le personnage anglo-saxon, parlant le gallois, qui goûte la confrontation de ces langues avec bonheur.
Très joli.
Peter, son père anglais « kicks the bucket* » et laisse en héritage une énigmatique petite cuillère qui « spills the beans** ». C’est au cours d’un voyage improbable en Bourgogne que Seren, sa fille recevra la confession d’une vieille dame qui « let the cat out the bag*** ». Pas facile pour Seren la galloise de placer dans la conversation des expressions françaises comme l’invite sa professeur d’anglais. Là, j’ai tenté mais en anglais pour un très bref résumé du fil conducteur du livre.
Le mélange des cultures, des us et coutumes, les rencontres éphémères et anecdotiques… créent le charme de ce roman à la fin quasi étonnante tant elle est construite sur une rencontre hasardeuse.
A découvrir, un nuancier (pages 86 et 233) dont l’interprétation subtile des couleurs changent au gré des impressions et découvertes du voyage. Et aussi, la réinterprétation de petits messages en changeant simplement le sujet des phrases (page 27) , etc…
Don’t judge a book by its cover****
* casser sa pipe – ** révéler un secret à quelqu’un – ***vendre la mèche – **** ne pas se fier aux apparences
Drole de fil conducteur que cette petite cuillère !
Cette histoire mele le loufoque des situations et le serieux de la quête .
Lecture facile et bonne detente
Ce livre m’a beaucoup amusé, comme j’aurais aimé , à 18 ans, vivre cette quête d’une cuillère!