Mitsuyo Kakuta – Actes Sud
Japon, 1980 : une jeune femme kidnappe – sans l’avoir prémédité – le nourrisson de son amant. Commence une longue fuite en avant cependant que se développe une relation fusionnelle entre la ravisseuse et la petite fille. L’auteur construit un vrai suspense gorgé de tendresse et de douceur. Eblouissant ! Des pages rares sur la maternité et la petite enfance!
mon premier livre de 2016 …. et déjà fini !
j’ai aimé donc à priori 🙂
pour l’écriture, pour le japon, pour ces femmes
Excellent ! On le lit comme un policier ; une fois commencé, on ne le lâche plus !
Pris par l’affection, on suit, le souffle court, les aventures de cette mère de substitution et de son bébé volé, entre lesquels se tisse une véritable histoire d’amour. Ce long roman envoûtant, qu’on trouve beaucoup trop court.
Hé bien, décidément non je n’arrive pas à accrocher !
Moi non plus…..Je vais m’y remettre ètant donnés les autres commentaires…..!!!!
Road movie d’une jeune femme déséquilibrée, d’accord, mais je ne vois pas ‘ l’indéniable poésie ‘.N’est pas Maruki Murakami qui veut.
L’enlèvement de ce bébé, comme point de départ de ce roman, m’a révulsé. les liens affectifs créés au fil de cette fuite en avant n’ont pu atténuer ce sentiment de malaise . Trop d’enfants disparaissent …. Je ne suis pas allée jusqu’au bout .
J’ai lu jusqu’au bout dans l’espoir d’un approfondissement, d’une réflexion… J’ai été bien déçue…
Un récit remarquable par son intensité. On ne sait ce qui est le plus fort, la description des sentiments de chacun des personnages, la description scrupuleusement précise de la vie quotidienne et de ses petits incidents, la description des paysages – qui vous fait regretter de ne pas connaître le Japon – ou encore l’angoisse qui étreint ces femmes et qui vous est transmise page après page. De plus, ces espèces de bascules, l’une au milieu de l’ouvrage et l’autre quelques pages avant la fin, vous sortent brusquement d’une sorte de routine pour changer brusquement votre point de vue. J’ai énormément aimé.
Une écriture magnifique pour un thème difficile (l’enlèvement d’un nourrisson) dans une société japonaise. Seul l’amour est palpable dans ce récit. Jamais on n’a peur pour l’enfant. On suit cette fuite avec une attention incroyable et on se surprend à penser qu’elle ne s’arrête pas.
Surtout ne pas abandonner… le début est long puis peu à peu on entre dans l’histoire et on a envie de connaitre la fin !
Roman-photo à la japonaise, c’est long et un peu ennuyeux et pas vraiment exotique ! Pas beaucoup de description de paysages, ce qui le différencie d’un bon « road-movies ». Quand au suspens, le scénario est un peu tiré par les cheveux et « Angel Home » pas très crédible.
Sujet révoltant en effet que cet enlèvement d’enfant, tout aussi révoltant que ce couple de parents infidèles dès le départ et vivant dans le mensonge ; mais le suspense est intense, et bien des questions de fond surgissent dans ce récit : la vie de couple, la fidélité, l’engagement, l’éducation, la maternité, et donnent à réfléchir ! Avec en toile de fond le Japon et ses multiples îles et paysages, la vie quotidienne que je découvre. J’ai lu d’une traite.
Stupéfiant ! Effectivement il m’a fallut passer outre le malaise ( voire dégoût) qu’inspirent les premières pages. Pourtant l’auteur parvient au final a nous faire ressentir presque de l’empathie pour cette femme … Une seconde partie sur l’incapacite de se reconstruire après une drame est, elle aussi très forte. un livre qui questionne, une écriture tout en retenue et douceur qui m’a agréablement surprise
Début difficile, après se lit facilement
J’ai attendu, attendu attendu…Pas possible que ce récit reste aussi peu crédible , plat et ennuyeux…Eh bien si, c’était possible???Je n’ai même pas eu le courage d’aller jusqu’au dénouement….j’ai peut être eu tort?????
Merci d’avoir choisi ce livre qui décrit très bien la condition de femmes en deuxième file, ce qui est assez courant au Japon….la relation maternelle entre la ravisseuse et l’enfant est extraordinaire et me touche. La vie quotidienne japonaise est bien retranscrite avec cet engouement pour les îles , l’esthétisme des paysages, le relation entre l’humain et la nature.
Avec un beau style poignant, Mitsuyo KATUTA nous fait pénétrer dans l’esprit de cette fausse mère voleuse d’un bébé,dans ses émotions,ses peines,ses rares joies,cet amour maternel inné.
Nous vivons avec elle sa vie cahotique et ensuite la souffrance de ce bébé volé devenu grand qui cherche des souvenirs.
Un très beau livre profond et fort
Je finis les livres que je lis qu’ils me plaisent, ou qu’ils ne me plaisent pas. Et bien avec ce roman, pendant de nombreuses pages j’ai failli arrêter et seul mon orgueil de lectrice assidue m’en a empêchée. J’en ai eu assez de cette ambiance malsaine transcrite à coup de recherche de lait pour bébé dans les supermarchés. Ce mélange de détails concrets, sans aucun intérêt si ce n’est de délayer l’histoire, et de complaisance pour le caractère glauque de la situation. J’ai quand même achevé les 344 pages, non sans maugréer jusqu’au bout. Je déteste ces changements de narrateur (extérieur avant le chapitre I, puis confié au personnage principal et enfin à l’enfant devenue adulte) qui sont à mon sens des symptômes de l’incapacité de l’auteur à tenir son pari narratif. Je déteste ces phrases courtes et vides. Cette prétention à un embryon de philosophie de vie avec la métaphore de la cigale, cette fin mélodramatique sur un quai de ferry. Reste le fait de lire un livre japonais qui permet de rentrer un peu dans la vie japonaise. D’ailleurs pour les Japonais eux-mêmes ce livre doit être rigoureusement sans intérêt. Je mets un 2 français qui donnerait un 1 japonais.
Je n’ai pas vu cette histoire sous le même angle que vous. Pour moi, c’est l’histoire d’une jeune femme qui se fait « avoir » par un homme marié. A cause de lui, elle devient stérile et tout l’amour maternel qu’elle rêve de donner à un enfant sera perdu…Elle sera donc la mère de l’enfant de son amant, enfant qui est laissé seul tous les matins et dont on soupçonne que les parents ne s’en occupent pas comme ils le devraient, ce qui se vérifiera plus tard.
En deuxième partie, l’enfant devenue adulte expérimente la même situation que sa kidnappeuse : elle se fait « avoir » aussi par un homme marié. Et c’est en partant sur les traces de cette femme qu’elle fera son choix.
Je suis d’accord pour dire que j’ai eu du mal moi aussi à entrer dans l’histoire avec tous les achats de lait et de couches-bébé mais j’ai bien aimé le cadre japonais.
Se faire avoir ? Non, cette jeune femme qui a relation avec une homme marié et le tenant pour responsable de sa stérilité me semble bien naïve…j’ai préféré l’attitude plus adulte de sa fille lorsqu’elle se retrouve dans la même situation ; le passage du médecin lui disant que le bébé naitrait au printemps l’aide à faire son choix et imaginer son avenir. Ensuite l’histoire devient compliquée avec ces changements de narratrices – sans parler des multiples prénoms- et « mélo » n’est pas forcément poétique.
Je me suis laisser emporter dans la cavale de cette japonaise