Christophe Boltanski – Stock – Prix Femina
Quelle famille ! Christophe Boltanski plonge dans la mémoire familiale et nous raconte son grand-père, médecin juif émigré d’Odessa, un doux, sa grand-mère, une bretonne au caractère très trempé, ses oncles. Il nous raconte surtout cet hôtel particulier de la rue de Grenelle à Paris, dont on visite les pièces, l’une après l’autre, en commençant par la voiture, véritable annexe de la maison. Et on pénètre dans la folie douce de cette famille qui a choisi l’enfermement pour se protéger du monde extérieur. Remarquable.
Beaucoup de difficultés pour rentrer dans le livre provenant du désordre chronologique des histoires. Mais après avoir fait abstraction à ce problème, très beau témoignage de cette famille hors du commun.
A écouter après la lecture
http://www.franceinter.fr/emission-lhumeur-vagabonde-le-journaliste-et-ecrivain-christophe-boltanski
merci pour ce lien intéressant et pour les liens que vous avez mis sur les autres livres.
Oui, difficile à suivre, ce « bric à brac » (le mot est de l’auteur) familial…et puis, ces alineas qui commencent par IL ou ELLE, sans que l’on sache de qui il s’agit avant d’avoir lu plusieurs lignes du dit paragraphe ! A part cela livre intéressant concernant la vie de toutes ces familles venues se réfugier en France, et malheureusement poursuivivies par ces évènements atroces des années 35/45 …..à méditer !
L’idée de présenter la maison comme un puzzle est bonne, la réalisation bancale. P. 44 on nous présente la cuisine comme entrée de la famille, les autres passant par le vestibule et le petit salon. On cherche… on trouve le petit salon p.149 (ouf !) pas de trace de vestibule… comme on ne trouvera ni la rotonde, ni le palier qui pourtant s’appelle aussi perron…
Le vocabulaire est bancal. L’auteur joue dans le vulgaire page 33 « Pour le dire vite, Rue-de-Grenelle, il n’y avait rien à bouffer ». Puis il nous assomme de vocabulaire rare en nombre croissant. Comme s’il avait voulu se mettre à notre niveau mais que l’effort était trop grand pour lui. Le goulasch roboratif, les fanzines, pandémonium et autres phalanstères sont au final juste très snobs.
L’histoire enfin veut nous montrer une famille insolite mais tellement attachante. Tableau touchant de la mère-grand, du grand-père, des oncles et tantes. Il ne me reste que l’interrogation sur les terribles absents : le père dont on salue le courage qui lui a permis d’échapper à tout cela mais qui laisse à 13 ans son fils s’installer à sa place et surtout la mère, dont on tait jusqu’au nom. Le sujet d’un prochain roman peut-être…
Alors pourquoi un 3 ? Parce que quand Ch. Boltanski oublie qu’il veut jouer au Cluédo avec nous, il écrit quand même quelques belles pages, ainsi celles sur Odessa et plus encore celles sur la guerre des tranchées.
Original de prendre le plan d’une maison pour raconter l’histoire d’une famille et des ses névroses dues à l’histoire. Bon livre
J ai essayé à trois reprises de dépasser les 100 premières pages..et j ai renoncé. Trop de descriptif qui n apporte pas une plus value.
Très mal écrit. On n’arrive pas à rentrer dans le livre.
On n’arrive pas à rentrer dans le livre.
Lecture difficile en effet, un roman qui a du mal a révéler le fil conducteur…du coup, l’auteur perd son lecteur…un des rares livres que je n’ai pas pu terminer…
Ouvrage surprenant,attachant,difficile parfois à suivre de par le style et la construction mais le thème est formidable
Et le personnage de la grand mère unique.j’ai bien aimé
Pas réussi à entrer dans l’histoire… Beaucoup de descriptions sans intérêt.
Je n’ai pas du tout aimé ce livre …. un salmigondis de personnages qu’on a du mal à identifier !
Très ennuyeux … j’ai décroché au bout de 80 pages !!!
I M-P
C’est vrai, la lecture de ce livre hors du commun demande parfois un petit effort de compréhension pour replacer les personnages dans le temps et l’espace, mais alors quelle récompense ! Bohème, artiste, non conformiste,
un peu de folie douce pour accepter le monde qui l’entoure, nous découvrons par la parole écrite de l’un de ses membres tous les bonheurs et malheurs de cette famille à la fois attachante et déconcertante.
Et pour citer une phrase du livre » Une femme qui boite, un homme en boite….. » et tout s’emboîte…
la note!
Avec une écriture fluide,Christophe BOLTANSKI, grand reporter, nous raconte, avec amour, l’histoire de sa famille Russe , juive, qui avait fui Odessa au début du 20e siècle pour émigrer en France….
L’histoire de cette famille soudée qui vécut dans le provisoire perpétuel de leur univers refermé sur lui-même se développe particulièrement autour de son grand père, médecin pointé du doigt par l’antisémitisme virulent qui régnait avant,pendant et après la première guerre mondiale et de sa grand-mère handicapée, deux personnages dignes,courageux et secrets…
Un livre profond et poignant.
C’est vrai qu’il n’est pas facile de rentrer dans ce récit, mais cela vaut le coup de persévérer : l’histoire de la famille Boltanski est particulière, avec cette femme souffrante mais toujours debout, pilier de la famille, mais qui, à mon sens l’empêche de s’épanouir.
Pas accroché du tout.
J’abandonne. Je trouve ce livre embrouillé, trop de petits passages qui changent sans savoir qui on va parler. Fatiguant. De plus, on ne parle pas d’une famille, on parle de quelques personnes, mais il y a de grands absents, Anne ou David, par exemple.
Il y a quelques belles pages sur la guerre, j’admire Myriam, mais malgré tout, trop de pages qui ne servent à rien ou qui délaient au delà de l’intérêt (à mon avis, bien sur).
L’auteur évoque ses grands-parents en organisant son récit autour de l’hôtel particulier où ceux-ci ont vécu, chaque chapitre recevant le nom d’une pièce, le tout étant explicitement conçu comme un Cluedo. Le nœud central est constitué par un espace dérobé, une cache, où le grand-père s’est caché pendant la guerre ce qui lui a permis de survivre et d’engendrer un de ses fils, en restant auprès de sa femme.
Certes les personnalités des deux grands-parents, et celles de la famille toute entière, sont originales et fortes, mais cette saga familiale, si elle est passionnante pour son auteur, l’est peu pour le lecteur. Ce dernier est parfois un peu « oublié en route » puisqu’il faut découvrir, et cela prend parfois plusieurs centaines de pages, qui sont les membres de la famille les uns par rapport aux autres. J’ai cherché, en vain, un arbre généalogique, avant que les choses ne s’éclaircissent pour moi à la fin du livre. Et puis, n’est pas Perrec qui veut et la construction autour du lieu de vie est bien laborieuse. Je me suis donc ennuyée. J’ai juste très envie de relire La vie mode d’emploi.
J ai beaucoup aimé , quelle famille ,je connaissais déjà Christian le fils artiste , la matriarche qui domine son monde ,la famille toujours groupée mème pour aller acheter des chaussures à la grand mère ! j ai bien ri mais aussi des vies pas ordinaires ,des histoires poignantes , des anti conformistes , trés vivant!
Certes, la construction du livre surprend au début.
Mais l’idée de raconter l’histoire d’une famille en dédiant un chapitre à chacune des pièces de leur hôtel particulier m’a beaucoup séduite.
Je dis de même pour leur saga : l’immigration, puis la guerre, la traque des juifs ont marqué l’évolution particulière mais intéressante de cette famille hors pair, aux personnages hauts en couleur.
C’est un livre que je recommande et que j’ai envie de relire.
Madeleine
Un très bon art de la description, mais je me suis quand même profondément ennuyé ! Cette mode de raconter l’histoire de sa famille traduit t’elle un manque d’imagination des auteurs ? Le mélange des personnages et des époques n’arrange pas les choses. Finalement c’est sur internet que j’ai appris qui étaient les Boltanski !
Cette histoire familiale a le parti-pris du décousu. Sans souci de chronologie, se succèdent les descriptions de moments de vie, d’impressions, de souvenirs, tantôt d’un personnage, tantôt de l’autre. Cette description de la famille si elle n’est pas sans charme, nous fait perdre constamment les quelques repères que nous avons pu mémorisés. Une lecture assez difficile.
La lecture n’est pas facile, un arbre généalogique nous aurait aidés. On les perd, on les retrouve, ils sont agglomérés au point de perdre leur individualité pourtant ils ont tous une très forte personnalité, même la maison.
Je comprends mieux les installations de C. Boltanski. J’aimerais en savoir plus sur Jean-Elie et Anne.
Le caractère et la démarche de Mère-Grand sont inoubliables. J’imagine Etienne dans sa cache sous le plancher, la famille au-dessus . Je n’oublierai pas ce livre donc, malgré la difficulté, merci la BO.
Je suis entrée dans ce livre sans problème !!!
Bien aimé son côté décousu, insolite, ce côté juif aussi qui manie l’humour et la dérision…et cette famille déjantée…Evidemment, on se pose des questions sur les absents, Luc surtout et sur Christian dont je comprends mieux les « installations »… Quel drôle d’univers « légèrement concentrationnaire » quand même et sans doute quelque peu inquiétant… Bravo à la BO de l’avoir choisi !
Le personnage de la grand-mère est très attachant, quelle personnalité énergique, rebelle systématique, certains passages sont amusants (les voyages en voiture dans laquelle le enfants s’entassent), mais le livre est vraiment trop long et en devient rasoir !
Intérêt très mince. Livre sauvé par la dérision et l’humour juif.