SNYDER Carrie – Gallimard
Que cherchent donc ces jeunes gens en enlevant Aganetha Smart, 104 ans, de sa maison de retraite ? La vieille dame est invitée à raconter ses exploits sportifs, et dans les méandres de sa mémoire ressurgit sa jeunesse enfuie, mais surtout sa médaille d’or chèrement acquise lors des JO de 1928. Une histoire poignante qui a touché le Comité par sa façon originale d’évoquer la place des femmes dans les compétitions sportives. Pas encore gagné…
J’ai beaucoup aimé ce livre, ma première lecture de la biliothèque orange!. Il aborde pleins de sujets à travers les souvenirs de Aganetha, heroïne très attachante. Pas sûre que la médaille d’or et la place des femmes dans la competittion soient les thèmes principaux… le thème de la course à pied est abordé de façon légère, non envahissante pour ceux que ce sujet ne passionne pas.
Voici la biographie d’une Canadienne, championne olympique de course en 1928. Le point de vue est rétrospectif, du haut des 104 ans de l’héroïne. La vieille femme se montre d’abord très drôle dans sa description de la réalité, mais cette verve se perd en route. Restent les flash-backs (compliqués car ils remontent à des époques diverses, abordées de façon non chronologiques) qui permettent de suivre le destin d’une sportive au début du XXème. Le tout s’essouffle un peu, c’est le cas de le dire, sur la longueur car s’y ajoute une histoire sentimentale et une histoire d’amitié. La seconde aurait suffit et aurait évité quelques poncifs sur l’attitude des hommes. En lisant les remerciements, on s’aperçoit que tout est fiction, alors que le personnage semblait sorti directement de la réalité. C’est donc bien ficelé, non sans échapper à quelques leçons de vie professées à coup de « on ». Très anglo-saxon.
Dans un style direct et naturel, Carrie SNYDER nous raconte presque chaque moment de la vie d’Aganetha SMART , une canadienne devenue centenaire qui a eu son heure de gloire en gagnant un titre de course à pied aux jeux olympiques de 1928.
Toute sa vie Aganetha brulera d’un désir d’être mise à l’épreuve, un goût pour l’extrême et en même temps une incapacité de comprendre à l’avance les conséquences de ses actes car on ne commande pas à un rêve , pas plus qu’on ne commande à la vie surtout dans un pays ou, au début du vingtième siècle, la femme n’a pas encore trouvé sa place dans cette société canadienne très puritaine.
Ce livre se lit très facilement
Oui, je trouve moi aussi que la course à pied et la médaille d’or du 800 metres aux jeux olympiques ne sont pas le theme principal du livre; petit regret surtout avec la belle couverture qui nous oriente fortement dans ce sens. Plutot un récit sur la place des femmes dans les années 1920 jusqu’a nos jours et… des secrets de famille liés à une absence de communication énorme entre les membres de cette famille fortement frappée par la mort.
Le sujet de ce livre aurait été de grand intérêt s’il ne s’était pas perdu dans des méandres de flash back très tortueux et sans réelle chronologie. D’autant plus, qu’à part pour la place de la femme dans le sport, je ne suis pas arrivée à mettre un peu d’ordre dans la partie « biographie », (quelle est la nécessité d’avoir tout ce passage sur le fait d’avoir ce bébé, partie inutile à mon avis, sauf pour arriver à donner un semblant de fin au livre). Dommage d’avoir crée, aussi fin pas très jolie (jalousie de Glad ?) à l’amitié des deux coureuses, cela les a « rabaissé » : n’y a-t-il dans le sport que des relations d’intérêt…. En bref, trop psycho pour moi
Carry est bien la seule qui sorte de ce livre sans essoufflement.
J’ai cru qu’Aganétha Smart était réélle et que je lisais sa biographie ( romancée)
Malgré la photo prometteuse de la couverture , les jeux olympiques de 1928 ne sont qu’effleurés .
Il y a tromperie sur la marchandise, tout cela noyé dans une abondante sauce avec même un fantome pour la pimenter.
Dès que l’on a compris ce passage dans chaque chapitre du présent au passé, l’histoire de cette athlète devient vite passionnante. Sa vie se reconstitue, chapitre après chapitre, dans un ordre désordonné, mais chaque évocation du passé a une forte marque émotionnelle et nous fait vivre de plus en plus intensément ce personnage qui s’il n’est pas historique est malgré tout vivant et très attachant. Une très agréable lecture.
Les émotions du coureur de demi-fond, l’héroïne, sont très bien décrites mais hors mis cela, l’histoire est plutôt banale et déjà lue des dizaines de fois ! Pour compliquer la lecture, l’auteur nous égare dans les souvenirs du passé et du présent de l’héroïne en compliquant à souhait la compréhension de l’histoire.
Même ressenti.
J’ai lu ce livre jusqu’à la fin car je voulais connaître le pourquoi de l’enlèvement. mais je n’ai pas vraiment vibré. Décevant.
2ème fausse biographie de l’année. Livre décevant, brouillon à dessein, compliqué dans l’écriture et la temporalité, et trop anglo-saxon à mon goût.
Pourquoi écrire simplement quand on peut tout compliquer? L’auteure aurait mieux fait de s’en tenir à sa nouvelle avec le même personnage. D’un fait intéressant, la place dans le sport de la femme dans les années 20, C.Snyder écrit un roman décousu, emberlificoté, trop long
Pourquoi ne pas nous donner à lire » Courir » de Echnoz qui est concis, bien écrit et français. J’en ai franchement assez de cette pseudo littérature anglo-saxonne, il y a de bons auteurs américains que vous semblez méconnaître. Regardez aussi du côté de la littérature italienne actuelle, il y a d’excellents romans.
Une abonnée pas contente du tout