Difficile d’aimer ce livre qui présente plusieurs faiblesses:
– Style : maîtrise imparfaite des temps. Passage incongru de la narration à la première personne à une narrateur extérieur ce qui ruine le projet même du livre qui était d’adopter le point de vue de l’héroïne.
– Contenu : une série de clichés sur le moyen-âge qui est comme désincarné à force d’être peu évoqué. La dimension mystique est également à peine effleurée, elle aurait pu être au centre du livre.
Et puis, pour un récit portant sur le moyen âge il manque la faconde nécessaire à la description de cette époque, … ces petits chapitres entrecoupés qui ne permettent à aucun moment au récit de prendre son envol, quel massacre.
Mieux vaut lire Les Etoiles de Compostelle de Vincenot, sans compter que le livre de Vincenot est , lui, plein de joie de vivre.
Etrange, cette légende moyen-âgeuse…On se laisse prendre, malgré la confusion des faits, des sentiments, de la religiosité -reflet de l’époque – . Un style agréable adapté à l’époque, mais pas caricatural. Bref , une bonne lecture.
Difficile d’aimer ce livre qui présente plusieurs faiblesses:
– Style : maîtrise imparfaite des temps. Passage incongru de la narration à la première personne à une narrateur extérieur ce qui ruine le projet même du livre qui était d’adopter le point de vue de l’héroïne.
– Contenu : une série de clichés sur le moyen-âge qui est comme désincarné à force d’être peu évoqué. La dimension mystique est également à peine effleurée, elle aurait pu être au centre du livre.
Et puis, pour un récit portant sur le moyen âge il manque la faconde nécessaire à la description de cette époque, … ces petits chapitres entrecoupés qui ne permettent à aucun moment au récit de prendre son envol, quel massacre.
Mieux vaut lire Les Etoiles de Compostelle de Vincenot, sans compter que le livre de Vincenot est , lui, plein de joie de vivre.
Roman historique, 12ème siècle, les croisades, Philippe Auguste, les Seigneurs, les serfs, le mysticisme, la poésie et la cruauté du Moyen-âge, Esclarmonde la recluse volontaire, nous offre tout cela à travers sa fenestrelle.
Livre fort, épicé même, mais quel:le richesse !
Le calcul de l
Livre que j’ai beaucoup aimé. Le personnage principal est très touchant et l’histoire très originale. Ce roman a eu le prix goncourt des lycéens 2011, cela m’a surpris que des lycéens élisent ce livre un peu lent à mon avis pour eux mais tant mieux !
Et surtout lisez « le coeur cousu », premier roman de Carole Martinez…Ce livre est formidable, réellement magique, une histoire de femmes dont on ne peut se décrocher…Un livre qui nous reste dans le coeur longtemps après l’avoir lu..
Comme Denise, la note moyenne de 2 me laisse perplexe..Ce n’est pas la moyenne des notes ci dessus… est ce la moyenne du comité de lecture? dans tous les cas, je suis très surprise par la sévérité de la note moyenne, sévérité que j’ai remarquée sur d’autres livres que toutes les lectrices (et moi) avaient beaucoup aimé?
Excessivement bien écrit et très poétique donc attachant bien que la légende imaginée par l’auteur soit particulièrement cruelle et dénonce l’obscurantisme désespérant du Moyen Age et l’emprise étouffante des Religieux à l’époque.
Les croyances et les superstitions broyaient les pauvres humains en leur ôtant tout discernement;
Je crois qu’il ne faut pas attendre de ce livre une description minutieuse et rigoureuse du moyen age ou des croisades. ce n’est ni un roman historique encore moins une étude sociologique. Il faut se laisser emporter par cette histoire étrange et pleine de mystères (de la foi, de l’amour, de la vie même !). Très belle évocation de l’amour sous toutes ses formes : maternel, paternel, charnel, l’amour de Dieu. Je comprends que l’on puisse avoir du mal à suivre le personnage dans son récit, mais si l’on s’y laisse prendre on n’oublie pas de sitôt les murmures de la recluse !
Pour ma part, je suis heureuse de voir que les lycéens aiment ce genre de livre. Certes, on peut critiquer mais à moment là, autant prendre la peine de réecrire soi-même le livre, ça pourrait être intéressant.Le sujet est original, et je vois qu’il ne laisse pas indifférent ….si j’étais auteur, j’en serais déjà largement heureuse !….
Cette lecture poétique n’a pas réussi à surmonter l’horreur que m’a inspirée cette histoire. Il n’y ai question que de caractères violents, d’hypocrisie et de meurtres. C’était le lot de l’époque? je ne conserve que le plaisir du narratif et de la poésie générale.
un conte magnifique, violent mais aussi plein de finesse et d’une rare sensibilité, on s’évade grâce à une très belle écriture. J’ai beaucoup aimé toute cette origninalité mais je comprends ceux qui n’accrochent pas…
Livre envoûtant ! moi aussi je me suis laissée portée même s’il est déconcertant mais au moins ce livre nous permet de retrouver le pouvoir de l’écriture pour nous entrainer ailleurs , …
Cela n’est plus si courant et suis heureuse de savoir qu’il a été plébiscité par les lycéens!
Roman intéressant malgré la difficulté d’accepter qu’une gamine du Moyen Age puisse avoir cette maturité… avec des réflexions tout à fait hors du commun pour l’époque et les conditions de vie des filles. De lecture facile.
J’avais lu « Le coeur cousu » du même auteur il y a quelques mois et l’avait trouvé pas mal mais sans plus. « Du domaine des murmures » m’a encore moins convaincue et je pense que le style de Carole Martinez n’est tout simplement pas pour moi. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de tenter un jour une nouvelle lecture de cette auteure.
« Je connais le poids des choses, je connais la force de l’amour et la torture des morts lentes. L’amour revient ensuite dans le souvenir et l’on mange sur leurs tombes pour calmer les défunts, mais l’agonie est un calvaire pour ceux qui sont contraints d’y assister et surtout quand l’amour s’y mêle. Devenir un poids pour ceux que j’ai portés en ma chair, dans mes bras, dans mon coeur, serait la pire des fins. Oui, mieux vaut partir avant, mieux vaut ne pas durer si longtemps. »
Je n’étais pas du tout attirée par ce sujet mais une fois le livre commencé, j’ai beaucoup aimé ce livre pour les raisons évoquées dans les critiques précédentes.
La foi, l’histoire et le Moyen-Age sont très mal traités dans ce roman. Comment croire cette histoire abracadabrante où, sous prétexte de poésie, l’auteur survole cette époque dans laquelle, il me semble, la femme occupait une place importante.
fabuleux roman vécu en 1117 merveilleuse écriture, l’histoire des superstitions autour d’une église catholique aussi folle que triomphante, les croisades, l’invraisemblable tyrannie des prêtres. Difficile de s’y retrouver. J’admire le courage des lycéens qui ont couronné ce roman merveilleux. Merci la bibliothèque orange de nous avoir offert un si talentueux écrivain francophone ! -5-
beau roman qui m’a transporté dans ce moyen-age imaginé mais pas si éloigné de nous avec ses « politiques »qui suivent la rumeur publique et ne dénoncent pas les « mensonges » car ils y sont engagés et ne veulent pas perdre la face.
Moi, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre . J’ai été transportée, passionnée par ce conte que j’ai trouvé bien original. J’en ai beaucoup aimé l’écriture aussi. Un grand merci à la BO de m’avoir fait découvrir ce livre. Un grand plaisir de lecture ! Et tant mieux si les lycéens l’ont aimé aussi, cela me donne une âme de lycéenne 🙂
Je fais partie des lecteurs qui n’ont pas du tout apprécié ce roman, invraisemblable, glauque et malsain, et dont l’écriture n’a rien d’exceptionnel ! J’ai cherché en vain un intérêt ; au moins l’ouvrage ne laisse personne indifférent !
Je me suis laissée porter par cette belle histoire; certes un peu dure, mais tellement bien écrite.C’est un conte… C’est tellement rare de pouvoir ainsi lire simplement, juste pour le bonheur de lire…. et puis, je connais la Loue et Mouthier Haute-Pierre …
Le début m’a amusée, mais lorsque la recluse vit la croisade ça devient impossible.
Le carcan des superstitions des non-dits tout cela est toujours actuel mais je n’avais pas envie de le lire de cette manière.
Très belle écriture, traitement un peu fantaisiste du Moyen Age, belle histoire inhabituelle.. l’auteure a de l’avenir. ….je note 4 …… mais surtout, parlez moi d’ivresse du pouvoir! Je suis surprise du peu de remarques sur la psychologie de l’héroïne. Elle a l’âme d’un dictateur, et en utilise les outils de mensonges, d’influence, de contrôle.Tout semble teinté non pas de mysticisme médiéval mais d’orgueil, . S’isoler pour mieux contrôler. Tout devient un outil servant à la construction de la gloire d’Esclarmonde. (symbole : la construction de sa cellule dans le domaine de son père ; sinon, elle serait partie rejoindre un ordre médiéval dans un couvent déjà construit, où elle aurait été anonyme).Elle ne se retire pas du monde pour devenir une sainte mais pour garder le contrôle de sa vie et de ceux qui l’entourent. Et lorsqu’elle devient une sainte pour la foule locale, elle n’y croit pas elle-même. mais elle en aime la gloire.
Une des raisons du prix Goncourt des jeunes : elle ressemble en un sens beaucoup aux personnages principaux des livres pour grands adolescents Elle a un pouvoir inhabituel pour sa condition et son âge, jusqu’au moment où cela devient un livre d’adulte par l’obligation de silence et le désenchantement de la réalité.
Une recluse en plein XIIIe siècle, on rencontre peu ce genre d’héroïne ! Et l’auteur est assez bien renseignée sur le sujet, même si certaines scènes peuvent paraître invraisemblables (mais c’est de la fiction !…).
Moi, j’ai beaucoup aimé, mais le livre de Carole Martinez que je préfère reste « Le coeur cousu » que je vous recommande.
Écriture remarquable. Excellente évocation des croisades. Imagination débordante.
Difficile d’aimer ce livre qui présente plusieurs faiblesses:
– Style : maîtrise imparfaite des temps. Passage incongru de la narration à la première personne à une narrateur extérieur ce qui ruine le projet même du livre qui était d’adopter le point de vue de l’héroïne.
– Contenu : une série de clichés sur le moyen-âge qui est comme désincarné à force d’être peu évoqué. La dimension mystique est également à peine effleurée, elle aurait pu être au centre du livre.
Et puis, pour un récit portant sur le moyen âge il manque la faconde nécessaire à la description de cette époque, … ces petits chapitres entrecoupés qui ne permettent à aucun moment au récit de prendre son envol, quel massacre.
Mieux vaut lire Les Etoiles de Compostelle de Vincenot, sans compter que le livre de Vincenot est , lui, plein de joie de vivre.
Etrange, cette légende moyen-âgeuse…On se laisse prendre, malgré la confusion des faits, des sentiments, de la religiosité -reflet de l’époque – . Un style agréable adapté à l’époque, mais pas caricatural. Bref , une bonne lecture.
conte assez troublant qui m’a mis un peu mal à l’aise. tres belle ecriture malgré tout.
Difficile d’aimer ce livre qui présente plusieurs faiblesses:
– Style : maîtrise imparfaite des temps. Passage incongru de la narration à la première personne à une narrateur extérieur ce qui ruine le projet même du livre qui était d’adopter le point de vue de l’héroïne.
– Contenu : une série de clichés sur le moyen-âge qui est comme désincarné à force d’être peu évoqué. La dimension mystique est également à peine effleurée, elle aurait pu être au centre du livre.
Et puis, pour un récit portant sur le moyen âge il manque la faconde nécessaire à la description de cette époque, … ces petits chapitres entrecoupés qui ne permettent à aucun moment au récit de prendre son envol, quel massacre.
Mieux vaut lire Les Etoiles de Compostelle de Vincenot, sans compter que le livre de Vincenot est , lui, plein de joie de vivre.
Bonne écriture mais je me suis lassée de l’histoire trop complexe et tellement éloignée de ce que j’aime.Je n’ai pas terminé. Dommage !
Roman historique, 12ème siècle, les croisades, Philippe Auguste, les Seigneurs, les serfs, le mysticisme, la poésie et la cruauté du Moyen-âge, Esclarmonde la recluse volontaire, nous offre tout cela à travers sa fenestrelle.
Livre fort, épicé même, mais quel:le richesse !
Le calcul de l
suite avec excuses ; le calcul de la moyenne me laisse perplexe.
Très beau livre qui nous transporte au Moyen Age., très belle écriture.
Livre que j’ai beaucoup aimé. Le personnage principal est très touchant et l’histoire très originale. Ce roman a eu le prix goncourt des lycéens 2011, cela m’a surpris que des lycéens élisent ce livre un peu lent à mon avis pour eux mais tant mieux !
Et surtout lisez « le coeur cousu », premier roman de Carole Martinez…Ce livre est formidable, réellement magique, une histoire de femmes dont on ne peut se décrocher…Un livre qui nous reste dans le coeur longtemps après l’avoir lu..
Comme Denise, la note moyenne de 2 me laisse perplexe..Ce n’est pas la moyenne des notes ci dessus… est ce la moyenne du comité de lecture? dans tous les cas, je suis très surprise par la sévérité de la note moyenne, sévérité que j’ai remarquée sur d’autres livres que toutes les lectrices (et moi) avaient beaucoup aimé?
Excessivement bien écrit et très poétique donc attachant bien que la légende imaginée par l’auteur soit particulièrement cruelle et dénonce l’obscurantisme désespérant du Moyen Age et l’emprise étouffante des Religieux à l’époque.
Les croyances et les superstitions broyaient les pauvres humains en leur ôtant tout discernement;
Je crois qu’il ne faut pas attendre de ce livre une description minutieuse et rigoureuse du moyen age ou des croisades. ce n’est ni un roman historique encore moins une étude sociologique. Il faut se laisser emporter par cette histoire étrange et pleine de mystères (de la foi, de l’amour, de la vie même !). Très belle évocation de l’amour sous toutes ses formes : maternel, paternel, charnel, l’amour de Dieu. Je comprends que l’on puisse avoir du mal à suivre le personnage dans son récit, mais si l’on s’y laisse prendre on n’oublie pas de sitôt les murmures de la recluse !
Pour ma part, je suis heureuse de voir que les lycéens aiment ce genre de livre. Certes, on peut critiquer mais à moment là, autant prendre la peine de réecrire soi-même le livre, ça pourrait être intéressant.Le sujet est original, et je vois qu’il ne laisse pas indifférent ….si j’étais auteur, j’en serais déjà largement heureuse !….
Cette lecture poétique n’a pas réussi à surmonter l’horreur que m’a inspirée cette histoire. Il n’y ai question que de caractères violents, d’hypocrisie et de meurtres. C’était le lot de l’époque? je ne conserve que le plaisir du narratif et de la poésie générale.
un conte magnifique, violent mais aussi plein de finesse et d’une rare sensibilité, on s’évade grâce à une très belle écriture. J’ai beaucoup aimé toute cette origninalité mais je comprends ceux qui n’accrochent pas…
Livre envoûtant ! moi aussi je me suis laissée portée même s’il est déconcertant mais au moins ce livre nous permet de retrouver le pouvoir de l’écriture pour nous entrainer ailleurs , …
Cela n’est plus si courant et suis heureuse de savoir qu’il a été plébiscité par les lycéens!
Roman intéressant malgré la difficulté d’accepter qu’une gamine du Moyen Age puisse avoir cette maturité… avec des réflexions tout à fait hors du commun pour l’époque et les conditions de vie des filles. De lecture facile.
Un joli conte médiéval, à co,templer comme une enluminure.
D’accord avec Elisabeth. Moi j’ai tout simplement trouvé l’écriture extrêmement arrogante et l’histoire peut crédible.
J’avais lu « Le coeur cousu » du même auteur il y a quelques mois et l’avait trouvé pas mal mais sans plus. « Du domaine des murmures » m’a encore moins convaincue et je pense que le style de Carole Martinez n’est tout simplement pas pour moi. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de tenter un jour une nouvelle lecture de cette auteure.
« Je connais le poids des choses, je connais la force de l’amour et la torture des morts lentes. L’amour revient ensuite dans le souvenir et l’on mange sur leurs tombes pour calmer les défunts, mais l’agonie est un calvaire pour ceux qui sont contraints d’y assister et surtout quand l’amour s’y mêle. Devenir un poids pour ceux que j’ai portés en ma chair, dans mes bras, dans mon coeur, serait la pire des fins. Oui, mieux vaut partir avant, mieux vaut ne pas durer si longtemps. »
Je n’étais pas du tout attirée par ce sujet mais une fois le livre commencé, j’ai beaucoup aimé ce livre pour les raisons évoquées dans les critiques précédentes.
La foi, l’histoire et le Moyen-Age sont très mal traités dans ce roman. Comment croire cette histoire abracadabrante où, sous prétexte de poésie, l’auteur survole cette époque dans laquelle, il me semble, la femme occupait une place importante.
Lhistoire est confuse et l ecriture aussi ce qui ne m a pas passionnee ; tres moyen.
fabuleux roman vécu en 1117 merveilleuse écriture, l’histoire des superstitions autour d’une église catholique aussi folle que triomphante, les croisades, l’invraisemblable tyrannie des prêtres. Difficile de s’y retrouver. J’admire le courage des lycéens qui ont couronné ce roman merveilleux. Merci la bibliothèque orange de nous avoir offert un si talentueux écrivain francophone ! -5-
beau roman qui m’a transporté dans ce moyen-age imaginé mais pas si éloigné de nous avec ses « politiques »qui suivent la rumeur publique et ne dénoncent pas les « mensonges » car ils y sont engagés et ne veulent pas perdre la face.
Moi, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre . J’ai été transportée, passionnée par ce conte que j’ai trouvé bien original. J’en ai beaucoup aimé l’écriture aussi. Un grand merci à la BO de m’avoir fait découvrir ce livre. Un grand plaisir de lecture ! Et tant mieux si les lycéens l’ont aimé aussi, cela me donne une âme de lycéenne 🙂
Totalement d’accord avec vous.
Je fais partie des lecteurs qui n’ont pas du tout apprécié ce roman, invraisemblable, glauque et malsain, et dont l’écriture n’a rien d’exceptionnel ! J’ai cherché en vain un intérêt ; au moins l’ouvrage ne laisse personne indifférent !
Fascinant conte médiéval ! quelle imagination et quel talent littéraire !
Bravo au comité de lecture »d’oser » de tels romans …
Je me suis laissée porter par cette belle histoire; certes un peu dure, mais tellement bien écrite.C’est un conte… C’est tellement rare de pouvoir ainsi lire simplement, juste pour le bonheur de lire…. et puis, je connais la Loue et Mouthier Haute-Pierre …
D’accord aved Christine, quel ennui, quelle invraisenblance. Ce n’est pas l’image que j’ai des femmes au Moyen-Age. Me suis-je trompée ?
Le début m’a amusée, mais lorsque la recluse vit la croisade ça devient impossible.
Le carcan des superstitions des non-dits tout cela est toujours actuel mais je n’avais pas envie de le lire de cette manière.
Très belle écriture, traitement un peu fantaisiste du Moyen Age, belle histoire inhabituelle.. l’auteure a de l’avenir. ….je note 4 …… mais surtout, parlez moi d’ivresse du pouvoir! Je suis surprise du peu de remarques sur la psychologie de l’héroïne. Elle a l’âme d’un dictateur, et en utilise les outils de mensonges, d’influence, de contrôle.Tout semble teinté non pas de mysticisme médiéval mais d’orgueil, . S’isoler pour mieux contrôler. Tout devient un outil servant à la construction de la gloire d’Esclarmonde. (symbole : la construction de sa cellule dans le domaine de son père ; sinon, elle serait partie rejoindre un ordre médiéval dans un couvent déjà construit, où elle aurait été anonyme).Elle ne se retire pas du monde pour devenir une sainte mais pour garder le contrôle de sa vie et de ceux qui l’entourent. Et lorsqu’elle devient une sainte pour la foule locale, elle n’y croit pas elle-même. mais elle en aime la gloire.
Une des raisons du prix Goncourt des jeunes : elle ressemble en un sens beaucoup aux personnages principaux des livres pour grands adolescents Elle a un pouvoir inhabituel pour sa condition et son âge, jusqu’au moment où cela devient un livre d’adulte par l’obligation de silence et le désenchantement de la réalité.
Cheminement intérieur fabuleux d’ une jeune recluse volontaire qui fuit le monde du moyen âge pour aimer DIEU.
UN BIJOUX .
Une recluse en plein XIIIe siècle, on rencontre peu ce genre d’héroïne ! Et l’auteur est assez bien renseignée sur le sujet, même si certaines scènes peuvent paraître invraisemblables (mais c’est de la fiction !…).
Moi, j’ai beaucoup aimé, mais le livre de Carole Martinez que je préfère reste « Le coeur cousu » que je vous recommande.