Devouchki
V. REMIZOV
Victor Remizov – Belfond
Il y a une vierge folle qui ne l’est plus, et une vierge sage qui va tenter de le rester. Les cousines Nastia et Katia sont aussi dissemblables qu’on peut l’être, mais c’est ensemble qu’elles quittent leur Sibérie natale pour tenter leur chance à Moscou. Elles vont vivre la précarité, l’amour, l’amitié, la trahison.
Glauque ! même la fin ne rattrape rien . noté1
C’est long, très long. C’est très lent aussi. J’ai abandonné à la page sans aucun regret .
Hormis la description de la vie dans un village de la Sibérie profonde et dans la capitale où cohabitent deux classes sociales bien différentes, tout le reste des 400 pages de ce roman est à peu près au niveau de la collection Arlequin. Seul avantage, il se lit assez facilement, c’est l’unique raison de ma note 3.
Un récit bien écrit mais très moyen pour le reste.
Note 3
Un peu trop long, bien écrit et décrit, avec toujours ce fol “optimisme” russe. 3
C’est un peu long et la fin est vraiment “A l’eau de rose” !
Mais ça se lit très facilement.
Note : 3
Hou la la ! Malheureusement dès la dixième ligne : « …contemplait dans le ciel le duvet automnal des nuages mouchetés… » cela laisse présager un style d’écriture vraiment poussif ! Je ne pense pas que la traduction soit en cause. L’histoire de la vie à Moscou de ces deux gamines, l’une très délurée et l’autre plutôt « sainte-nitouche » n’a aucun intérêt. C’est du roman de gare qui, dans le cadre de la vie moscovite assez bien évoquée, décrit les tribulations amoureuses de ses deux héroïnes mais comme le reconnais l’auteur (page 248) Tout le monde peut écrire un premier roman. Le deuxième, c’est plus compliqué ! Je n’ai pas lu son premier roman qui a été largement encensé par la critique mais celui-ci est décevant.
Note 2
Deux cousines de la campagne sibérienne partent à Moscou pour y gagner leur vie. L’une des jeunes filles est vertueuse et belle, l’autre est jolie, mais vulgaire et calculatrice.
La suite est un roman à l’eau de rose centré sur la belle et vertueuse à laquelle il arrive le pire et le meilleur, la cousine ne servant, par ses comportements honteux, que de faire-valoir. Happy end avec retour au pays – loin des perditions de la grande ville – des deux jeunes femmes, enceintes.
Outre la trame du récit, l’écriture de ce roman est également de bas étage. Par exemple page 287 : « les lourds vaporettos (…) soulevant une vague à leur proue, comme des fers à repasser. » Tant d’inspiration !
Le seul intérêt de ce livre est son contexte russe : le contraste entre la vie moscovite et celle d’une petite ville de Sibérie, la dureté de ce que vivent les gens au quotidien, le froid, l’alcool omniprésent. Instructif.
Moi aussi j’ai mis 2.
Roman a l’eau de rose!! Note 2.