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Deux coréennes
P. JIHYUN, SEH-LIN

Park Jihyun & Seh-Linn – Buchet-Chastel

Quand une Coréenne du Sud prend la plume pour raconter une Coréenne du Nord, cela donne un témoignage de première main sur la vie concentrationnaire imposée par la dynastie des Kim à tout leur peuple, contraignant les familles à la fuite vers la Chine. Un récit saisissant.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

16 thoughts on “Deux coréennes”

  1. Bam

    livre très bien écrit et interessant ! On est bien en France!!!

    1. Françoise

      Je ne comprenais pas pourquoi les gens de ce pays ne se récoltaient pas et bien maintenant je sais livre vraiment très intéressant.

  2. Malinconi Bernadette

    Moi aussi je trouve que nous sommes TRÈS bien en France .Livre intéressant .

  3. Martine

    C’est surtout une coréenne qui parle, l’autre retransmet
    Livre interessant

  4. Marie L.

    En 2012 nous avons eu l’excellent “Vies ordinaires en Corée du Nord”. Une vraie découverte. Seuls quelques chapitres de “Deux Coréennes” peuvent rivaliser avec le livre de Barbara Demick. Le reste est moyen, l’auteur hésitant entre la distance et le très personnel. Pour justifier le titre, quelques chapitres donnent la parole à Seh-lynn. Mais cette constuction est bancale, car elle n’est pas un dialogue comme aurait pu le faire espérer le titre, juste une juxtaposition très artificielle.

  5. Suzanne Cohen-Blane

    Comme tout le monde n’a pas eu la chance de lire “Vies ordinaires en Coree du Nord”, et pour beaucoup d’entre nous qui ne savons presque rien de la vie quotidienne en Coree du Nord, j’ai devore ce livre qui ne m’a pas decu d’aucune maniere. Ce livre a gagne d’etre ecrit par une Coreenne et et il livre une vie en Coree du Nord qui est inpensable de privations et de lavage de cerveau. Le contenu de ce livre est, pour moi, beaucoup plus important que sa construction ou soit-disant “manque de dialogue” avec l’autre. Pour moi, le silence de Seh-lynn est plus revelateur que son intervention. Elle ne peut qu’ecouter devant tellement de privations et de souffrances subies par sa con-citoyenne du Nord.

  6. Conseil

    Un peuple uni autour d’un leader adoré et de son armée et une capitale moderne avec ces grattes ciels, Pyong Yang sont les traditionnelles images du mensonge d’état diffusés par la dictature nord-coréenne. Jihyun Park donne sa vérité bien différente. Elle témoigne de la misère quotidienne dans laquelle chacun est réduit à l’état de simple individu. Tout est programmé dès la naissance : son rang social qui le favorisera, le pénalisera ou le rejettera, une doctrine qui le formatera. Il ne peut pas y échapper. Cet individu ne doit surtout pas penser, partager, critiquer, il doit se méfier de l’autre voire de sa propre famille… dont la sienne qui n’hésitera pas à la vendre pour traverser la frontière sino-coréenne et se retrouver dans un autre enfer, la Chine.
    Le récit manque parfois de précisions comme si elle voulait oublier un peu son passé et se protéger.
    Une incohérence à la fin de ce récit : de Pékin, elle traverse la frontière de la Mongolie mais prend l’avion à Pékin pour rejoindre l’Angleterre sous le contrôle des Nations Unis (?). Si j’ai fait erreur, je n’hésiterai pas à faire mon… autocritique.

  7. Kty

    Permet de voir, se rendre compte de la vie en Corée du Nord, des contraintes, règles, lavage de cerveau, délation, déchéance, survie avec tout ce que cela implique pour cette survie, ainsi que du rôle joué par les pays environnant. Du rôle de l’URSS dans le soutien puis la chute provoquant leur famine. Des relations avec la Chine les accueillants pour mieux les exploiter et en faire des esclaves. Puis “reconstruction” en témoignant et azec la rencontre de l’amour dans sa fuite. L’écriture est celle de Seh-Lynn, sud coréenne, d’une retranscription du récit oral de Jihyum Park, nord coréenne, en français, avec quelques réflexions de Seh-Lyn quant à son ressenti quant à la différence de sa perception et du vécu de Jihyum park. Cela peut paraître moins littéraire et plus fade qu’un dialogue, mais en même temps cela renforce le côté -je témoigne de ce que j’ai vécu- qui ne demande aucune contradiction à celle, qui devient témoin de cette vie inimaginable de l’autre côté de la frontière et qui nous même nous laisse abasourdi d’avoir vécu “à côté de cela”

  8. Vero 73

    Merci de nous ouvrir les yeux sur cette Corée du Nord
    Bien mal connue. Plus Le livre avance plus la vie se complique.
    Quelle force de caractère pour supporter l’insupportable . Note 5

  9. Elisabeth BERGERON

    En 2012, la bibliothèque orange avait mis dans son circuit Vies ordinaires en Corée du Nord (Nothing to envy : ordinary lives in north Corea) de Barbara Demick. Le procédé était différent : après avoir interviewé pendant des années des Coréens du Nord réfugiés en Corée du Sud, l’auteur avait écrit une sorte de roman qui faisait se croiser plusieurs histoires de vies fictives et directement nourries des expériences entendues par Barbara Demick. Son ouvrage dressait un portrait saisissant du pays, particulièrement bien écrit.
    Ici c’est le témoignage d’une femme qui raconte toute la partie de sa vie qui s’est déroulée en Corée du Nord, jusqu’à ce qu’elle arrive finalement à s’en échapper. Elle est interviewée par une autre Coréenne, une Coréenne du Sud, qui, aussi concernée et bouleversée par ce qu’elle entend, transcrit et met en forme. En étant aussi personnel le récit place l’affect au centre du récit. D’un côté c’est essentiel parce que c’est ce que Jihyun a vécu, dans toute son horreur, et d’un autre côté cela limite la portée du texte qui est d’abord le récit d’une vie dramatique ce qui restreint la perspective.
    Curieusement la fiction de Barbara Demick était autrement plus efficace pour saisir la réalité de la Corée du Nord que le témoignage de Jihyun Park. Si bien que l’objet même du livre qui est explicité comme « informer le reste du monde » ( cf. page 8) ne me semble pas atteint.

  10. Poque

    On ne peut pas rester insensible à ce terrible récit. On est même tenté quelquefois de se dire qu’elle exagère et pourtant il faut bien reconnaître que c’est le seul témoignage que nous avons de la vie quotidienne dans ce pays soumis à une dictature totalitaire.

  11. Thomas CLERMIDY

    Récit terrifiant sur la vie en Corée du Nord. Ouvrage admirable qui forge l’humilité et qui nous fait dire que l’on est bien chez nous. On apprend beaucoup de choses malheureuses sur la vie dans ce pays. Note 4.

  12. Michel78

    Inimaginable et ahurissant, ce récit, véridique, de la vie de la population nord-coréenne vraisemblablement encore de nos jours. Le destin de l’héroïne qui se raconte à une journaliste sud-coréenne est tout l’intérêt de ce livre dont l’écriture est assez moyenne; la fin est un peu bâclée et manque de précision. On retrouve aussi la trame d’un autre livre sélectionné cette année : LA FILLE AU SOURIRE DE PERLE qui interroge sur la destinée de ces universitaires asiatiques : mélange de méritocratie et de volonté ?
    Note 4

  13. Vienne

    Extraordinaire, ce récit est magnifique bien écrit qui fait découvrir un pays épouvantable sans humanité.

  14. Avila

    Deux Coréennes –Editions Buchet – Chastel 2019
    Jihyun Park et Seh-Lynn
    Un plongeon, tête en bas, vers cet univers inconcevable pour nous occidentaux, malgré tous les aléas des pays sous-developpés, comme le nôtre – le Brésil. Si, si le Brésil est un pays de l´occident – (il y en a qui doutent, de la même manière que j´ai eu du mal à faire comprendre, à mes collègues français, que moi j´étais (aussi) américain, lors de mon séjour là-bas ! )
    Un apprentissage, le vrai, de tout ce que l´idéologie outrancière peut provoquer chez tous les peuples, fragilisés par une ignorance imposée.
    Deux Coréennes est l´histoire d´une coréenne du Nord, racontée para une coréenne du Sud. Ce qui les unis c´est la foi, l´espoir, qu´un jour les deux Corées puissent devenir une seule nation.
    Aux « temps présents » cela paraît un pari perdu et pourtant! – qui se souvient de l´URSS à la fin des années 1980?
    Dans cet ouvrage, incontournable pour les bonnes consciences occidentales, on apprend que l´on peut mourir par inanition (de faim), encore de nos jours.
    Un hargne fâcheuse qui impose une soumission, des plus démunis ,aux humeurs des tortionnaires, chapeautés par un regime criminel et illégitime.
    Il faut y avoir été pour s´en rendre compte ou alors lire « Deux coréennes » pour, devant un miroir, pouvoir affimer, en parodiant Saint- Ex, le mal qui est fait à leurs citoyens, aucun animal ne le ferait.
    Un livre pour réfléchir sur l´âme humaine, l´abordant par son coté le plus sombre, celui de la barbarie!
    Incontournable.
    AVILA – Campinas – Brésil

  15. Nathalie78

    Passionnant. Et d’autant plus émouvant que c’est une Coréenne du Sud qui reçoit le récit d’une Coréenne du Nord. Livre à offrir.
    Note 5.

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