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De pierre et d’os
B. COURNUT

B̩reng̬re Cournut РLe Tripode

La banquise se fend et sépare une jeune Inuit du reste de sa famille. Son père a juste le temps de lui lancer une peau d’ours et un harpon pour lui donner une chance de survie dans ce milieu si hostile. Elle doit se mettre en marche… Un livre plein de charme et de poésie, avec des pages saisissantes sur la maternité et la mort. A savourer au chaud.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

16 thoughts on “De pierre et d’os”

  1. Elisabeth Bergeron

    L’auteur a décroché un financement du Muséum national d’histoire naturelle et de la région Ile de France (voir page 223 – 1ère page du cahier de photographies) ce qui lui a permis de passer un an dans des archives et de pondre ce qui n’est ni un travail scientifique ni une Å“uvre littéraire, tout juste un mauvais roman sur les Eskimos où on s’ennuie beaucoup quand on ne sursaute pas en lisant des phrases comme (page 183) : « Morte peu après son accouchement, d’une raison qu’on ne connaît pas, la femme du frère de Pukajaak l’avait laissée face à une grande responsabilité. »
    J’ai cherché des éléments sur Bérengère Cournut et appris qu’elle avait fait des études pendant … 18 ans. La France est riche !

  2. Marie-Agnès

    Apoutsiak pour les grands. Ce livre m’a ramené à mon enfance et au livre de Paul Émile Victor paru aux éditions du père Castor. Mais il n’en a ni le charme, ni l’intérêt . J’ai abandonné après cent pages.

  3. PETIT POUPON

    C’est un roman. Il nous maintient en haleine, avec des longueurs certes, mais quelles vies !
    A lire bien au chaud comme vous nous le conseillez. J’ai passé un bon moment et repensé aux récits de Paul Emile Victor, le grand spécialiste de ces peuples de l’extrème Nord.(Je n’ai pas trouvé les 18 ans d’études de l’auteur )
    J’ai mis 4

  4. Marie-Odile de Bellefon

    lecture un peu lente en effet et parfois on s’ennuie mais en même temps les inuits ont une vie très différente des occidentaux .
    Du coup ,j’ai retrouvé un “Terre Sauvage de 2013 sur eux :leur société est en pleine mutation ,les hommes ont du mal à poursuivre leur activités traditionnelles,ils partent chasser en motoneige par exemple ,plus en traineaux ,les femmes s’en sortent mieux .Et tous s’attachent à transmettre leur culture à la jeune génération.
    Ce roman a le mérite de nous plonger et nous informer sur une civilisation qu’on connaît peu

  5. Korinn

    à regarder sur la chaine internet à la flèche rouge (dont le nom commence par you et fini par tube)
    “Nanook of the North” de Robert Flaherty
    si l’on veut parfaire et compléter sa culture perso 😉
    lecture parfois “difficile” par les longueurs , sinon, bel élan poétique
    un lexique aurait été bienvenu pour expliquer les termes Inuits.

    note 3

  6. Poque

    Ambiance pour le moins étrange que celle de ce roman. Il nous semble être revenus quelques siècles en arrière avec ce monde peuplé d’esprits, de chamanes aux pouvoirs supranormaux et d’êtres fabuleux sortant de la glace ou de la mer. Cependant c’est avant tout l’histoire d’un peuple vivant ou plutôt survivant dans un monde où les seules ressources sont la chasse et la pêche. Il faut assimiler tout cela pour tenter de comprendre cette lutte incessante de l’héroïne pour subsister et avant tout pour exister.
    Il en reste malgré tout une lecture assez difficile à aborder. Note : 3

  7. Anne Dumontier

    Assez original, et bien intéressant de se plonger dans le monde des Inuit avec leur croyances chamaniques. Il y a de la poésie. J’ai bien aimé les chants. Lecture qui nous fait bien voyager !
    Je mets un 4.

  8. Anne

    Poésie, froid et dépaysement, que demander de plus en période de confinement forcé ! 4

  9. Michel78

    Roman très original. Avec une écriture poétique et aux mots largement empruntés à la langue locale, l’auteure en se glissant dans la peau d’une jeune inuïte fait œuvre d’ethnographe confirmée. Son héroïne erre dans l’immensité glaciale arctique, se débat pour vivre, hantée par les esprits et nombreuses croyances chamaniques de son peuple. La recherche de nourriture est omniprésente dans cette vie…mais jamais je ne pourrais partager un repas avec elle !
    Note 4
    mais Elizabeth a raison:beaucoup de chance pour de nombreux chercheurs de vivre en France pour être subventionné pour ce qui est leur hobbit !

  10. Kty

    Superbe écriture, rythmée, métaphorique, imagée, poétique qui transporte dans un ailleurs qui inscrit notre humanité dans un tout, dans l’universalité. Fil conducteur : vie d’une femme inuit, survie, identité, place, responsabilité, culture inuit, tissage humanité, nature , animaux, rituels, esprits. Note 5

  11. Geneviève RITZENTHALER

    Intéressant et surprenant mais parfois ennuyeux…
    Quelle vie difficile à imaginer…le froid, la recherche constante de nourriture, les animaux souvent hostiles, la nature grandiose et puis une langue poétique mais quelquefois incompréhensible…
    Je suppose que depuis les années 20 (?), la vie des Inuit a été complètement bouleversée. Que reste-t-il de leur identité…et de leurs coutumes ???
    Doit-on le regretter ?

  12. Laëtitia

    Une vraie pépite qui nous apprend de façon très poétique la rudesse de la vie des femmes inuits.
    J’ai beaucoup aimé, notamment les poèmes.
    Magie, chamanisme, mort et vie…
    Note 4

  13. SIBILLE Christine

    Ce roman, riche de photos en n/b, introduit dans un monde qui va disparaître, le grand Nord.
    Les conditions de survie et de nourriture nous seraient insurmontables.
    Avec un rythme lent, nous traversons les saisons de lumière et de nuit grâce à Uqsuralik. Le style est à l’image du peuple Inuit, dépouillé, très sobre, et pourtant bien vivant.
    Narration, poèmes et chants scandent cette épopée exceptionnelle, si loin et si proche de nous.
    C’est une découverte sans prix d’un monde qui n’a que la nature comme moyen de subsistance. Note 5

  14. Vienne

    Une vie de glace bien difficile et cependant poétique.

  15. Conseil

    Roman ethnographique à travers le quotidien d’une Inuit. Pour les Inuits, c’est tout simplement le respect de la nature et l’utilisation optimale de ses ressources et le chamanisme pour accéder à ses ancêtres et transmettre leurs pouvoirs dès la naissance. Et malgré la dureté de la vie, il y a aussi des moments de joie. Et nous, survivrions-nous et que ferions-nous dans cet univers glacé avec notre logique cartésienne ?

  16. Brigitte DUBOIS

    Livre très intéressant, passionnant. On découvre le quotidien des Inuits, leur respect de la nature. Ils écoutent tous les bruits offerts par la nature. Ils s’adaptent aux saisons, se transmettent leurs connaissances, leurs pouvoirs. La vie est dure mais ils acceptent et sont heureux. Quelques longueurs mais qu’on oublie vite. Ils vivent de chasse et cueillette, la vie des premiers hommes sur terre. Note 5

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