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Ceux qui partent
J. BONAMEUR

Jeanne Benameur – Actes Sud

Les passagers du bateau qui accoste en cette année 1910 à Ellis Island ont des rêves plein la tête. Fuyant une vie de misère et de cauchemar ou simplement désireux de changer de cap, ils s’apprêtent à débarquer. Et puis à terre, il y a Andrew, un jeune New-Yorkais dont la famille a fait ce voyage il y a plusieurs générations. Fasciné, il prend des photos…

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

13 thoughts on “Ceux qui partent”

  1. Thomas CLERMIDY

    Plusieurs personnes se retrouvent à Ellis Island et nouent une amitié. Un beau roman bien écrit, passionnant du début à la fin.

  2. Poque

    En un jour, du matin au matin suivant, en un lieu, Ellis Island, une seule action accomplie, l’arrivée des migrants. Nous sommes pratiquement dans une tragédie classique où les personnages en viennent à se croiser, à s’aimer, à se quitter, chacun d’eux trouvant au bout de ces vingt-quatre heures un nouveau sens à sa vie. À travers ce récit, nombre des problèmes de l’émigration sont abordés. Pourquoi émigre-t-on ? La diversité des personnages permet la diversité des réponses. Qu’attend-on du pays d’accueil ? Là aussi beaucoup de réponses diverses. Et puis toujours la nostalgie du pays d’origine, les paysages, les traditions, les vivants et les morts qu’on y a laissés. Et au milieu de tout ça, une brochette de personnages tous aussi attachants l’un que l’autre. Note : 4

  3. Michel78

    Ou plutôt ceux qui arrivent sur Ellis Island, la porte d’entrée vers un avenir que certains redoutent, que d’autres attendent. On peut apprécier la belle écriture dont l’auteure se délecte mais que c’est lent. Il faut s’accrocher pour se laisser prendre aux caractères de tous les personnages habilement reliés les uns aux autres. Il y a quand même beaucoup de redites pour arriver à une fin un peu bâclée.
    Note 3

  4. Sylvie Tours

    Très beau roman qui m’a beaucoup plu par l’analyse des personnages et l’écriture ciselée. Et l’idée suivante: nous américains, émigrés depuis plusieurs générations aux États-Unis, quel sort réservons nous aux nouveaux arrivants dans notre pays ?
    Note:5

  5. Sandrine

    C’est un roman magnifique, d’une écriture très poétique. Une fine description des émotions des personnages, de leur sensualité et de leur sensibilité.
    A recommander !

  6. Pascale Baratay

    Jeanne Benameur excelle à fouiller les coeurs et les âmes de ses personnages qui s’exilent, par nécessité ou par choix. Il y est question de géographie mais aussi d’exil intérieur, “d’exil de soi”, de ruptures et de liberté, de musique et de couleurs, de mort et de renaissance, c’est un très beau roman (j’ai donné 4).

  7. Servanetje

    A contre-courant des commentaires précédents, j’ai abandonné en cours de route. La thématique est intéressante, passionnante même, mais le style est, pour moi, imbuvable. L’écriture au présent, les phrases courtes, la lenteur du développement, de nombreuses répétitions… et peut-être trop de personnages et de trajectoires de vie en font un ouvrage pesant. Déçue…

  8. Elisabeth BERGERON

    Des immigrants arrivent aux États-Unis et passent leur première nuit à Ellis Island. C’est l’occasion d’une lente galerie de portraits reliés de façon bien factice par cette unité de temps et de lieu. On s’ennuie dès la page 50 par défaut d’intrigue et à cause de ces phrases vaguement générales qui sont censées évoquer de la Vie.

  9. Avila

    CEUX QUI PARTENT – Actes Sud 2019
    Jeanne BENAMEUR

    « Les voyagent forment la jeunesse » ai-je beaucoup entendu, dans mon adolescence, moi qui ai dû partir aussi, loin, très loin. Dans ce contexte, apprentissage est synonyme d´expérience, plutôt que cumul de connaissances.
    « Ceux qui partent », le livre, ce sont des instantanés ou des lambeaux de vies dont le point de rencontre se situe dans la minuscule Ellis Island, en regard de la Liberté, la statue, au large du Hudson, le fleuve, qui enveloppe Manhattan, à New York.
    À la manière des pièces du thêatre classique du XVIIème siècle, l´auteure, a fait le choix de limiter l´action de son roman, et dans l´espace (Ellis Island avec quelques brèves échappées sur Manhattan) et dans le temps (tout se passe en 24 heures).
    Un père et sa fille, italiens bien nantis, qui ont laissé derrière, leur belle maison au nord de la botte, une dame, seule survivante d´un massacre en Arménie, deux fillettes qui viennent d´on ne sait où, un groupe de tsiganes. Tous se retrouvent au débarquement d´un paquebot venu de l´est. À terre, le romantique Andrew, fils d´immigrant, qui se cherche dans les chichés des photographies, sur lequels il essaie de fixer le regard de toutes ces bonnes gens venues d´ailleurs, avant même qu´elles ne soient admises par les autorités du pays.
    Confinés dans une île, à quelques kilomètres du coeur de Manhattan, ils sont soumis à une via crucis, histoire de difficulter l´admission de nouveaux venus en Amérique, puisque à ce moment-là, 1910, les autorités trouvent qu´il y en a déjà assez. C´est donc un filtrage humiliant et inhumain qui les attend, eux qui ont déjà subi les agrures d´une traversée de plusieurs jours, la plupart d´entre eux entassés dans les dortoirs étoufants et insalubres du paquebot.
    Le chassé-croisé interminable entre personnages, accentué par les limitations géografiques et temporelles imposées par l´écrivain, rendent le suivi complexe et la compréhension cahotique, alors que l´on aurait pu faire plus simples. Le lecteur est pris dans un tourbillon d´événements, comme si le bateau était encore au large, sous l´effet d´un ouragan, à balloter ses passagers qui, tout à coup, décident de se mettre à l`oeuvre et ainsi réaliser tout ce qu´ils auraient évité pendant le voyage. Ainsi, l´italien râle de manière abrupte auprès du responsable du bureau des frontières, tous les jeunes tombent amoureux, des couplent s´accouplent, des promesses de mariage ont lieu et surtout, beaucoup de trahisons sont révélées, réelles et imaginaires, avec force détails.
    Pour un écrivain confirmé j´ai trouvé bien trop de répetitions (habiter, dans son sens secondaire, apparaît au moins trois fois, en deux pages), le choix de la limitation de l´action en 24 heures, alors qu´une bonne partie des événements aurait pu avoir lieu, en mer, bien plus attrayant que sur le dur ciment d´une île-prison, entre autres.
    Edité par Actes Sud on se sent tenté d´aller voir à la page qui vient ensuite et…on fini para lire le livre en entier!
    Avila – Campinas – Brésil.

  10. lize Bazet

    même analyse que ci-dessus (Elisabeth Bergeron..)je ne rajoute rien

  11. B. Rattet

    C’est un livre admirablement ecrit, et que je voulais vraiment aimer. Mais comme beaucoup de lecteurs, j’ai fini par m’ennuyer!
    Dommage…

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