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Ce qu’il reste de nos rêves
F. VASSEUR

Flore Vasseur – Equateurs

Flore Vasseur, dans une écriture comme saisie par l’urgence, nous ouvre à Internet en nous racontant l’histoire de ce jeune homme fragile et précoce, insupportable et magnifique, qui a engagé une terrible croisade pour imposer la gratuité du Net. L’administration américaine ne le toléra pas. N’oubliez pas son nom, Aaron Swartz.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

13 thoughts on “Ce qu’il reste de nos rêves”

  1. Michel78

    C’est vraiment un livre pour initié ! On ne comprend pas de qui on parle et qui écrit -très mal- à la première personne. Heureusement que Wikipedia (dont le personnage principal fut un précurseur !) est là ; et c’est finalement beaucoup plus intéressant d’y lire ce qui ai dit de ce fondu d’Internet qui à participer très jeune au développement du web, persécuté par la justice américaine qui le poursuivait comme lanceur d’alerte et hacker. On y apprend aussi que l’auteure est en réalité son éditrice ! Malheureusement cela n’en a pas fait une écrivaine.
    Note 1

    1. Jean Collardey

      parfaitement d’accord aussi .A la limite de la lisibilité. Note 1

  2. leblois jacqueline

    Parfaitement d’accord avec l’avis ci-dessus…

  3. Anne Burger

    Le fil de l’histoire est difficile à suivre mais cet ouvrage nous permet de découvrir les précurseurs d’internet.

  4. Anna

    L’auteure part sur les traces de ce jeune génie américain de l’informatique mort trop tôt , et c’est un récit passionnant
    Mais effectivement difficile à lire car le style ressortit davantage au journalisme .qu’ à la littérature. Flash backs, réflexions personnelles et retours introspectifs ne simplifient pas la lecture.
    N’étant pas une spécialiste du Net, j’aurais apprécié quelques notes bas de pages supplémentaires. Heureusement’ ma tablette n’est jamais loin…

  5. Conseil

    Flore Vasseur a écrit ce livre comme un road book sur les traces d’un très, très tôt surdoué autodidacte du codage informatique et précurseur idéaliste pour ouvrir le total libre accès à la connaissance via internet: Aaron Swartz. Elle adopte à travers des témoignages et ses lieux de vie parfois un style romanesque en particulier dans les derniers chapitres pour évoquer son destin hors norme et sa personnalité « je vis dans ma bulle informatique » (ouvert à l’internet mais fermé sur lui-même). Ce livre pose aussi la question : doit-on communiquer ou révéler tout ? Où commence et où s’arrête l’accès libre de tous documents? Oui, pour les publications scientifiques, c’est la réponse pour des travaux financés par des agences publics (aux USA), mais pour les autres ?

  6. Marie-Hélène

    https://www.youtube.com/watch?v=5nz2sfNRtQk
    Voici le lien pour aller écouter l’interview de Flore Vasseur sur TV5MONDE. Le journaliste pose les bonnes questions.
    Je me permets donc de vous conseiller d’aller sur YOUTUBE avant de lire ce livre, ce sera beaucoup plus facile ensuite.

  7. Elisabeth BERGERON

    Jusqu’à la page 80 je n’ai rien compris : Quel était l’objet du livre ? Que voulaient dire ces phrases ? Et pourquoi tant de violence dans ces affirmations péremptoires successives ?
    Ensuite, je me suis beaucoup ennuyée car, au delà du récit de la vie d’une jeune geek génial – bien peu intéressante puisqu’elle se passe avant tout derrière un écran – le contenu est très mince et se résume à : avec l’invention d’internet certains ont cru que le réseau serait synonyme d’accès à la connaissance pour tous mais ce n’est pas l’usage qu’en font la plupart des gens et surtout l’argent mène le monde ; les nouvelles technologies sont un moyen de plus pour les puissants de prendre le pouvoir politique et, au niveau individuel, de s’emparer des esprits au nom du profit.

    Que l’argent mène le monde rien de nouveau : Charles Quint n’a du son élection qu’au fait que le banquier Jacob Fugger avait choisi de lui prêter à lui – plutôt qu’à François 1er – les fonds nécessaires à acheter ses électeurs, c’était en 1519. Que la technologie, même la plus exceptionnelle, soit dévoyée et mise au service d’intérêts douteux, rien de nouveau. Einstein l’a bien expérimenté quand l’atome a permis de réduire significativement le coût qu’allait représenter la fin des combats au Japon par le lancement de deux bombes atomiques, fruits directs de ses recherches.
    Le récit de cette désillusion face à internet est d’abord celui d’une illusion. Et une illusion comme celle-là naît de l’absence de culture historique notamment (problématique très américaine).
    Ceci pour le fond.

    Maintenant venons en au livre lui-même. D’abord l’auteur, sous couvert de raconter la vie de Aaron, évoque sa propre quête ce qu’elle finit par écrire page 286 : «  Comme Aaron , j’ai cherché les enclaves, les interstices. A entreprendre quelque chose que personne que personne n’avait réalisé. J’observe mes semblables « cliquer » l’abandon de leurs libertés et faire naufrage devant leurs écrans. Là aussi c’est tellement confus que cette subtile déduction du lecteur ne peut arriver que tardivement, même si quelques indices comme la visite à Jean d’Ormesson – quasiment incompréhensible – émergent de ci, de là.
    Ensuite cette lecture m’a amenée à comprendre pourquoi on insiste tant au collège sur l’usage des connecteurs, ces petits mots qui relient les autres mots : « parce que », « quand », « alors », … Quand ils n’y sont pas, le fil de la pensée est très très obscur et c’est d’autant plus le cas qu’ici la plupart des phrases n’ont pas de subordonnées. Si bien que les pronoms personnels renvoient à tel ou tel nom d’une phrase précédente qu’il faut donc découvrir. Alors on lit et relit deux phrases assez simples qui auraient juste eu besoin d’être reliées en utilisant les outils que la langue possède. Exemple page 149 : «  Le pôle Nord approche, je commence à dire n’importe quoi. Bonne mère, Susan me couvre. » ou page 167 : «  Il veut toucher tout le monde mais n’avoir à faire à quiconque. Il cherche le regard de l’autre et, féroce, n’entend s’y soumettre. » Sans parler des incorrections de vocabulaire comme page 137 : « Pour une rare fois Aaron consentit à ses devoirs et raconta le genèse du web. » ou page 244/245 : «  Il collabore au département des crimes électronique et se reporte directement au FBI. »
    On peut facilement de ce galimatias déduire que l’auteur a beaucoup pensé en anglais et que cela transparaît dans son usage du français, certes, mais la juxtaposition de mots et de phrases n’a jamais été de l’écriture, de même que la juxtaposition d’aliments, comme dans un hamburger, n’a jamais été de la cuisine.

    La fin est un peu plus prenante, avec notamment le voyage en bus à travers l’Amérique (pages 282 à 287). Il a d’ailleurs peu de rapport avec Aaron puisqu’on apprend ensuite, par son frère, qu’il n’y aimait que la solitude. Le regard que l’auteur porte sur les voyageurs du bus est donc uniquement le sien – ce qui corrobore qu’elle parle dans cet ouvrage d’abord d’elle-même – mais il est percutant et pertinent. Enfin quelques phrases tout à fait claires achèvent le livre comme page 329 : «  Trump est notre production collective, la résultant de l’énorme entreprise d’atomisation sociale qu’est devenu Internet aux mais des intérêts privé. » A croire que la conclusion a été soignée après la longue débâcle du récit.

    Si internet était un rêve c’est que les rêves sont bien peu de choses. En tous cas c’est un rêve américain.

  8. Avila

    Ce qu´il reste de nos rêves – Flore VASSEUR
    Ed. Equateurs – 2019.

    Une manière différente de commenter un livre.
    MOI : « Bonjour Madame, je viens de terminer la lecture de votre « Ce qu´il reste de nos rêves » auquel j´ai eu accès grâce à la Bibliothèque Orange.
    J´avoue que je l´ai eu « en une bouchée » : un parcours impensable, avec un ´dénouement encore plus, à tous égards, ne se fait pas attendre.
    Ce génie du « code » au coeur forgé, au sein même de Liberalitas (la déesse romaine), par sa générosité, s´immole au calvaire de la démocratie où son martyr pourrait parler plus fort que tous ses discours d´activiste, pris par le stablishment pour de vains prêches.
    Oui, vous avez des fans au Brésil aussi.
    Merci.
    Avila

    « Merci beaucoup pour votre message qui me fait très plaisir et me touche.
    À bientôt. »
    Flore Vasseur

    Flore VASSEUR est une écrivaine très active dans les mouvements contre la situation des minorités, notamment les immigrés. D´ailleurs l´image en arrière plan de la photo de son profil sur Facebook est de l´ancienne « jungle du Pas de Calais », au nort de la France, aujourd´hui désactivée.

    Avila – Campinas Brésil

  9. Anne

    Ecriture précipitée, selon l’habitude de cette dame. Néanmoins, si on réussit à faire abstraction de cette frénésie, la vie de ce jeune homme ne manque pas d’intérêt. Finalement, revenir à la plume et au papier ne serait peut-être pas si mal, encore que derrière le papier il y a les papetiers et les fonds d’investissement….

  10. Poque

    Un récit qui accumule comme à plaisir les noms de lieux, de personnages et d’applications informatiques, le plus souvent en anglais. De plus, beaucoup d’anglicismes se glissent aussi dans un texte où la langue française est quelquefois fort maltraitée. Résultat : une lecture difficile qui fait perdre tout l’intérêt que l’on pourrait porter au personnage et à ses idées. Note : 2

  11. Thomas CLERMIDY

    La vie d’Aron SCHWARTZ, génie du web qui critiqua l’administration américaine. Le thème est intéressant. On apprend beaucoup de choses sur ce jeune prodige lanceur d’alertes citoyennes. Le style, lui, laisse par contre à désirer. C’est vraiment écrit dans un mauvais style journalistique. Dommage car le sujet et son traitement sont intéressants. Note 3.

  12. Kty

    c’est un sujet auquel je ne comprends pas grand chose et j’ai failli abandonner rapidement la lecture. Pourtant j’ai poursuivi cette écriture rythmée, frénétique et l’ai lu comme un polar sans chercher à comprendre les multiples références

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