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Botaniste
M. JEANSON, C. FAUVE

M. Jeanson & C. Fauve – Grasset

Le narrateur, responsable de l’herbier au Muséum d’histoire naturelle, nous fait partager sa passion du vert. Il relate les aventures de ses prédécesseurs qui, au péril de leur vie, ont parcouru la planète à la recherche de végétaux inconnus afin de les recenser. Il nous sensibilise intelligemment aux dangers de la mondialisation du vivant et de notre impact sur la planète. Un livre drôle et érudit.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

11 thoughts on “Botaniste”

  1. lise bazet

    pas de commentaire? moi j’ai aimé,beaucoup, peut-être parce qu’au fait des sujets abordés

  2. Conseil

    J’ai lu ce livre comme un carnet de voyages dont l’Herbier du Muséum National d’Histoire Naturel de Paris et ses contributeurs et autres savants connus ou inconnus sont la source florale depuis le XVIIIéme siècle. Dommage que les auteurs n’aient pas illustré leurs écrits de planches de l’Herbier et de photos. Heureusement, l’Herbier est accessible via internet pour visualiser ces végétaux décrits dans ce texte plein de touches poétiques sur la nature. Un passage anecdotique (page 148) à propos des échanges commerciaux avec la Chine au XVIIIéme siècle mais toujours d’actualité 400 ans plus tard : « Les commerçants européens se retrouvent très vite dans une situation sans issue : la balance commerciale penche irrésistiblement vers l’est. »

  3. Kty

    Lecture commencée sans grande conviction mais j’ai vite été happée par la façon dont l’auteur tricote entre sa vie à lui, la présentation de plantes et les différents personnages qui ont à travers les siècles semés la connaissance de ce monde végétal. Le tout avec humour et poésie, belle écriture sensible, iIl nous fait découvrir tout un monde Puis un peu de lassitude par cet abondance de personnages, de termes savants.

  4. Elisabeth BERGERON

    Aidé par une journaliste, un botaniste se lance dans l’écriture d’un livre dont il dit «  (…) [il] me fut si difficile à écrire, j’ignorais par quel bout le prendre. « (page 76) Et bien, pour le lecteur c’est pareil ou plutôt pire. Sauf sin on se complaît dans le parallèle entre la structure en strates diverses de l’œuvre et ce qu’il y décrit de lieux comme l’Herbier – avant rénovation – ou son bureau, cette compilation maladroite ne me semble pas servir son sujet… qui n’est explicité que page 213 «  (…) faire des phrases simples et […] décrire, simplement décrire, la nature, voilà pourtant le rôle d botaniste. » Moi j’aurais commencé par là et si on veut de la simplicité, elle n’est pas ici et en particulier pas dans la façon dont ce livre est écrit. Revenons à la phrase ci-dessus où la place de la virgule nuit à la compréhension même de celle-ci.
    Il me semble que face au discours par nature foisonnant du botaniste passionné, la journaliste n’a pas joué son rôle de simplification, justement. Que ce soit la structure, la phrase, ou le mot tout est inutilement compliqué, imprécis voire illisible … comme le mot hétéroclisme (page 94). On se demande même pourquoi le scientifique a eu recours a une autre plume.
    Ceci sans avoir encore évoqué la quatrième de couverture qi constitue, à elle seule, une trahison par rapport aux propos et au message du botaniste. Alors qu’il réfute le terme même de biodiversité (page 210) qu’il qualifie de fourre-tout de la pensée contemporaine, la quatrième de couverture comporte juste en son milieu la phrase « un botaniste ne se contente pas de recenser la biodiversité. »
    La deuxième phrase de cette même quatrième de couverture est la suivante : «  il faut être un peu fou, ou conscient des dangers qui pèsent sur notre planète pour la parcourir sans relâche et tenter de rassembler dans le plus grand Herbier du monde … » D’abord Marc Jeanson indique clairement que le rôle qu’a aujourd’hui la botanique dans la documentation des évolutions de la nature est un apport complémentaire et fortuit. Par ailleurs il apparaît nettement que nombre de botanistes n’ont pas parcouru la surface du globe et que pour ceux qui l’ont fait cela n’a pas non plus été « sans relâche » …
    Il faut libérer les propos, les sujets, les personnes de la plume castratrice et partiale des journalistes et hommes de communication de tous poils.
    Dommage. Le sujet méritait un art de conteur, … un écrivain, un vrai.

  5. Vero 73

    J ai bcp aime ce récit écrit avec simplicité sur un fond de grande érudition,
    J ai aime cet esprit curieux , déterminé et modeste du chercheur.
    Encore une belle découverte !

  6. Anne

    Poésie et grande culture (sans jeu de mot) ne font peut-être pas un grand écrivain mais est-ce si important quand on réussit à capter l’attention du lecteur ? Fascinant appel à picorer l’Herbier sur Internet. 5

  7. Dominique Besnard

    En lisant ce livre avec mon smartphone, j’ai pu allier les photos et dessins des lieux, des hommes et des plantes au texte. Ce fut un magnifique voyage à travers le temps et l’espace. J’ai aimé ce palmier qui naît dans l’eau, ce botaniste aux cheveux verts et ses murs de plantes, la villa “les cédres” et ses jardins de rêve. Quel enchantement ! Et pas de leçon de morale, même “à l’heure de l’extinction du vivant” (p.213).

  8. Thomas CLERMIDY

    Marc JEANSON, directeur de l’Herbier du Jardin des Plantes, nous raconte avec brio et intérêt les espèces végétales de la planète. Je ne connais rien à la botanique mais j’ai trouvé cet essai très intéressant. Marc JEANSON sait raconter sa passion avec clarté. C’est bien écrit et on voyage à travers le Monde.

  9. Michel78

    A part visiter avec plaisir les jardins botaniques au cours de mes voyages, je ne m’intéressais pas trop à cette discipline. Grace à leur écriture très facile, les auteurs ont su nous intéresser en multipliant les anecdotes tant historiques que vécues au cours de leurs voyages. J’ai découvert l’Herbier national créé au XVIIIème siècle, le plus grand du monde, les vies d’Adanson et Linne, Poivre et le vol des graines de noix de muscade…
    Note 3

  10. Geneviève RITZENTHALER

    Ah, j’avais très envie de lire ce livre !!!
    Je suis une ancienne “botaniste” ! Je suis tombée dans les fs plantes à 16 ans en herborisant avec une de mes tantes…
    .Puis, pendant mes études de biologie, j’ai appris pendant plusieurs années lle nom des plantes dites sauvages, en latin et en français (le genre, l’espèce, la famille…etc) C’était “la systématique “(qui n’est plus enseignée) et nous compulsions la flore Bonnier, complexe et parfaitement illisible !!! (Nostalgie ??)
    J’ai dessiné et disséqué des fleurs, fait un magnifique herbier etc…Une vraie passion.
    Bon, alors, je dirais que le livre de Marc Jeanson est intéressant…mais je l’avoue, ces histoires de palmiers m’ont quand même passablement ennuyée…

    On a les passions qu’on peut ! J’aime les fleurs…et les noms latins si souvent poétiques.

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