Guy Ribes – Presses de la Cité
On en apprend de belles sur le marché de l’art en lisant le témoignage de Guy Ribes… Né dans une maison close, puis chassé par son père, il fait ses classes chez les soyeux de Lyon où Il apprend à peindre et dessiner. Et plus tard, c’est par hasard, sans même en avoir vraiment conscience qu’il accepte des commandes pour faire de faux tableaux de maîtres….Le livre nous a fasciné tant par ce qu’il révèle du marché de l’art que par le « professionnalisme » de ce faussaire de génie.
livre passionnant sur une personne au parcours vraiment atypique, doué dans son domaine.
Complétement d’accord avec Isabelle, à noter qu’un film documentaire de Jean-Luc Léon sort le 2 mars au cinéma
Livre intéressant qui pose une question importante sur la valeur d’une oeuvre …et sur la définition du mot « valeur »!
Livres intéressant, un homme de génie. Son parcours ne lui a pas donné l’occasion d’être lui-même. Espérons que la fin de sa vie l’aidera à s’épanouir dans la noblesse de sa vraie valeur.
Un grand artiste certes, mais je suis plus dubitative sur le personnage qui a cependant passé sa vie hors la loi (au sens strict de l’expression)
Un peu de réserve quant à la valeur littéraire de l’ouvrage
Encore une victime de son absence d’éducation morale ? Pourtant, il a rencontré une quantité de « pères de substitution » qui auraient dû l’alerter, mais le sens pratique et le gonflement de son compte en banque ont été les plus forts. Un copiste de génie cependant, à l’intelligence de l’oeuvre (des autres) très développée.
Passionnant, intéressant… nous apprenons beaucoup sur le milieu des œuvres d’art… pas toujours très sain !
Bien sûr il ne s’agit pas d’une œuvre littéraire mais d’un récit.
livre vraiment passionnant et……….on s’interroge sur ce qui fait la valeur d’une oeuvre d’art !!!! puisque meme les experts chevronnés se laissent abuser !!!!
Ce livre m’amusée, détendue, appris quantité de choses…et notamment à apprécier les bons peintres ! Quant au marché de l’art ???cela m’indiffère un peu : magouille et compagnie, comme dans beaucoup d ‘autres domaines !
Itinéraire et vision d’un brillant artiste qui a préféré copier en créant que seulement créer
La valeur d’une œuvre est elle dans le nom de son auteur ou bien dans le bonheur qu’elle apporte ?
Valeur des experts ? en art ? En économie ? En prédiction de toutes sortes ?
Ce livre relativise l’importance que se donnent beaucoup de nos experts et redonne toute sa valeur au bon sens .
C’est un remake de Mensonges et Vérités adapté à la peinture .
J’ai bien aimé , tout simplement.
Guy Ribes est vrai et génial.Il apporte par son génie un témoignage éclairant sur le marché de l’art.
Ses tableaux sont vraiment des oeuvres d’art incontestables. J’admire sa capacité de travail et sa capacité à transmettre ce qu’il sent;
Ci*-dessous quelques passages qu j’ai appréciés
-« le faut c’est la solitude
-à partir du moment où ils était touchés, ils se moquaient de savoir qui l’avait réellement fabriquée.r
– un faussaire ne laisse pas de trace. C’est son métier, sa souffrance et sa joie.
-une bonne peinture , c’st une peinture qui a une histoire.
–Il est facile de tricher en peinture. Il suffit de montrer aux gens ce qu’ils aiment
Félicitations aussi à Jean-Baptiste Péretié qui l’a aidé à rédiger ce livre
Aï aï aï, le marché de l’art se prend un bon coup.
Le lecteur s’amuse.
Choix parfait !
Bon , au début ce bouquin m’a amusée ,m’a un peu séduit .Quel parcours de faussaire…
Et puis j’ai rejeté ce livre vaguement écœurée,agacée.
Cet ouvrage était il nécessaire?
Je pense que Ribes méritera bientôt une exposition intitulée « Comment entrer dans la tête d’un autre (peintre) »
En accord avec Marie Claude et Bernadette je ne suis pas séduite par ce livre. Un bon article de journal suffirait et éviterait des redondances. Guy Ribes se veut sympathique mais il ne l’est pas. Il a mis ses dons au service de la tromperie et a ainsi participé aux abus du marché de l’art qu’il dénonce
Evidemment, ce n’est pas de la grande littérature! Mais quelle jubilation! Guy Ribes, faussaire génial, nous emporte dans son univers parallèle où il rencontre, utilise et est utilisé par des personnages hauts en couleur plus ou moins attachants, plus ou moins escrocs. Ou est le vrai et le faux dans tout ça? Peut être dans le prix que nous donnons aux oeuvres d’art qui peuvent nous apporter du bonheur.
Il y a des années j’ai lu un article journal sur Madame Claude qui décrivait la personne et son travail avec une sorte de fascination pour son habileté, pour la portée de l’entreprise, pour le milieu concerné. Cet article c’était comme du Zola, cela vous tenait à travers vos instincts les plus bas, les plus voyeurs et puis il y avait une sorte de ton justificateur latent qui faisait qu’on abordait tout cela sans aucun recul comme un tourbillon de faits et gestes se déroulant dans l’inaccessible jet set.
J’ai retrouvé des impressions semblables et l’une des phrases de l’introduction est révélatrice de cet état d’esprit manipulateur « Guy est le dernier dinosaure d’un monde où la peinture était une passion avant d’être un placement. » La logique devient donc : G Ribes défendait l’art que certains avaient dévoyé en faisant de son authenticité un critère marchand. Finalement lui seul était dans le vrai.
Quant au livre lui-même, c’est bien long. L’article de Paris Match à la hauteur duquel il se situe aurait au moins eu l’avantage d’être plus synthétique. Si je mets quand même 2 à ce livre c’est à cause des quelques réflexions sur l’art (la notion de faux pages 145 à 149 ou le choix entre séduire et créer qui qualifie l’artiste page 215).
Guy RIBES , issu d’une famille de rien, eu dès son plus jeune âge une soif d’apprendre presque impossible à épancher qui fit que sa vie fut un long apprentissage vers la perfection .
Le hasard voulut qu’il croise beaucoup de gens du monde de l’art qui lui ouvrirent l’esprit pour toujours.
Chacune de ces rencontres inopinées lui ont révélé à lui même ses immenses talents .
L’une d’elles, miraculeuse, fut avec un faussaire qui lui fit découvrir, par hasard, son goût pour la magie du faux .
Elle l’obligeait à partir à la recherche de l’âme du tableau pour gagner le combat de s’identifier au peintre qu’il copiait.
Ce livre est une leçon fascinante de psychologie de haut vol .
un proverbe provençal que je traduis dit : « n’est pas beau ce qui est beau, est beau ce qui plait »
tou le reste ne me semble que commerce, enfumage, arrangements entre experts, snobisme, etc…
j’ai trouvé ce livre bienvenu après tant d’ouvrages traitant de sujets durs.
Enfin un livre de type « bibliothèque orange » qui permet de découvrir un univers étrange. Ce travail de recherche pour peindre « à la manière de » est fascinant et le résultat laisse perplexe. bref très amusant à lire
Découverte d’un homme de génie, facile à lire et aperçu d’un sacré milieu!
C’est surtout un « plaidoyer pro-domo » pas très bien écrit. Ce qui sauve cet ouvrage est l’évocation d’une vie plutôt hors du commun si tant est qu’il n’y ait pas trop de « faux » pour embellir l’histoire !Même si j’en avais les moyens, après avoir lu ce livre, je crois que je réfléchirai à deux fois avant de fréquenter les galeries d’art.
Un récit intéressant mais qui a le défaut de pratiquement toutes les autobiographies : l’auteur a souvent la tentation d’embellir son rôle. On peut ainsi s’interroger sur le nombre d’œuvres réalisées, sur la réalité d’une vie dissolue au moment de son opulence qui n’interdit pas la continuité d’une production opulente elle aussi.
Nous ne sommes pas dans Ceci posé, l’aventure humaine du génial faussaire nous fait découvrir un aspect du monde de l’art : Art commerce, tableau placement destiné au coffre ou tableau émotion, réflexion.
Le fait de devoir se mettre dans la peau de Picasso, Dali … pour produire un beau faux, dit tout ce qu’un peintre met dans son tableau et que nous captons plus ou moins.
Correction : Nous ne sommes pas dans une oeuvre littéraire, Ceci… etc