En 2002, après 16 mois de marche à travers l’Iran, le Pakistan, l’Inde et le Népal, Rory Stewart essaie de traverser l’Afghanistan, mais son passeport lui est confisqué. Puis les Talibans lui refusent l’entrée. Enfin il y parvient mais se fait aussitôt arrêter et interroger sur ses intentions.
« j’ai l’intention de traverser l’Afghanistan à pied d’Hérat à Kaboul, je marche sur les traces de Babur, le premier empereur de l’Inde mongole. Je veux m’éloigner des routes » Ses lettres d’introduction le disent « pèlerin de la paix, s’intéressant à l’environnement, à l’anthropologie d’Hérat, spécialiste d’antiquités médiévales, écossais »
Il est tout cela doublé d’un bon narrateur, de courts chapitres qui nous donnent envie d’aller plus loin comme ce marcheur invétéré qui franchit les cols enneigés, couche à la dure, mange peu, va à la rencontre de ce peuple afghan.
Livre passionnant, au fil de sa marche, il sera accompagné par des hommes puis par le chien qui lui est offert et qu’il appellera Babur. Il sera reçu par des chefs de guerre, logé dans les mosquées, poursuivi, menacé. Il aura froid (neige) faim, sera malade, mais rien ne l’arrêtera sur sa route à la rencontre des hommes. Il nous présente ainsi un pays aux multiples facettes, ethniques, religieuses, politiques , des tribus vivants dans des vallées isolées au flan des montagnes, des trésors d’architecture, des bouddhas oubliés.
Bravo pour ce choix!
1. passionnant au début puis épuisant : l’arrivée de Babur (le chien, pas le roi) a coïncidé avec la fin de ma patience. Il faudrait aimer l’Afghanistan pour comprendre un traître mot à leurs amours ou haines. Comment ces hommes qui prient plusieurs heures par jour sans comprendre le sens des mots qu’ils prononcent arrivent-ils à s’entretuer sans états d’âme… machinalement !. Teigneux, j’ai poursuivi jusqu’à Kaboul. J’avais beaucoup à apprendre, il faudra que je m’y remette ! –4- tout de même.
J’ai aussi beaucoup aimé. Comme le dit l’éditeur, j’y ai trouvé « une véritable leçon d’écriture ». Un style d’une grande simplicité, un autre regard, un récit dense et magnifique.
Intéressant mais pesant…car finalement, pas grand chose n’apparaît de ses motivations. Comment faire un travail d’historien (ce que l’auteur semble être) si on ne rencontre que des gens inquiets de leur quotidien (et à juste titre), sans avenir ni passé et avec qui on n’a quand même pas grand chose à échanger… Le voyage pour le voyage, pourquoi pas ???
J’ai appris certaines choses sur la situation de l’Afghanistan à un moment donné, car je suppose que tout est de nouveau bouleversé avec le retour des Talibans…Quant à la situation des femmes, mieux vaut ne pas y penser.
Quelle notations drôles : réciter le Coran en arabe alors que ces gens n’en comprennent pas un seul mot…
La traduction, pour une fois, ne m’a pas paru excellente.
Je ne partage pas le concert de louanges ci-dessus.
Au bout du compte que cherche à faire et à prouver l’auteur ? Il a risqué sa vie 20 fois – et dans quel but ?
En dehors du fait que je n’irai pas passer mes vacances en Afhanistan (mais ça je le savais déjà) je n’ai pas retiré grand chose de cet ouvrage parfaitement inessentiel à mes yeux.
Un témoignage » de terrain » par un auteur érudit,intuitif,et d’une résistance physique et morale hors du commun. L’objectif pratique courageux de cette aventure risquée me semble être d’attirer l’attention sur l’inanité des interventions des organisations internationales et de nos armées dans ces régions du monde incontrôlables et d’une extraordinaire complexité. La règle de non intervention locale serait plus réaliste et moins dommageable.
De ce récit deux attitudes de l’auteur m’ont frappée :
1° cet aventurier pédestre ne doute pas un seul instant qu’obligatoirement les afghans doivent le recevoir et lui offrir gîte et couvert. Pour quelles raisons ? Est-ce qu’un afghan qui débarquerait en Écosse oserait demander l’hospitalité au premier écossais rencontré ? et s’il le faisait quelle réponse obtiendrait-il. Nous-mêmes, serions-nous disposés à recevoir un afghan inconnu chez nous?… En fait, il prétendait peut-être exercer le droit de gîte royal.
2° La froideur de cette personne envers les personnes qui l’ont accompagné dans les différentes étapes de son voyage est remarquable. Je vois là une utilisation tout à fait égoïste car elle ne montre aucun intérêt, tout au long de son récit, de savoir si ses « compagnons » de plusieurs kilomètres retournaient sains et saufs chez eux. Le plus important était son propre but à atteindre…le reste il s’en foutait… royalement.
Que cet esprit colonialiste est bien incrusté !!!…
Je partage donc l’opinion de xmg.
Et bien, je me situe entre les deux derniers commentaires. D’accord, totalement, avec Chantal. Je me faisais les mêmes réflexions hier en arrivant au bout du livre. L’auteur ne doute de rien et agit avec un égoïsme indécent chez ces gens « obligés » de le recevoir alors qu’ils n’ont rien le plus souvent….Quel enfant gâté ! (je me disais que les journalistes font la même chose pour -soit-disant- les besoins du métier, mettant leur vie en péril, celles de leurs accompagnants et celles des hommes qui vont tenter de les sauver, c’est d’une actualité sans nom (!). Mais j’ai aussi suivi avec intérêt le parcours historique de l’auteur sur les traces de ce Babour ….Lorsqu’on voit la richesse passée de ce pays, on ne peut s’empêcher de penser à toutes ces contrées dans lesquelles il n’y a plus rien (cf, Chingetti en Mauritanie ….). Pour finir avec de l’humour, dommage, le chien n’a pas survécu, il devenait vraiment sympa !!!!….
Livre magnifique qui fait réfléchir au sort de tout un pays… je trouve les critiques bien dures … qui aurait osé partir la bas à la rencontre des Afghans ?
Merci d’avoir sélectionné ce livre !
Rory Stewart est un ancien élève d’Eton, école privée britannique ultra chère, puis a fait ses études à Oxford avant d’être embauché par le Foreign Office. Il a été élu député conservateur en mai 2010. Je me pose donc des questions sur ce qui a motivé sa marche: travail d’historien ou petite mission d’espionnage au profit de sa Gracieuse Majesté??
N’en reste pas moins l’exploit physique réalisé dans des conditions extrêmes, chapeau!
Pour le reste, et comme certains lecteurs je me suis vite lassée de toutes ces considérations compliquées sur les différentes ethnies et je garde de ce récit une interrogation tenace: mais que sommes-nous allés faire dans un tel bourbier où les comportements locaux restent si barbares et où la moindre idée d’état-nation semble chimérique?
A la lecture de ce récit on a l’impression d’être dans un autre temps; incroyable le décalage qu’il peut exister entre les peuples. Vraiment intérressant comme livre.
Pour connaître l’Afghanistan il y a sûrement mieux à faire (par exemple adhérer à AFRANE et lire la Revue « les Nouvelles d’Afghanistan ») que de s’infliger cet interminable pensum totalement dépourvu de chaleur humaine et où le moindre pipi (de ce chien stupide ou de son maître)ne nous est épargné! Kipling réveille-toi !!!
d’accord avec muliiez ,long ,fatiguant on se demande pourquoi un tel livre
je regrette beaucoup le choix des livres pour une quinzaine il serait bien d’avoir des livres distrayants et pas des pensum cet annee le choix des livres est limite c’est l’avis de plusieurs personnes
Ce livre est très émouvant. Il y a quelque chose de désespéré dans la démarche de Rory Stewart qui finalement est incapable d’expliquer pourquoi il entreprend cette marche. C’est une sorte de quête désespérée. La poursuite du chemin avec le chien est remarquable, sa description du chien karabash est très émouvante car il décrit exactement le caractère exceptionnel de ces chiens là qui sont distants, fiers et incroyablement courageux. Ce livre nous incite à la réflexion sur les multiples facettes de l’homme à travers les différentes cultures ethniques, oui on peut lire ce livre et l’apprécier, il faut juste avoir la volonté de garder l’esprit ouvert et curieux….
creux, (en dehors de l’exploit physique indéniable) un rien « profiteur » en cela sert son intention…quelle est-elle vraiment au fond?
rien, mais vraiment rien à voir avec les récits approfondis et délicats de N. Bouvier
et tiens, comment un chien de 60 kgs peut-il ne manger que du pain?
ce genre de livre me laisse souvent dubitative
marche en neige profonde, chute dans l’eau glacée, dysenterie, nourriture plus que succincte, chiens et habitants plus qu’hostiles, etc ;l’auteur tel un tintin moderne avance là où plusieurs autres auraient (ou ont) laissé leur peau
et comment ne pas se perdre dans tous ces noms de chefs et de tribus,même si le fil conducteur de babur donne un semblant d’ unité?
la dernière note de désespérance nous ést donnée: ceux qui cherchent à aider les afgans,sur place,ne les comprennent pas plus que le lecteur..
Bien qu’un peu long et presque invraisemblable comme exploit j’ai tout même découvert à travers ce livre que nos militaires ne sont pas de grande utilité : peuple très divisé et batailleur (opportunisme de clan de village).
Je suis d’accord avec a la fois les louanges et les critiques precedentes.
Mais ce qui est le plus effrayant pour moi, c’est que la plupart de ces peuples ont perdu leurs valeurs de base. Ils ont peu de respect de la vie, apparemment aucune compassion, n’essaient pas d’ameliorer la qualite de leur vie, n’investissent rien dans les generations suivantes. Leur perception de l’exterieur est deformee par la propagande et le manque d’education. Les hommes se conduisent souvent comme des enfants qui « jouent » avec leurs armes a feu sans souci des vie en jeu. Pas de toilettes, pas de papier hygienique, pas de routes…
En 2002, après 16 mois de marche à travers l’Iran, le Pakistan, l’Inde et le Népal, Rory Stewart essaie de traverser l’Afghanistan, mais son passeport lui est confisqué. Puis les Talibans lui refusent l’entrée. Enfin il y parvient mais se fait aussitôt arrêter et interroger sur ses intentions.
« j’ai l’intention de traverser l’Afghanistan à pied d’Hérat à Kaboul, je marche sur les traces de Babur, le premier empereur de l’Inde mongole. Je veux m’éloigner des routes » Ses lettres d’introduction le disent « pèlerin de la paix, s’intéressant à l’environnement, à l’anthropologie d’Hérat, spécialiste d’antiquités médiévales, écossais »
Il est tout cela doublé d’un bon narrateur, de courts chapitres qui nous donnent envie d’aller plus loin comme ce marcheur invétéré qui franchit les cols enneigés, couche à la dure, mange peu, va à la rencontre de ce peuple afghan.
Livre passionnant, au fil de sa marche, il sera accompagné par des hommes puis par le chien qui lui est offert et qu’il appellera Babur. Il sera reçu par des chefs de guerre, logé dans les mosquées, poursuivi, menacé. Il aura froid (neige) faim, sera malade, mais rien ne l’arrêtera sur sa route à la rencontre des hommes. Il nous présente ainsi un pays aux multiples facettes, ethniques, religieuses, politiques , des tribus vivants dans des vallées isolées au flan des montagnes, des trésors d’architecture, des bouddhas oubliés.
Bravo pour ce choix!
Comme des Robert, j’ai beaucoup aimé ce livre et l’ai trouvé passionnant et très intéressant.
J’aime beaucoup ce genre de livres: vraiment très interessant, du meme style que celui de Nicolas Bouvier
J’ai aussi bien aimé ce petit cour d’histoire in vivo sur un pays ou le meilleur et le pire se confondent.
1. passionnant au début puis épuisant : l’arrivée de Babur (le chien, pas le roi) a coïncidé avec la fin de ma patience. Il faudrait aimer l’Afghanistan pour comprendre un traître mot à leurs amours ou haines. Comment ces hommes qui prient plusieurs heures par jour sans comprendre le sens des mots qu’ils prononcent arrivent-ils à s’entretuer sans états d’âme… machinalement !. Teigneux, j’ai poursuivi jusqu’à Kaboul. J’avais beaucoup à apprendre, il faudra que je m’y remette ! –4- tout de même.
J’ai aussi beaucoup aimé. Comme le dit l’éditeur, j’y ai trouvé « une véritable leçon d’écriture ». Un style d’une grande simplicité, un autre regard, un récit dense et magnifique.
Passionnant au début puis lassant et trop dense. J’aimerais plus de livres qui soient un plaisir à lire.
Bonjour,
Intéressant mais pesant…car finalement, pas grand chose n’apparaît de ses motivations. Comment faire un travail d’historien (ce que l’auteur semble être) si on ne rencontre que des gens inquiets de leur quotidien (et à juste titre), sans avenir ni passé et avec qui on n’a quand même pas grand chose à échanger… Le voyage pour le voyage, pourquoi pas ???
J’ai appris certaines choses sur la situation de l’Afghanistan à un moment donné, car je suppose que tout est de nouveau bouleversé avec le retour des Talibans…Quant à la situation des femmes, mieux vaut ne pas y penser.
Quelle notations drôles : réciter le Coran en arabe alors que ces gens n’en comprennent pas un seul mot…
La traduction, pour une fois, ne m’a pas paru excellente.
Je ne partage pas le concert de louanges ci-dessus.
Au bout du compte que cherche à faire et à prouver l’auteur ? Il a risqué sa vie 20 fois – et dans quel but ?
En dehors du fait que je n’irai pas passer mes vacances en Afhanistan (mais ça je le savais déjà) je n’ai pas retiré grand chose de cet ouvrage parfaitement inessentiel à mes yeux.
Un témoignage » de terrain » par un auteur érudit,intuitif,et d’une résistance physique et morale hors du commun. L’objectif pratique courageux de cette aventure risquée me semble être d’attirer l’attention sur l’inanité des interventions des organisations internationales et de nos armées dans ces régions du monde incontrôlables et d’une extraordinaire complexité. La règle de non intervention locale serait plus réaliste et moins dommageable.
De ce récit deux attitudes de l’auteur m’ont frappée :
1° cet aventurier pédestre ne doute pas un seul instant qu’obligatoirement les afghans doivent le recevoir et lui offrir gîte et couvert. Pour quelles raisons ? Est-ce qu’un afghan qui débarquerait en Écosse oserait demander l’hospitalité au premier écossais rencontré ? et s’il le faisait quelle réponse obtiendrait-il. Nous-mêmes, serions-nous disposés à recevoir un afghan inconnu chez nous?… En fait, il prétendait peut-être exercer le droit de gîte royal.
2° La froideur de cette personne envers les personnes qui l’ont accompagné dans les différentes étapes de son voyage est remarquable. Je vois là une utilisation tout à fait égoïste car elle ne montre aucun intérêt, tout au long de son récit, de savoir si ses « compagnons » de plusieurs kilomètres retournaient sains et saufs chez eux. Le plus important était son propre but à atteindre…le reste il s’en foutait… royalement.
Que cet esprit colonialiste est bien incrusté !!!…
Je partage donc l’opinion de xmg.
Et bien, je me situe entre les deux derniers commentaires. D’accord, totalement, avec Chantal. Je me faisais les mêmes réflexions hier en arrivant au bout du livre. L’auteur ne doute de rien et agit avec un égoïsme indécent chez ces gens « obligés » de le recevoir alors qu’ils n’ont rien le plus souvent….Quel enfant gâté ! (je me disais que les journalistes font la même chose pour -soit-disant- les besoins du métier, mettant leur vie en péril, celles de leurs accompagnants et celles des hommes qui vont tenter de les sauver, c’est d’une actualité sans nom (!). Mais j’ai aussi suivi avec intérêt le parcours historique de l’auteur sur les traces de ce Babour ….Lorsqu’on voit la richesse passée de ce pays, on ne peut s’empêcher de penser à toutes ces contrées dans lesquelles il n’y a plus rien (cf, Chingetti en Mauritanie ….). Pour finir avec de l’humour, dommage, le chien n’a pas survécu, il devenait vraiment sympa !!!!….
Pardon, j’ai mal frappé « Babur », bien entendu !
Long long long…Des passages interessants, mais on se demande bien pourquoi il a fait ce voyage. Du coup, tout ça sonne creux!
Livre magnifique qui fait réfléchir au sort de tout un pays… je trouve les critiques bien dures … qui aurait osé partir la bas à la rencontre des Afghans ?
Merci d’avoir sélectionné ce livre !
Je me suis ennuyé….C’est long, long.
Rory Stewart est un ancien élève d’Eton, école privée britannique ultra chère, puis a fait ses études à Oxford avant d’être embauché par le Foreign Office. Il a été élu député conservateur en mai 2010. Je me pose donc des questions sur ce qui a motivé sa marche: travail d’historien ou petite mission d’espionnage au profit de sa Gracieuse Majesté??
N’en reste pas moins l’exploit physique réalisé dans des conditions extrêmes, chapeau!
Pour le reste, et comme certains lecteurs je me suis vite lassée de toutes ces considérations compliquées sur les différentes ethnies et je garde de ce récit une interrogation tenace: mais que sommes-nous allés faire dans un tel bourbier où les comportements locaux restent si barbares et où la moindre idée d’état-nation semble chimérique?
A la lecture de ce récit on a l’impression d’être dans un autre temps; incroyable le décalage qu’il peut exister entre les peuples. Vraiment intérressant comme livre.
Pour connaître l’Afghanistan il y a sûrement mieux à faire (par exemple adhérer à AFRANE et lire la Revue « les Nouvelles d’Afghanistan ») que de s’infliger cet interminable pensum totalement dépourvu de chaleur humaine et où le moindre pipi (de ce chien stupide ou de son maître)ne nous est épargné! Kipling réveille-toi !!!
d’accord avec muliiez ,long ,fatiguant on se demande pourquoi un tel livre
je regrette beaucoup le choix des livres pour une quinzaine il serait bien d’avoir des livres distrayants et pas des pensum cet annee le choix des livres est limite c’est l’avis de plusieurs personnes
Ce livre est très émouvant. Il y a quelque chose de désespéré dans la démarche de Rory Stewart qui finalement est incapable d’expliquer pourquoi il entreprend cette marche. C’est une sorte de quête désespérée. La poursuite du chemin avec le chien est remarquable, sa description du chien karabash est très émouvante car il décrit exactement le caractère exceptionnel de ces chiens là qui sont distants, fiers et incroyablement courageux. Ce livre nous incite à la réflexion sur les multiples facettes de l’homme à travers les différentes cultures ethniques, oui on peut lire ce livre et l’apprécier, il faut juste avoir la volonté de garder l’esprit ouvert et curieux….
creux, (en dehors de l’exploit physique indéniable) un rien « profiteur » en cela sert son intention…quelle est-elle vraiment au fond?
rien, mais vraiment rien à voir avec les récits approfondis et délicats de N. Bouvier
et tiens, comment un chien de 60 kgs peut-il ne manger que du pain?
ce genre de livre me laisse souvent dubitative
marche en neige profonde, chute dans l’eau glacée, dysenterie, nourriture plus que succincte, chiens et habitants plus qu’hostiles, etc ;l’auteur tel un tintin moderne avance là où plusieurs autres auraient (ou ont) laissé leur peau
et comment ne pas se perdre dans tous ces noms de chefs et de tribus,même si le fil conducteur de babur donne un semblant d’ unité?
la dernière note de désespérance nous ést donnée: ceux qui cherchent à aider les afgans,sur place,ne les comprennent pas plus que le lecteur..
Bien qu’un peu long et presque invraisemblable comme exploit j’ai tout même découvert à travers ce livre que nos militaires ne sont pas de grande utilité : peuple très divisé et batailleur (opportunisme de clan de village).
Je suis d’accord avec a la fois les louanges et les critiques precedentes.
Mais ce qui est le plus effrayant pour moi, c’est que la plupart de ces peuples ont perdu leurs valeurs de base. Ils ont peu de respect de la vie, apparemment aucune compassion, n’essaient pas d’ameliorer la qualite de leur vie, n’investissent rien dans les generations suivantes. Leur perception de l’exterieur est deformee par la propagande et le manque d’education. Les hommes se conduisent souvent comme des enfants qui « jouent » avec leurs armes a feu sans souci des vie en jeu. Pas de toilettes, pas de papier hygienique, pas de routes…