Bonne expérience d’enseignant qui choisit d’enseigner les langues anciennes , peu prisées à notre époque, et de plus en banlieue où elles sont encore moins au centre des préoccupations des enseignants, ni des élèves.
Mais il y croit, et va réussir. Pour cela se battre contre l’administration incarnée par des proviseurs plus ou moins compréhensifs.
Non content de promouvoir Homère et Cicéron, il joue un rôle social et veut intéresser ses élèves au théatre. Par là leur apprendre une rigueur , une discipline, les structurer . Il y réussit.
Ces 2 expériences sont bien rendues, mais la partie contre la machine « éducation nationale » ne nous apprend rien de nouveau sur la lourdeur de ce « mammouth »
Les seuls avec lesquels on peut travailler ce sont les élèves.
Sûr, tous les jeunes sont capables du meilleur, ce qui leur manque ce sont des éducateurs.
Et malheureusement ce n’est pas l’education nationale qui le fait.
Laissons la liberté de faire à ceux qui savent faire. Impossible vraiment.
Pour un peu, je m’incriras en classe de grec.
J’aurai aimé en savoir encore plus. J’ai relu plusieurs fois et en particulier les témoignages des intervenants. Les bagarres entre profs et la hiérarchie ressemblent aux foires d’empoigne dans les entreprises, rien de nouveau.
L’histoire des conseils de classe que j’ai connue en mon temps, c’est bien malheureusement comme ça que ça se passe. On remplit les classes disponibles au petit bonheur la chance. Seuls ceux qui ont des parents dans le système ou qui peuvent savoir quelles filières prendre ont une chance.
Un bel hommage au grec, pourquoi cracher sur nos racines linguistiques culturelles. à la jeunesse . Quand elle est motivée elle sait faire de grandes choses.. aux professeurs…aux bienfaits du théâtre.et hélas nos fléaux actuels.
Expérience intéressante. Si elle pouvait être copiée par d’autres !
Ayant entendu un interview de l’auteur, je m’attendais à quelque chose de plus consistant.
Ce livre reste une dénonciation utile.
Belle expérience, et elle n’est pas unique. Mais, bien sûr, il y a la lourdeur de l’appareil ! Ce qui est sympathique, aussi, c’est que l’auteur sait rester humble, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre de témoignage
décidément ce prof de grec s’entend difficilement avec sa hiérarchie, ses élèves et son entourage. Il nous démontre pourtant que grâce à sa grande patience il peut vaincre l’apathie de ses classes de banlieue défavorisée, leur faire aimer le grec et Shakespeare en prime ! Son panorama de l’éducation nationale terrifie : aucune conscience professionnelle, grèves sauvages, mais sans contrôle, donc sans sanction financière, immobilisme. On comprend qu’avec le plus haut budget d’Europe la France arrive en queue de peloton sur le plan des résultats ; 80 % de bacheliers, mais 10% d’illettrés. Qui osera tenter de dégraisser le mammouth ? Lecture facile, décevante cependant ! -2-
Ah s’il y avait plus de profs aussi motivés, aussi soucieux de braver la hiérarchie lourde et paralysante, et qui
ont pour seul but de motiver les élèves aussi rétifs soit-il, il y aurait moins de désintérêt pour l’école et donc moins d’échec scolaire. Bravo pour la manière dont il est parvenu à amener de plus en plus d’élèves à choisir l’étude de langues considérées comme sans intérêt et à les motiver également à participer à des spectacles théatraux leur inculquant le sens de la disipline, de la ponctualité, de l’engagement, du respect de l’autre!
Très bon témoignage sur la profondeur d’un engagement désintéressé et donc plus que louable.
Ce livre est rempli d’imperfections et d’anomalies………. Je l’ai lu d’un seul trait et j’ai mis 5 !
Amusant de faire le parallèle entre le Mammouth et Jacqueline de Romilly !
OK, ça va très mal dans les collèges et lycées. Mais de là à ce qu’il suffise que un Zorro arrive pour que les élèves s’attachent à l’anglais de Shakespeare et à Euripide ou Eschyle, on est en plein rêve ! De toute façon, si ce prof. a tant de « charisme », qu’il leur fasse en priorité lire Racine, Voltaire et Victor Hugo.
Ce livre est-il un témoignage ou un réglement de compte ? On a l’impression que dans cet univers si sombre, une seule personne est capable d’apporter un peu d’enthousiasme, d’espoir à ces élèves perdus. Ce professeur ne sait-il pas que, pour que les élèves se sentent en confiance et puissent travailler, l’équipe éducative doit être soudée ? N’y avait-il aucun terrain d’entente, n’y avait-il que des professeurs démissionnaires face à ce Chevalier blanc ? Sur un sujet aussi sensible et passionnant, j’aurais aimé avoir un avis plus documenté et plus crédible.
Beaucoup de polémique autour de ce livre qui suscite un débat ….en tant que parent d’élèves, sans aucun lien direct avec le corps professoral, ce livre m’a fait du bien. Il bouscule le « sérail » qui en a bien besoin et depuis fort longtemps…. Manifestement, je me suis rendue compte qu’il y a des maitres et des professeurs que leurs classes respectent et il y a les autres, peut-être de bonne volonté, qui se laissent marcher sur les pieds et qui ne sont pas faits pour enseigner….mais jamais personne dans l’éducation nationale ne le reconnait, c’est bien dommage.
Tout l’intérêt de la Bibliothèque est de nous proposer la même saison les excellents Irène Frain, Andreï Makine… et ce document à la fois désespérant et enthousiasmant. Un livre dont on a peu parlé lors de sa parution: parce qu’il mettait en cause le groupe de pression peut-être le plus puissant de France? On sourit des accusations médiatiques actuelles dans le domaine politique, par rapport aux malversations – eh oui! – révélées dans ce bouquin « hors normes »… Ce qui dérange, c’est que « m’sieur d’Humières » met souvent tout le monde dans le même sac: collègues, administratifs, syndicats et parents! Eh bien tant mieux, et merci. La pensée unique le dit assez: il n’y a pas les méchants d’un côté, les gentils de l’autre. Mais il y a des empêcheurs de progresser partout. L’équipe éducative…! Nous avons besoin, les élèves ont besoin, de profs courageux. Et soutenus par leur ministère face à des syndicats démagogiques et soucieux d’intérêts particuliers.
J’ai beaucoup aimé ce livre, qui bouscule et dérange, mais qui, pour une fois, met en avant la soif de vivre et d’apprendre des jeunes, meme dans les banlieues, et la necessité de les interesser et de les cadrer
J’ai moi aussi lu ce récit d’un trait. Le contenu m’a énormément intéressée (j’enseigne depuis 13 ans dans le public en Seine-Saint Denis et je puis vous assurer que rien n’est édulcoré, peut-être plutôt même en-dessous de la réalité) mais de la part d’un agrégé de lettres classiques j’attendais un témoignage plus structuré et mieux écrit. C’est assez paresseux sur la forme, d’où ma note.
Cela dit, chapeau l’artiste pour l’énergie et la constance déployées devant ces publics attachants mais épuisants, et surtout face à l’administration dont on ne dénoncera jamais assez la lâcheté et la frilosité. Sans chef d’orchestre compétent, quelques solistes peuvent s’épuiser à la tâche mais ils n’iront hélas pas bien loin.
C’est un livre enrichissant qui permet de visualiser l’envers du décor. Le « mamouth » est effectivement colossal. J’ai véritablement apprécié ce livre qui me fait regretter d’avoir pris latin en 4ème et non pas grec!
Quelle santé ce prof ! Je me demande s’il a beaucoup de disciples Quatorze ans à cette allure.
Quelle vie privée a-t-il ? une femme ? des enfants ? En tous cas, chapeau !
Bonne expérience d’enseignant qui choisit d’enseigner les langues anciennes , peu prisées à notre époque, et de plus en banlieue où elles sont encore moins au centre des préoccupations des enseignants, ni des élèves.
Mais il y croit, et va réussir. Pour cela se battre contre l’administration incarnée par des proviseurs plus ou moins compréhensifs.
Non content de promouvoir Homère et Cicéron, il joue un rôle social et veut intéresser ses élèves au théatre. Par là leur apprendre une rigueur , une discipline, les structurer . Il y réussit.
Ces 2 expériences sont bien rendues, mais la partie contre la machine « éducation nationale » ne nous apprend rien de nouveau sur la lourdeur de ce « mammouth »
Les seuls avec lesquels on peut travailler ce sont les élèves.
Sûr, tous les jeunes sont capables du meilleur, ce qui leur manque ce sont des éducateurs.
Et malheureusement ce n’est pas l’education nationale qui le fait.
Laissons la liberté de faire à ceux qui savent faire. Impossible vraiment.
Pour un peu, je m’incriras en classe de grec.
J’aurai aimé en savoir encore plus. J’ai relu plusieurs fois et en particulier les témoignages des intervenants. Les bagarres entre profs et la hiérarchie ressemblent aux foires d’empoigne dans les entreprises, rien de nouveau.
L’histoire des conseils de classe que j’ai connue en mon temps, c’est bien malheureusement comme ça que ça se passe. On remplit les classes disponibles au petit bonheur la chance. Seuls ceux qui ont des parents dans le système ou qui peuvent savoir quelles filières prendre ont une chance.
Un bel hommage au grec, pourquoi cracher sur nos racines linguistiques culturelles. à la jeunesse . Quand elle est motivée elle sait faire de grandes choses.. aux professeurs…aux bienfaits du théâtre.et hélas nos fléaux actuels.
Expérience intéressante. Si elle pouvait être copiée par d’autres !
Ayant entendu un interview de l’auteur, je m’attendais à quelque chose de plus consistant.
Ce livre reste une dénonciation utile.
Belle expérience, et elle n’est pas unique. Mais, bien sûr, il y a la lourdeur de l’appareil ! Ce qui est sympathique, aussi, c’est que l’auteur sait rester humble, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre de témoignage
décidément ce prof de grec s’entend difficilement avec sa hiérarchie, ses élèves et son entourage. Il nous démontre pourtant que grâce à sa grande patience il peut vaincre l’apathie de ses classes de banlieue défavorisée, leur faire aimer le grec et Shakespeare en prime ! Son panorama de l’éducation nationale terrifie : aucune conscience professionnelle, grèves sauvages, mais sans contrôle, donc sans sanction financière, immobilisme. On comprend qu’avec le plus haut budget d’Europe la France arrive en queue de peloton sur le plan des résultats ; 80 % de bacheliers, mais 10% d’illettrés. Qui osera tenter de dégraisser le mammouth ? Lecture facile, décevante cependant ! -2-
Ah s’il y avait plus de profs aussi motivés, aussi soucieux de braver la hiérarchie lourde et paralysante, et qui
ont pour seul but de motiver les élèves aussi rétifs soit-il, il y aurait moins de désintérêt pour l’école et donc moins d’échec scolaire. Bravo pour la manière dont il est parvenu à amener de plus en plus d’élèves à choisir l’étude de langues considérées comme sans intérêt et à les motiver également à participer à des spectacles théatraux leur inculquant le sens de la disipline, de la ponctualité, de l’engagement, du respect de l’autre!
Très bon témoignage sur la profondeur d’un engagement désintéressé et donc plus que louable.
Vive le grec ! Mais s’il y avait plus de professeurs aussi motivés, l’école y gagnerait.
Comme vous dites: si…
Mais avec cette lourdeur qui rappelle l’idée que nous pouvons avoir de la bureaucratie soviétique, ce souhait est une utopie.
Ce livre est rempli d’imperfections et d’anomalies………. Je l’ai lu d’un seul trait et j’ai mis 5 !
Amusant de faire le parallèle entre le Mammouth et Jacqueline de Romilly !
OK, ça va très mal dans les collèges et lycées. Mais de là à ce qu’il suffise que un Zorro arrive pour que les élèves s’attachent à l’anglais de Shakespeare et à Euripide ou Eschyle, on est en plein rêve ! De toute façon, si ce prof. a tant de « charisme », qu’il leur fasse en priorité lire Racine, Voltaire et Victor Hugo.
expérience intéressante en soi, mais il n’est pas le seul, et par ailleurs on n’apprend vraiment rien sur le système.
Ce livre est-il un témoignage ou un réglement de compte ? On a l’impression que dans cet univers si sombre, une seule personne est capable d’apporter un peu d’enthousiasme, d’espoir à ces élèves perdus. Ce professeur ne sait-il pas que, pour que les élèves se sentent en confiance et puissent travailler, l’équipe éducative doit être soudée ? N’y avait-il aucun terrain d’entente, n’y avait-il que des professeurs démissionnaires face à ce Chevalier blanc ? Sur un sujet aussi sensible et passionnant, j’aurais aimé avoir un avis plus documenté et plus crédible.
Beaucoup de polémique autour de ce livre qui suscite un débat ….en tant que parent d’élèves, sans aucun lien direct avec le corps professoral, ce livre m’a fait du bien. Il bouscule le « sérail » qui en a bien besoin et depuis fort longtemps…. Manifestement, je me suis rendue compte qu’il y a des maitres et des professeurs que leurs classes respectent et il y a les autres, peut-être de bonne volonté, qui se laissent marcher sur les pieds et qui ne sont pas faits pour enseigner….mais jamais personne dans l’éducation nationale ne le reconnait, c’est bien dommage.
Tout l’intérêt de la Bibliothèque est de nous proposer la même saison les excellents Irène Frain, Andreï Makine… et ce document à la fois désespérant et enthousiasmant. Un livre dont on a peu parlé lors de sa parution: parce qu’il mettait en cause le groupe de pression peut-être le plus puissant de France? On sourit des accusations médiatiques actuelles dans le domaine politique, par rapport aux malversations – eh oui! – révélées dans ce bouquin « hors normes »… Ce qui dérange, c’est que « m’sieur d’Humières » met souvent tout le monde dans le même sac: collègues, administratifs, syndicats et parents! Eh bien tant mieux, et merci. La pensée unique le dit assez: il n’y a pas les méchants d’un côté, les gentils de l’autre. Mais il y a des empêcheurs de progresser partout. L’équipe éducative…! Nous avons besoin, les élèves ont besoin, de profs courageux. Et soutenus par leur ministère face à des syndicats démagogiques et soucieux d’intérêts particuliers.
J’ai beaucoup aimé ce livre, qui bouscule et dérange, mais qui, pour une fois, met en avant la soif de vivre et d’apprendre des jeunes, meme dans les banlieues, et la necessité de les interesser et de les cadrer
J’ai moi aussi lu ce récit d’un trait. Le contenu m’a énormément intéressée (j’enseigne depuis 13 ans dans le public en Seine-Saint Denis et je puis vous assurer que rien n’est édulcoré, peut-être plutôt même en-dessous de la réalité) mais de la part d’un agrégé de lettres classiques j’attendais un témoignage plus structuré et mieux écrit. C’est assez paresseux sur la forme, d’où ma note.
Cela dit, chapeau l’artiste pour l’énergie et la constance déployées devant ces publics attachants mais épuisants, et surtout face à l’administration dont on ne dénoncera jamais assez la lâcheté et la frilosité. Sans chef d’orchestre compétent, quelques solistes peuvent s’épuiser à la tâche mais ils n’iront hélas pas bien loin.
Un livre plein d’espoir. Oui, la culture classique, les humanités peuvent être un formidable atout pour toute une vie !
On apprend rien de nouveau…syndicalisme du système… ».Permettez que pour l’amour du grec » je mette un 2
C’est un livre enrichissant qui permet de visualiser l’envers du décor. Le « mamouth » est effectivement colossal. J’ai véritablement apprécié ce livre qui me fait regretter d’avoir pris latin en 4ème et non pas grec!
Absolument ahurissant tout en étant très convaincant.
je l’ai lu d’une traite ,un beau temoignage
Quelle santé ce prof ! Je me demande s’il a beaucoup de disciples Quatorze ans à cette allure.
Quelle vie privée a-t-il ? une femme ? des enfants ? En tous cas, chapeau !
Je penses que c’est l’avis de la plupart des lecteurs ci-dessus, ce prof a plus de mal avec les fonctionnaires de l’éducation qu’avec ses élèves.
Beau témoignage sur l’éducation, cela fait peur, heureusement qu’il existe des volontaires. En tout cas cela m’a donné envie d’apprendre le grec….