Belle organisation, belle utilisation de mots bien choisis, pour raconter, de façon un peu verbeuse, avec pléthore d’adjectifs accolés, une histoire assez simple.
Ce n’est pas un Essai, ce n’est pas le récit d’une vie, c’est l’application d’un cours d’écriture à une vie accidentée.
Intérêt ( ?): analyse de soi ; survol de l’incarcération.
L’apprentissage de l’écriture est trop « senti » ; la régurgitation d’un cours bien étudié appliquée à sa propre vie !
Une histoire simple des années 80, d’une jeune intellectuelle idéaliste et paumée qui passe à l’acte en braquant une banque.
Ce qui est intéressant là, c’est la reconstruction de la personne « en faux » au Mexique dans une vie d’apparence normale, « en vrai » en prison et lors du procès.
L’écriture naïve, fluide respire la rigueur intellectuelle.
j’aurais aimé mieux aimer;
le sujet est fort intéressant : la confrontation et la mise en perspectives des deux vies de cette femme dans l’univers clos de Fleury-Mérogis, le parti pris vraiment plein d’espoir et de respect de l’autre dans ses différences et ses fautes, il y a tout pour faire de ce livre un excellent moment de cette sélection -bien décevante soit dit en passant- alors pourquoi suis je sur le réserve.
je ne sais pas.
Dans le genre dénonciation des dérives du système carcéral, j’avais et de loin préféré le livre de Véronique Vasseur « Médecin-chef à la prison de la Santé ». Je ne suis pas convaincue par l’écriture du récit d’Hélène Castel et s’il me laisse aussi perplexe que les lecteurs précédents, c’est probablement parce qu’elle se pose constamment en victime. Je m’étonne de son étonnement devant certains aspects de la vie en prison (n’avait-elle jamais rien lu sur le sujet??) et de la façon naïve qu’elle a de répéter la réflexion d’une gardienne alors qu’elle est surprise de n’avoir qu’une pomme et un morceau de fromage à son arrivée en détention en France et que les cuisines de la prison sont fermées parce qu’il est tard : « Mais Madame, vous êtes en prison! »
L’excellence de ce témoignage réside dans l’absence de pathos, la simplicité du récit comme de la confession. Le parcours d’Hélène fait penser à celui de jeunes filles de sa génération, poursuivies par une idéologie révolutionnaire très romantique, dans l’effondrement de leurs repères. Telle l’héroïne du film de Schlöndorff “ Les trois vies de Rita Vogt ”. Mais Hélène, n’ayant tué personne, peut tenter de refaire sa vie, alors que Rita est tuée. Elle y parviendra, malgré l’acharnement stupide d’un Ministre, et grâce aux amitiés que lui valent ses qualités très humaines, et à l’honnêteté morale d’un Procureur. Ce livre, en outre, dénonce le système carcéral, contre l’opinion publique et la paresse politicienne – à deux exceptions notables près, qui se sont honorées à promouvoir des réformes: Robert BADINTER et Valéry GISCARD d’ESTAING.
J’ai eu du mal à lire ce livre à cause d’un style alambiqué pénible à suivre. Son histoire par contre nous touche et j’espère que maintenant elle a retrouvé un équilibre et la sérénité.
Enfin un livrequi apprend quelque chose et fait réflchir sur notre société. Une justice, qui pour le même crime, condamne une gamine de 20 ans à perpétuité, et 25 ans après, pour le même délit, elle ‘écope’ de 2 ans avec sursis.(écoper: je trouve ce terme tellement vulgaire, bien que courant chez les commentateurs). Hélène Castel a r
B.P.51 Enfin un livre qui apprend quelque chose et fait réfléchir sur notre société. Une justice, qui pour le même crime peut condamner une gamine de 20 ans à perpétuité, et 25 ans après, pour le même délit, elle ‘écope’ seulement de 2 ans avec sursis. Mais pendant ce temps, elle a appris à réfléchir et à parler. Comme le dit HC, ce qui est jugé ce n’est pas le délit, mais la personnalité du prévenu. Tant pis pour les personnes qui ne savent pas s’exprimer. HC enfant, « n’avait pas de parents »; une mère improbable, et un père, grand sociologue beaucoup plus concerné par les grands problèmes de société que par sa famille.
ce livre m’a vraiment énervée
bien sûr,la vie en prison devrait réellement améliorée,et elle n’aide pas à la transformation positive de ceux qui y rentrent!
mais plutôt que de pleurer sur le sort de qqun qui a braqué une banque et qui nous explique pourquoi,je préfèrerais lire la vie de qqun qui ,dans les mêmes conditions,s’en serait sorti(cf Boris C et son principe de résilience)
et combien de vieilles personnes,après une vie honnête ,ont une fin de vie dans des conditiions de pauvreté sinistres?
celles là sont plus à plaindre que l’auteur qui se plaint de n’avoir que pain fromage et pomme pour lr diner
en plus ce livre n’est pas bien écrit
Moi aussi, ce livre m’a agacee. Cette femme est une criminelle. De quoi se plaint-elle? Elle a de la chance d’avoir pu vivre 24 ans tranquille au Mexique alors que ses complices etaient soit morts, soit en prison. Ce temoignage ne me touche pas, et ce livre n’aurait pas du etre publie par une maison d’edition qui se respecte.
L’ecriture n’est pas agreable et devient même lassante. Je l’ai lu jusqu’au bout avec difficulté. C’est dommage car en effet, je pense qu’il y a surement d’autres livres plus instructifs sur les prisons. J’ai mis 3 car j’ai eté quand même, sensible à la vie de cette personne.
J’ai fait un effort pour terminer ce livre qui est mal écrit . Cette femme n’a pas su assumer ses actes, même à 20 ans on sait ce que l’on fait . Ensuite elle vit dans le mensonge et quand son passé la rattrape elle s’étonne de découvrir le milieu carcéral . Pour finir elle s’en sort très bien, elle est libre, elle écrit son histoire et cerise sur le gâteau cela lui rapporte de l’argent.
Ce livre semble honnête et pose d’intéressants problèmes de société.
J’ai été rebutée par le style, la psychologisation à outrance, et surtout cette façon qu’a l’auteur de se « victimiser » pour effacer sa faute (un braquage, ce n’est pas rien !!! pas d’erreur judiciaire…) et se déresponsabiliser.
« Les lumières de l’ombre » Faut-il vraiment espérer que la prison, telle qu’elle est, en France, puisse participer à la « reconstruction » d’une personne? Le récit du procès laisse une impression irréelle, lénifiante. Histoire intéressante malgré tout par son optimiste et sa bonne volonté mais Hélène Castel a eu beaucoup de chance.
Un sentiment plutot positif face a ce livre, dont l’ecriture est certes un peu alambiquee. Mais la prison y est depeinte avec une grande pudeur, qui m’a vraiment touchee. Je trouve aussi que l’auteur ne s’apitoie pas trop sur elle-meme, etant donne le contexte.
J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, car l’écrtiure me dérangeait. Mais je sais pourquoi. Cette HC a passé 25 ans de sa vie à mentir aux autres et à se mentir. Elle est complètement incapable d’authencité, et de franchise. Donc tout ce qu’elle écrit sonne creux et faux. On voudrait entendre la vraie voix de d’HC. Qui est-elle vraiment ? Que pense t’elle ? Quel chemin a t-elle parcouru dans cette vie compliquée ? C’est cela que j’aurai aimé lire, mais à la place, on a un discours effectivement allambiqué qui n’a aucun intérêt. Quelqu’un d’autre aurait du écrire ce livre à sa place 🙂
livre plaisant facile à lire, un brin racoleur que j’ai noté 4 pour ses qualité littéraires. Par contre j’ai déploré une longue plainte que rien ne justifie, sauf l’acharnement d’un ministre de l’intérieur peu soucieux des deniers de l’état… : pourquoi avoir dépensé des millions pour rechercher, extrader, emprisonner, juger pendant des années l’auteur d’un petit casse minable. La sagesse commande de laisser se faire pendre ailleurs nos petits délinquants !
Elle critique le confort des prisons mexicaine : ignore-t-elle que les pauvres dans ce pays et ils sont nombreux vivent leur vie durant dans des condition matérielle bien inférieures à celle des taulards.
Les prisons françaises manquent de confort, d’intimité, de possibilités culturelles en vue d’une réinsertion ! Les ateliers littéraires prouvent le contraire. Même remarque pour les conditions de vie de nos pauvres.
surtout, à sa sortie de prison elle publie un livre qui lui vaudra de bons droits d’auteur, avec en prime une promotion de son nouveau métier gourou en gestalt thérapie. Nous la reverrons prochainement à la TV tant comme auteur que comme thérapeute d’une méthode qui fera fureur.
Un livre de plus sur la condition carcérale. On apprend peu de choses sur la vie antérieure au braquage : juste quelques pages, rien sur sa mère, quelques lignes sur son père.
Je voudrais défendre ce livre qui malgré un début flou et ennuyeux se révèle interessant par le chemin intérieur parcouru par l’auteur.Je suis surprise par les jugements violents lus dans les commentaires et le peu de respect pour cette femme qui est en dehors des normes il est vrai.
J’ai été très touchée par ce livre. Je ne mets pas 5 car ce n’est pas d’un style excellent.
Voilà une jeune femme embarquée sans prudence dans ce casse. Elle a assez de maîtrise pour ne pas tuer. Elle s’en sort, et certains des critiques que je viens de lire voudrait qu’elle se livre à la police ? Ce serait héroïque.
Ce qui m’a impressionnée, c’est sa faculté à rebondir dans une vie droite où elle cherche par son métier de thérapeute en milieu pauvre à aider avant tout.
En prison, ses plaintes ne sont pas tournées sur elle-même ; les autres femmes ne savent pas écrire , elle écrit pour elles ; se défendre, elle prend la parole pour elles. Elle écoute, console…
J’ai senti qu’Hélène trouve qu’elle a mérité d’être rattrapée par la justice et qu’elle en fait un lieu d’aide aux plus faibles.
Témoignage d’une ascension intérieure.
Belle organisation, belle utilisation de mots bien choisis, pour raconter, de façon un peu verbeuse, avec pléthore d’adjectifs accolés, une histoire assez simple.
Ce n’est pas un Essai, ce n’est pas le récit d’une vie, c’est l’application d’un cours d’écriture à une vie accidentée.
Intérêt ( ?): analyse de soi ; survol de l’incarcération.
L’apprentissage de l’écriture est trop « senti » ; la régurgitation d’un cours bien étudié appliquée à sa propre vie !
Je suis d’accord avec le commentaire de Bosredon.
Ce livre me laisse très perplexe au delà de toutes les longueurs et redites !
Une histoire simple des années 80, d’une jeune intellectuelle idéaliste et paumée qui passe à l’acte en braquant une banque.
Ce qui est intéressant là, c’est la reconstruction de la personne « en faux » au Mexique dans une vie d’apparence normale, « en vrai » en prison et lors du procès.
L’écriture naïve, fluide respire la rigueur intellectuelle.
j’aurais aimé mieux aimer;
le sujet est fort intéressant : la confrontation et la mise en perspectives des deux vies de cette femme dans l’univers clos de Fleury-Mérogis, le parti pris vraiment plein d’espoir et de respect de l’autre dans ses différences et ses fautes, il y a tout pour faire de ce livre un excellent moment de cette sélection -bien décevante soit dit en passant- alors pourquoi suis je sur le réserve.
je ne sais pas.
Dans le genre dénonciation des dérives du système carcéral, j’avais et de loin préféré le livre de Véronique Vasseur « Médecin-chef à la prison de la Santé ». Je ne suis pas convaincue par l’écriture du récit d’Hélène Castel et s’il me laisse aussi perplexe que les lecteurs précédents, c’est probablement parce qu’elle se pose constamment en victime. Je m’étonne de son étonnement devant certains aspects de la vie en prison (n’avait-elle jamais rien lu sur le sujet??) et de la façon naïve qu’elle a de répéter la réflexion d’une gardienne alors qu’elle est surprise de n’avoir qu’une pomme et un morceau de fromage à son arrivée en détention en France et que les cuisines de la prison sont fermées parce qu’il est tard : « Mais Madame, vous êtes en prison! »
L’excellence de ce témoignage réside dans l’absence de pathos, la simplicité du récit comme de la confession. Le parcours d’Hélène fait penser à celui de jeunes filles de sa génération, poursuivies par une idéologie révolutionnaire très romantique, dans l’effondrement de leurs repères. Telle l’héroïne du film de Schlöndorff “ Les trois vies de Rita Vogt ”. Mais Hélène, n’ayant tué personne, peut tenter de refaire sa vie, alors que Rita est tuée. Elle y parviendra, malgré l’acharnement stupide d’un Ministre, et grâce aux amitiés que lui valent ses qualités très humaines, et à l’honnêteté morale d’un Procureur. Ce livre, en outre, dénonce le système carcéral, contre l’opinion publique et la paresse politicienne – à deux exceptions notables près, qui se sont honorées à promouvoir des réformes: Robert BADINTER et Valéry GISCARD d’ESTAING.
J’ai eu du mal à lire ce livre à cause d’un style alambiqué pénible à suivre. Son histoire par contre nous touche et j’espère que maintenant elle a retrouvé un équilibre et la sérénité.
Enfin un livrequi apprend quelque chose et fait réflchir sur notre société. Une justice, qui pour le même crime, condamne une gamine de 20 ans à perpétuité, et 25 ans après, pour le même délit, elle ‘écope’ de 2 ans avec sursis.(écoper: je trouve ce terme tellement vulgaire, bien que courant chez les commentateurs). Hélène Castel a r
B.P.51 Enfin un livre qui apprend quelque chose et fait réfléchir sur notre société. Une justice, qui pour le même crime peut condamner une gamine de 20 ans à perpétuité, et 25 ans après, pour le même délit, elle ‘écope’ seulement de 2 ans avec sursis. Mais pendant ce temps, elle a appris à réfléchir et à parler. Comme le dit HC, ce qui est jugé ce n’est pas le délit, mais la personnalité du prévenu. Tant pis pour les personnes qui ne savent pas s’exprimer. HC enfant, « n’avait pas de parents »; une mère improbable, et un père, grand sociologue beaucoup plus concerné par les grands problèmes de société que par sa famille.
ce livre m’a vraiment énervée
bien sûr,la vie en prison devrait réellement améliorée,et elle n’aide pas à la transformation positive de ceux qui y rentrent!
mais plutôt que de pleurer sur le sort de qqun qui a braqué une banque et qui nous explique pourquoi,je préfèrerais lire la vie de qqun qui ,dans les mêmes conditions,s’en serait sorti(cf Boris C et son principe de résilience)
et combien de vieilles personnes,après une vie honnête ,ont une fin de vie dans des conditiions de pauvreté sinistres?
celles là sont plus à plaindre que l’auteur qui se plaint de n’avoir que pain fromage et pomme pour lr diner
en plus ce livre n’est pas bien écrit
Moi aussi, ce livre m’a agacee. Cette femme est une criminelle. De quoi se plaint-elle? Elle a de la chance d’avoir pu vivre 24 ans tranquille au Mexique alors que ses complices etaient soit morts, soit en prison. Ce temoignage ne me touche pas, et ce livre n’aurait pas du etre publie par une maison d’edition qui se respecte.
L’ecriture n’est pas agreable et devient même lassante. Je l’ai lu jusqu’au bout avec difficulté. C’est dommage car en effet, je pense qu’il y a surement d’autres livres plus instructifs sur les prisons. J’ai mis 3 car j’ai eté quand même, sensible à la vie de cette personne.
J’ai fait un effort pour terminer ce livre qui est mal écrit . Cette femme n’a pas su assumer ses actes, même à 20 ans on sait ce que l’on fait . Ensuite elle vit dans le mensonge et quand son passé la rattrape elle s’étonne de découvrir le milieu carcéral . Pour finir elle s’en sort très bien, elle est libre, elle écrit son histoire et cerise sur le gâteau cela lui rapporte de l’argent.
Ce livre semble honnête et pose d’intéressants problèmes de société.
J’ai été rebutée par le style, la psychologisation à outrance, et surtout cette façon qu’a l’auteur de se « victimiser » pour effacer sa faute (un braquage, ce n’est pas rien !!! pas d’erreur judiciaire…) et se déresponsabiliser.
« Les lumières de l’ombre » Faut-il vraiment espérer que la prison, telle qu’elle est, en France, puisse participer à la « reconstruction » d’une personne? Le récit du procès laisse une impression irréelle, lénifiante. Histoire intéressante malgré tout par son optimiste et sa bonne volonté mais Hélène Castel a eu beaucoup de chance.
Un sentiment plutot positif face a ce livre, dont l’ecriture est certes un peu alambiquee. Mais la prison y est depeinte avec une grande pudeur, qui m’a vraiment touchee. Je trouve aussi que l’auteur ne s’apitoie pas trop sur elle-meme, etant donne le contexte.
J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, car l’écrtiure me dérangeait. Mais je sais pourquoi. Cette HC a passé 25 ans de sa vie à mentir aux autres et à se mentir. Elle est complètement incapable d’authencité, et de franchise. Donc tout ce qu’elle écrit sonne creux et faux. On voudrait entendre la vraie voix de d’HC. Qui est-elle vraiment ? Que pense t’elle ? Quel chemin a t-elle parcouru dans cette vie compliquée ? C’est cela que j’aurai aimé lire, mais à la place, on a un discours effectivement allambiqué qui n’a aucun intérêt. Quelqu’un d’autre aurait du écrire ce livre à sa place 🙂
livre plaisant facile à lire, un brin racoleur que j’ai noté 4 pour ses qualité littéraires. Par contre j’ai déploré une longue plainte que rien ne justifie, sauf l’acharnement d’un ministre de l’intérieur peu soucieux des deniers de l’état… : pourquoi avoir dépensé des millions pour rechercher, extrader, emprisonner, juger pendant des années l’auteur d’un petit casse minable. La sagesse commande de laisser se faire pendre ailleurs nos petits délinquants !
Elle critique le confort des prisons mexicaine : ignore-t-elle que les pauvres dans ce pays et ils sont nombreux vivent leur vie durant dans des condition matérielle bien inférieures à celle des taulards.
Les prisons françaises manquent de confort, d’intimité, de possibilités culturelles en vue d’une réinsertion ! Les ateliers littéraires prouvent le contraire. Même remarque pour les conditions de vie de nos pauvres.
surtout, à sa sortie de prison elle publie un livre qui lui vaudra de bons droits d’auteur, avec en prime une promotion de son nouveau métier gourou en gestalt thérapie. Nous la reverrons prochainement à la TV tant comme auteur que comme thérapeute d’une méthode qui fera fureur.
Un livre de plus sur la condition carcérale. On apprend peu de choses sur la vie antérieure au braquage : juste quelques pages, rien sur sa mère, quelques lignes sur son père.
Je voudrais défendre ce livre qui malgré un début flou et ennuyeux se révèle interessant par le chemin intérieur parcouru par l’auteur.Je suis surprise par les jugements violents lus dans les commentaires et le peu de respect pour cette femme qui est en dehors des normes il est vrai.
J’ai été très touchée par ce livre. Je ne mets pas 5 car ce n’est pas d’un style excellent.
Voilà une jeune femme embarquée sans prudence dans ce casse. Elle a assez de maîtrise pour ne pas tuer. Elle s’en sort, et certains des critiques que je viens de lire voudrait qu’elle se livre à la police ? Ce serait héroïque.
Ce qui m’a impressionnée, c’est sa faculté à rebondir dans une vie droite où elle cherche par son métier de thérapeute en milieu pauvre à aider avant tout.
En prison, ses plaintes ne sont pas tournées sur elle-même ; les autres femmes ne savent pas écrire , elle écrit pour elles ; se défendre, elle prend la parole pour elles. Elle écoute, console…
J’ai senti qu’Hélène trouve qu’elle a mérité d’être rattrapée par la justice et qu’elle en fait un lieu d’aide aux plus faibles.
Témoignage d’une ascension intérieure.