l’auteur affectionne ses personnages et s’attache à nous les faire connaître. Fort pour une américaine. Par contre les chapitres me paraissent inversés et sans logique mais j’ai beaucoup apprécié l’atmosphère de cette « époque passionnée » plutôt que belle…
Cela s’annonce intéressant, mais les promesses ne sont pas tenues. Les personnages sont attachants, mais cela m’a paru vite ennuyeux. Un peu trop « fouillis ». Malgré tout, bon témoignage de l’époque tourmentée.
j’ai beaucoup aimé ce livre et suis admirative de la documentation qu’elle a pu demander ainsi que la compréhension de faits historiques que l’auteur retrace par le menu, c’est une période que je connais un peu, sur le plan artistique notamment et je suis impressionnée de la foule de détails exacts, ainsi que de la fine analyse psychologique des personnages évoqués, et il s’agit d’un auteur étranger ! j’ai beaucoup apprécié la fluidité et le talent de conteuse de Kate Cambor. Pour compléter notre connaissance sur Charcot je vous conseille sur Internet le site évoquant la 1° mission en Antarticque 1903-1905 qui ,par ses nombreuses photos en noir et blanc illustrent magnifiquement ce que nous avons lu
J’ai été passionnée par ce livre bien écrit & bien documenté: quelle bonne idée a eu l’auteur de nous présenter la vie intellectuelle, scientifique, politique de la France à cette époque à travers les destins croisés des trois personnalités évoquées!
par quelle étrange cécité intellectuelle tous les biographes qui écrivent sur des médecins ignorent-ils que la médecine soignante n’a pas existé avant le 20° siècle sous nos climats ? J’éprouve une grande admiration pour Hippocrate, Averroès, Saint Luc, Charcot…, ces esprits distingués connaissaient tout de la science de leur temps, astronomie, mathématique, philosophie. Malheureusement, faute de médicaments ils n’influaient en rien sur le cours des maladies. Lorsque Trousseau ou Laennec entrait dans la chambre d’un malade son espérance de vie diminuait du fait de médicaments toujours inutiles, parfois nuisible. Les médecins de Molière ont perduré !
Loin de moi l’intention de reprocher à Charcot de ne pas avoir pas piqué Daudet à la Pénicilline qu’il ignorait ; pourtant rien ne justifiait les gesticulations et les honoraires énormes pour une action dont il connaissait parfaitement l’inutilité. J’accepte qu’un médecin ne connaisse pas le bon traitement, je lui dénie le droit de faire semblant et de se faire payer royalement une inaction ! Honte au Dr Daudet qui osait remplacer la morphine par un placebo. Un malade condamné à droit à un sédatif efficace qui existait.
Jean Baptiste Charcot, comme tous les médecins de l’époque savait parfaitement l’intérêt financier de la médecine. Il a utilisé cet argent et sa notoriété pour réussir des exploits au service de l’humanité.
Pour rendre justice à Jean Martin Charcot je tiens à mettre l’accent sur ses travaux qui ont bien servi la médecine. Il n’a certes guéri personne, mais a fait avancer dans la connaissance des maladies en particulier de l’hystérie.
l’ensemble m’a beaucoup intéressé
Les biographies des trois personnages principaux reliés entre eux par des liens conjugaux étonnants sont presentées avec beaucoup de finesse et de réalisme. Outre l’histoire mouvementée des familles Hugo et Daudet si marquées par la littérature et la vie politique, le livre fait un récit passionnant des expéditions maritime du Cdt Charcot.
La « belle époque » ici presentée ne fut pas si belle que ça. Malgré de séduisantes et chatoyantes apperences elle fut le théatre de violences et de lourds scandales, affaire Dreyfus notamment, également exposés dans le livre.
On ne peut qu’admirer la maîtrise et la lucidité avec laquelle K.Cambor, jeune historienne étrangère, s’est imprégnée de notre culture et a saisi un moment de notre histoire. J’accorde la note maxima, sans hésitation.
Comme Elisabeth, ce livre m’a intéressé avant de m’ennuyer. Trop long, trop « fouillis ». – Titre français inapproprié. – Il est rare que des historiens s’intéressent à des personnages secondaires mais pourquoi pas? – Très documenté. – Mais un récit romancé plus proche du journalisme que de l’Histoire. – Il est vrai que Léon D. et Proust se soient rencontrés à Versailles mais non que l’Eglise catholique ait cautionné l’Action française ; Rome l’a condamnée en 1926.
Ma curiosité fut vite refroidie, je n’ai pas trouvé ce livre intéréssant pour plusieurs raisons.
1 style fatigant .ecriture » fouillis »,compilation evidente voir la bibliographie impressionnante.
2 p ersonnages secondaires certes mais dont un au moins merite une bonne « bio »je pense au commandant Charcot
3 livre plutot « Reader Digest » que l’oeuvre d’une historienne ou peut-etre d’un cours d’ecriture
comme il en existe aux Etats Unis.Vite passons!!!
Chronique fort intéressante de cette époque qui nous parait à des années lumières déjà .
L’idée de nous la faire parcourir par le biais de 3 personnalités différentes paraissait passionnante au départ.
mais je me range à l’avis de certains: cela devient systématique et l’on se fatigue de l’interpénétration de ces d’estins somme toute fort différents et le récit se dilue dans une foule de détails qui ralentissent le récit
Plus facile à lire qu’un livre purement historique, cette « compilation » est malgré tout un bon moyen de traverser le 19è siècle; la petite histoire de la grande histoire, mais après tout « pourquoi pas » ?
Pourquoi appeler ce travail d’historienne une « compilation »? comment écrire un tel livre sans s’appuyer sur des sources, les plus nombreuses possibles pour un vrai travail de recherche qui colle au plus près la réalité de l’époque & des personnalités envisagées?
C’est tout à l’honneur de l’auteur d’avoir l’honnêteté de citer ses sources; sinon c’est du roman, ce n’est pas son but.
Trois personnages dont les noms sont très difficiles à porter. Trois vies qui s’entrecroisent. La femme Jeanne Hugo n’a pu être elle-même, puisque l’important était son nom. Léon Daudet, lui, est allé bien au-delà du conservatisme de son père. Lire, noir sur blanc, ce dont est capable la droite extrême pour dénigrer, pas seulement les autres points de vue politiques mais aussi les personnes, est absolument ahurissant. Finalement, Charcot serait le personnage le plus intéressant… mais son indifférence envers ses enfants est déroutante.
Parfois, le poids de la lignée étouffe et empêche de vivre, serait une possible conclusion à ce livre.
titre mal choisi, était-elle si belle cette époque avec ses scandales et l’affaire Dreyfus ?
La documentation n’est pas tout pour rendre un livre attrayant. La composition du livre, offre des longueurs car on revient avec chaque personnage sur les mêmes faits . Cela ralentit et alourdit le récit. Ecole américaine ?
Leurs parents et grands parents furent célèbres dans le domaine des arts et de la médecine, leur destin semblait programmé pour suivre leur trace mais Charcot est devenu explorateur, Léon Daudet écrit mais est très politisé ,extrémiste au risque de la mauvaise foi…et Jeanne , la petite fille adorée pour qui Hugo écrivit « l’art d’être grand père » qui voudrait toujours être Melle Hugo avant d’être l’épouse des 2 précédents dont elle divorcera.
Un début de siècle un peu décadent, parfois on se retrouve dans les événements d’aujourd’hui…
J’ai trouvé cette « chronique » intéressante, parce que cette époque m’était mal connue; elle est souvent passée sous silence. Il est vrai que ce petit monde n’est pas toujours très clean.
Les personnages de ce livre sont très connus et très intéressants mais malheureusement le récit n’est pas structuré ce qui donne un certain fouillis . Dommage, l’auteur relate bien le climat politique de la fin de la troisième république où les échanges étaient plutôt violents .
Idée originale de décrire la vie politique de la troisième République au travers de trois « fils ou fille de » . Mais le tout est confus et fait fouillis.
L’époque et les évènements sont très intéressants, pas assez écrits chez nous (sans doute ai-je raté des épisodes littéraires). Ce côté « fouillis », » confus » du récit également, je n’ai regretté qu’une chose, ne pas avoir eu le temps de le finir… J’espère le trouver à la bibliothèque de Saint-Malo.
Ma mère née en1891 me racontait combien l’atmosphère fampiliale etait pénible au moment de l’affaire Dreyfus (qui a duré plus de 10ans) entre un père très antidreyfusard et un oncle (magistrat) dreyfusard ! Cela l’avait à jamais dégoûtée de toute discussion politique.
l’auteur affectionne ses personnages et s’attache à nous les faire connaître. Fort pour une américaine. Par contre les chapitres me paraissent inversés et sans logique mais j’ai beaucoup apprécié l’atmosphère de cette « époque passionnée » plutôt que belle…
Cela s’annonce intéressant, mais les promesses ne sont pas tenues. Les personnages sont attachants, mais cela m’a paru vite ennuyeux. Un peu trop « fouillis ». Malgré tout, bon témoignage de l’époque tourmentée.
j’ai beaucoup aimé ce livre et suis admirative de la documentation qu’elle a pu demander ainsi que la compréhension de faits historiques que l’auteur retrace par le menu, c’est une période que je connais un peu, sur le plan artistique notamment et je suis impressionnée de la foule de détails exacts, ainsi que de la fine analyse psychologique des personnages évoqués, et il s’agit d’un auteur étranger ! j’ai beaucoup apprécié la fluidité et le talent de conteuse de Kate Cambor. Pour compléter notre connaissance sur Charcot je vous conseille sur Internet le site évoquant la 1° mission en Antarticque 1903-1905 qui ,par ses nombreuses photos en noir et blanc illustrent magnifiquement ce que nous avons lu
J’ai été passionnée par ce livre bien écrit & bien documenté: quelle bonne idée a eu l’auteur de nous présenter la vie intellectuelle, scientifique, politique de la France à cette époque à travers les destins croisés des trois personnalités évoquées!
par quelle étrange cécité intellectuelle tous les biographes qui écrivent sur des médecins ignorent-ils que la médecine soignante n’a pas existé avant le 20° siècle sous nos climats ? J’éprouve une grande admiration pour Hippocrate, Averroès, Saint Luc, Charcot…, ces esprits distingués connaissaient tout de la science de leur temps, astronomie, mathématique, philosophie. Malheureusement, faute de médicaments ils n’influaient en rien sur le cours des maladies. Lorsque Trousseau ou Laennec entrait dans la chambre d’un malade son espérance de vie diminuait du fait de médicaments toujours inutiles, parfois nuisible. Les médecins de Molière ont perduré !
Loin de moi l’intention de reprocher à Charcot de ne pas avoir pas piqué Daudet à la Pénicilline qu’il ignorait ; pourtant rien ne justifiait les gesticulations et les honoraires énormes pour une action dont il connaissait parfaitement l’inutilité. J’accepte qu’un médecin ne connaisse pas le bon traitement, je lui dénie le droit de faire semblant et de se faire payer royalement une inaction ! Honte au Dr Daudet qui osait remplacer la morphine par un placebo. Un malade condamné à droit à un sédatif efficace qui existait.
Jean Baptiste Charcot, comme tous les médecins de l’époque savait parfaitement l’intérêt financier de la médecine. Il a utilisé cet argent et sa notoriété pour réussir des exploits au service de l’humanité.
Pour rendre justice à Jean Martin Charcot je tiens à mettre l’accent sur ses travaux qui ont bien servi la médecine. Il n’a certes guéri personne, mais a fait avancer dans la connaissance des maladies en particulier de l’hystérie.
l’ensemble m’a beaucoup intéressé
Les biographies des trois personnages principaux reliés entre eux par des liens conjugaux étonnants sont presentées avec beaucoup de finesse et de réalisme. Outre l’histoire mouvementée des familles Hugo et Daudet si marquées par la littérature et la vie politique, le livre fait un récit passionnant des expéditions maritime du Cdt Charcot.
La « belle époque » ici presentée ne fut pas si belle que ça. Malgré de séduisantes et chatoyantes apperences elle fut le théatre de violences et de lourds scandales, affaire Dreyfus notamment, également exposés dans le livre.
On ne peut qu’admirer la maîtrise et la lucidité avec laquelle K.Cambor, jeune historienne étrangère, s’est imprégnée de notre culture et a saisi un moment de notre histoire. J’accorde la note maxima, sans hésitation.
Comme Elisabeth, ce livre m’a intéressé avant de m’ennuyer. Trop long, trop « fouillis ». – Titre français inapproprié. – Il est rare que des historiens s’intéressent à des personnages secondaires mais pourquoi pas? – Très documenté. – Mais un récit romancé plus proche du journalisme que de l’Histoire. – Il est vrai que Léon D. et Proust se soient rencontrés à Versailles mais non que l’Eglise catholique ait cautionné l’Action française ; Rome l’a condamnée en 1926.
Ma curiosité fut vite refroidie, je n’ai pas trouvé ce livre intéréssant pour plusieurs raisons.
1 style fatigant .ecriture » fouillis »,compilation evidente voir la bibliographie impressionnante.
2 p ersonnages secondaires certes mais dont un au moins merite une bonne « bio »je pense au commandant Charcot
3 livre plutot « Reader Digest » que l’oeuvre d’une historienne ou peut-etre d’un cours d’ecriture
comme il en existe aux Etats Unis.Vite passons!!!
Chronique fort intéressante de cette époque qui nous parait à des années lumières déjà .
L’idée de nous la faire parcourir par le biais de 3 personnalités différentes paraissait passionnante au départ.
mais je me range à l’avis de certains: cela devient systématique et l’on se fatigue de l’interpénétration de ces d’estins somme toute fort différents et le récit se dilue dans une foule de détails qui ralentissent le récit
Dispersé, avec sauts de l’un à l’autre personnage.
Evocation malgré tout des évènements et des personnages d’une époque.
Moi aussi, ce livre m’a intéressé avant de m’ennuyer….
Plus facile à lire qu’un livre purement historique, cette « compilation » est malgré tout un bon moyen de traverser le 19è siècle; la petite histoire de la grande histoire, mais après tout « pourquoi pas » ?
Pourquoi appeler ce travail d’historienne une « compilation »? comment écrire un tel livre sans s’appuyer sur des sources, les plus nombreuses possibles pour un vrai travail de recherche qui colle au plus près la réalité de l’époque & des personnalités envisagées?
C’est tout à l’honneur de l’auteur d’avoir l’honnêteté de citer ses sources; sinon c’est du roman, ce n’est pas son but.
Trois personnages dont les noms sont très difficiles à porter. Trois vies qui s’entrecroisent. La femme Jeanne Hugo n’a pu être elle-même, puisque l’important était son nom. Léon Daudet, lui, est allé bien au-delà du conservatisme de son père. Lire, noir sur blanc, ce dont est capable la droite extrême pour dénigrer, pas seulement les autres points de vue politiques mais aussi les personnes, est absolument ahurissant. Finalement, Charcot serait le personnage le plus intéressant… mais son indifférence envers ses enfants est déroutante.
Parfois, le poids de la lignée étouffe et empêche de vivre, serait une possible conclusion à ce livre.
Une vision originale d’une époque proche, mais que je ne connaissais que par bribes. Ce livre m’a beaucoup intéressée.
J’ai beaucoup apprécié ce livre bien documenté, il m’incite à reprendre des ouvrages sur Charcot et les autres.
titre mal choisi, était-elle si belle cette époque avec ses scandales et l’affaire Dreyfus ?
La documentation n’est pas tout pour rendre un livre attrayant. La composition du livre, offre des longueurs car on revient avec chaque personnage sur les mêmes faits . Cela ralentit et alourdit le récit. Ecole américaine ?
Leurs parents et grands parents furent célèbres dans le domaine des arts et de la médecine, leur destin semblait programmé pour suivre leur trace mais Charcot est devenu explorateur, Léon Daudet écrit mais est très politisé ,extrémiste au risque de la mauvaise foi…et Jeanne , la petite fille adorée pour qui Hugo écrivit « l’art d’être grand père » qui voudrait toujours être Melle Hugo avant d’être l’épouse des 2 précédents dont elle divorcera.
Un début de siècle un peu décadent, parfois on se retrouve dans les événements d’aujourd’hui…
le livre semblait prometteur mais comme certaines il m’a vite ennuye
J’ai trouvé cette « chronique » intéressante, parce que cette époque m’était mal connue; elle est souvent passée sous silence. Il est vrai que ce petit monde n’est pas toujours très clean.
Les personnages de ce livre sont très connus et très intéressants mais malheureusement le récit n’est pas structuré ce qui donne un certain fouillis . Dommage, l’auteur relate bien le climat politique de la fin de la troisième république où les échanges étaient plutôt violents .
Idée originale de décrire la vie politique de la troisième République au travers de trois « fils ou fille de » . Mais le tout est confus et fait fouillis.
L’époque et les évènements sont très intéressants, pas assez écrits chez nous (sans doute ai-je raté des épisodes littéraires). Ce côté « fouillis », » confus » du récit également, je n’ai regretté qu’une chose, ne pas avoir eu le temps de le finir… J’espère le trouver à la bibliothèque de Saint-Malo.
Ma mère née en1891 me racontait combien l’atmosphère fampiliale etait pénible au moment de l’affaire Dreyfus (qui a duré plus de 10ans) entre un père très antidreyfusard et un oncle (magistrat) dreyfusard ! Cela l’avait à jamais dégoûtée de toute discussion politique.