Bonjour à toutes,
Merci d’avoir sélectionné ce livre que j’ai lu avec infiniment d’intérêt il y a quelques mois. Il est agréablement écrit par un auteur que j’ai toujours lu avec beaucoup de plaisir, même si ses sujets n’étaient pas toujours bien gais. L’époque qu’il étudie ne m’était vraiment connue que par bribes et beaucoup de « on-dits » ; maintenant tout est beaucoup plus clair, Michel del Castillo ose dire des choses qui fâchent, et faire des comparaisons qui également fâchent beaucoup de gens. Il s’agit là d’une nouvelle approche du personnage présenté par quelqu’un qui ne lui était guére à priori favorable.
Passionnant et encore merci de faire connaître ce livre !!
Dès le début du soulèvement (18 juillet 1936) j’ai suivi avec intérêt dans la presse l’aventure de la guerre civile espagnole (J’avais onze ans alors). Il a fallu 1960 pour trouver un livre non partisan (de Hugh THOMAS) pour raviver et compléter mes souvenirs. La poursuite acharnée de ses adversaires après leur écrasement militaire a terni avec raison aux yeux de tous l’image de Franco. Par ailleurs, le slogan « pas d’ennemi à gauche » de notre démocratie dite chrétienne rejetait dans l’isolement un pays qui avait tant souffert. Franco restait une énigme psychologique. Ce livre a l’immense mérite de décortiquer le cerveau de ce « bel animal militaire », fermé à toute considération étrangère à son efficacité. Aux massacres sanglants des « rouges » et anarchistes (« 12.000 prêtre tués, et pas une apostasie! » écrivait alors Claudel il a ajouté les « grands cimetières sous la lune » (Bernanos, sur Majorque). Surtout, les prisons n’ont guère désempli pendant son long règne. Mais il a permis, avec le renouvellement des générations, de transformer un pays anarchiste ou bigot en une nation démocratique sous l’égide d’un roi de grand sens politique, qu’il avait appelé.
Excellent livre écrit par un auteur en principe peu enclin à le louanger. J’ai beaucoup aimé sa façon de corriger bien des idées reçues sur cette guerre atroce.On parle peu dans nos démocraties occidentales des horreurs commises par les rouges. On ne dit pas que ce n’est pas Franco qui a été à l’origine de soulèvement…..Il a pris le train en marche et espérait encore que le Front Populaire se serait amendé. Il est vrai qu’un’ fois qu’il a été choisi comme chef, il n’a plus jamais lâché la barre.
Surtout, ne ratez pas la postface.
Il est vraiment satisfaisant de voir quelqu’un comme M. del Castillo ,loin d’emboucher la trompette de la pensée unique,écrire une biographie qui ,sans cacher les aspects redoutables du personnage ,les replace dans le dur contexte de l’époque
Agréablement surpris par cette histoire de l’Espagne à travers la vie de Franco. Je le redis après d’autres: j’ai apprécié particulièrement le ton objectif et nuancé de l’écrivain qui ne se contente pas de reprendre les diatribes
contre le fascisme. Des livres comme « Les grands cimetières sous la lune », de Bernanos, « Pour qui sonne le glas » d’Hemingway
semblent avoir ignoré les fautes et les atrocités des républicains. Il y a eu un tel terrorisme intellectuel qu’on a imposé l’idée que tout ce qui touche à Franco était abominable; ses adversaires n’étaient pas non plus des enfants de choeur!
Peu a ajouter, en effet. Un livre a lire absolument. Neanmoins, je me demande si Castillo a un compte personnel a regler avec Vilallonga. Les piques repetees tout au long du livre contre les ecrits de Vilallonga m’ont semblees peu necessaires et un tant soit peu pueriles. Meme si Castillo s’attache a retablir la verite, ce mepris indique un grand manque de classe…
Travail remarquable et très documenté. Son analyse critique des arguments des biographes précédents de Franco nous permet de penser que Michel Del Castillo est aussi objectif que possible dans sa description de Franco.
Ce livre m’a passonné et je partage entièrement les éloges des lecteurs précédents. Les évènements sont retracés de manière claire et passionnante.La psychologie du « caudillo », comme celle de ses adversaires ou alliés est approfondie avec autant de finesse que d’objectivité. La société espagnole de 1920 à 1975. nous est présentée avec un grand art. On sent que l’auteur qui a vécu de tres près cette période violente (il en parle à trois reprises) est possédé par son récit. Cela fait plaisir de lire un livre écrit avec intelligence et panache!
un peu de courage la « guerre d’ Espagne » mérite bien un effort.. Tant d’intellectuels du monde entier ont jugé Franco sans appel pour sa cruauté bien réelle. Ils ont par contre sous estimé les massacres des rouges et l’habileté avec laquelle le Caudillo réussit à garder ‘amitié de Itler sans jamais lui concéder un fifrelin. L’ Espagne fait bonne figure en Europe : ce n’est pas par hasard!
d’accord avec Nathalie,mais aussi avec toutlemonde:en effet les massacres des rouges ont été sous-estimés.Michel del Castillo a bien équillibré les faits de part et d’autre,mais que de longueurs tout de même,dommage.
Le livre ne m’intéresse que lorsque Franco vient à jouer un rôle de premier plan. Tout le début est bien ennuyeux à lire. J’ai bien compris que Franco est un personnage creux et que l’auteur ne sait pas trop quoi en dire avant la prise du pouvoir.
Remarquable, M del Castillo fait la part des choses, le récit est bien mené, j’ai dévoré cet ouvrage, alors que je n’ai pas toujours apprécié les romans de cet aurteur
Bonjour à toutes,
Merci d’avoir sélectionné ce livre que j’ai lu avec infiniment d’intérêt il y a quelques mois. Il est agréablement écrit par un auteur que j’ai toujours lu avec beaucoup de plaisir, même si ses sujets n’étaient pas toujours bien gais. L’époque qu’il étudie ne m’était vraiment connue que par bribes et beaucoup de « on-dits » ; maintenant tout est beaucoup plus clair, Michel del Castillo ose dire des choses qui fâchent, et faire des comparaisons qui également fâchent beaucoup de gens. Il s’agit là d’une nouvelle approche du personnage présenté par quelqu’un qui ne lui était guére à priori favorable.
Passionnant et encore merci de faire connaître ce livre !!
Dès le début du soulèvement (18 juillet 1936) j’ai suivi avec intérêt dans la presse l’aventure de la guerre civile espagnole (J’avais onze ans alors). Il a fallu 1960 pour trouver un livre non partisan (de Hugh THOMAS) pour raviver et compléter mes souvenirs. La poursuite acharnée de ses adversaires après leur écrasement militaire a terni avec raison aux yeux de tous l’image de Franco. Par ailleurs, le slogan « pas d’ennemi à gauche » de notre démocratie dite chrétienne rejetait dans l’isolement un pays qui avait tant souffert. Franco restait une énigme psychologique. Ce livre a l’immense mérite de décortiquer le cerveau de ce « bel animal militaire », fermé à toute considération étrangère à son efficacité. Aux massacres sanglants des « rouges » et anarchistes (« 12.000 prêtre tués, et pas une apostasie! » écrivait alors Claudel il a ajouté les « grands cimetières sous la lune » (Bernanos, sur Majorque). Surtout, les prisons n’ont guère désempli pendant son long règne. Mais il a permis, avec le renouvellement des générations, de transformer un pays anarchiste ou bigot en une nation démocratique sous l’égide d’un roi de grand sens politique, qu’il avait appelé.
http://www.canalacademie.com/ida4296-Le-Temps-de-Franco-de-Michel-del.html
Émission très intéressante à écouter sur le livre et va dans le sens des commentaires d’Élisabeth et Alain
Je me permets de vous signaler le lien ci dessous:
http://www.canalacademie.com/ida4296-Le-Temps-de-Franco-de-Michel-del.html
Émission intéressante à écouter qui confirme les commentaires d’Élisabeth et Alain
Excellent livre écrit par un auteur en principe peu enclin à le louanger. J’ai beaucoup aimé sa façon de corriger bien des idées reçues sur cette guerre atroce.On parle peu dans nos démocraties occidentales des horreurs commises par les rouges. On ne dit pas que ce n’est pas Franco qui a été à l’origine de soulèvement…..Il a pris le train en marche et espérait encore que le Front Populaire se serait amendé. Il est vrai qu’un’ fois qu’il a été choisi comme chef, il n’a plus jamais lâché la barre.
Surtout, ne ratez pas la postface.
Remarquable
Il est vraiment satisfaisant de voir quelqu’un comme M. del Castillo ,loin d’emboucher la trompette de la pensée unique,écrire une biographie qui ,sans cacher les aspects redoutables du personnage ,les replace dans le dur contexte de l’époque
Agréablement surpris par cette histoire de l’Espagne à travers la vie de Franco. Je le redis après d’autres: j’ai apprécié particulièrement le ton objectif et nuancé de l’écrivain qui ne se contente pas de reprendre les diatribes
contre le fascisme. Des livres comme « Les grands cimetières sous la lune », de Bernanos, « Pour qui sonne le glas » d’Hemingway
semblent avoir ignoré les fautes et les atrocités des républicains. Il y a eu un tel terrorisme intellectuel qu’on a imposé l’idée que tout ce qui touche à Franco était abominable; ses adversaires n’étaient pas non plus des enfants de choeur!
très interessant
tout à été dit dans les commentaires positifs auxquels je souscris
tres instructif. Je n’ai rien à ajouter en plus des commentaires ci dessus. Tres beau travail de Mr Del Castillo. Ne pas sauter en effet le Posteface.
Peu a ajouter, en effet. Un livre a lire absolument. Neanmoins, je me demande si Castillo a un compte personnel a regler avec Vilallonga. Les piques repetees tout au long du livre contre les ecrits de Vilallonga m’ont semblees peu necessaires et un tant soit peu pueriles. Meme si Castillo s’attache a retablir la verite, ce mepris indique un grand manque de classe…
J’ai bien accroché pour compléter ce que je supposais d’après les journaux, et être détrompée sur certains points. Passionnant.
Très interessant, je dois dire que j’avais beaucoup de lacunes sur ce sujet.
Travail remarquable et très documenté. Son analyse critique des arguments des biographes précédents de Franco nous permet de penser que Michel Del Castillo est aussi objectif que possible dans sa description de Franco.
Ce livre m’a passonné et je partage entièrement les éloges des lecteurs précédents. Les évènements sont retracés de manière claire et passionnante.La psychologie du « caudillo », comme celle de ses adversaires ou alliés est approfondie avec autant de finesse que d’objectivité. La société espagnole de 1920 à 1975. nous est présentée avec un grand art. On sent que l’auteur qui a vécu de tres près cette période violente (il en parle à trois reprises) est possédé par son récit. Cela fait plaisir de lire un livre écrit avec intelligence et panache!
Un autre regard sur Franco. Un livre qui me semble fort objectif à tout point de vue.
superbe, bien documenté, bien écrit
Je ne me joins pas au concert de louanges car j’ai trouvé ce livre avec beaucoup de longueurs et ai abandonné au bout d’une centaine de pages.
un peu de courage la « guerre d’ Espagne » mérite bien un effort.. Tant d’intellectuels du monde entier ont jugé Franco sans appel pour sa cruauté bien réelle. Ils ont par contre sous estimé les massacres des rouges et l’habileté avec laquelle le Caudillo réussit à garder ‘amitié de Itler sans jamais lui concéder un fifrelin. L’ Espagne fait bonne figure en Europe : ce n’est pas par hasard!
d’accord avec Nathalie,mais aussi avec toutlemonde:en effet les massacres des rouges ont été sous-estimés.Michel del Castillo a bien équillibré les faits de part et d’autre,mais que de longueurs tout de même,dommage.
Le livre ne m’intéresse que lorsque Franco vient à jouer un rôle de premier plan. Tout le début est bien ennuyeux à lire. J’ai bien compris que Franco est un personnage creux et que l’auteur ne sait pas trop quoi en dire avant la prise du pouvoir.
Remarquable, M del Castillo fait la part des choses, le récit est bien mené, j’ai dévoré cet ouvrage, alors que je n’ai pas toujours apprécié les romans de cet aurteur
D’accord avec tous les commentaires favorables faits sur ce récit. J’ai particulièrement été intéressée par l’analyse du caractère du personnage.
Une biographie apaisée, humaine et honnête de Franco. Passionnant !