Un monde à portée de main
M. DE KERANGAL
Maylis de Kerangal – Verticales
Maylis de Kerangal nous avait bouleversés avec «Réparer les vivants » (sélection 2015). Elle nous a envoûtés cette année avec son héroïne Paula, étudiante en trompe-l’œil, qui se lie d’amitié avec deux étudiants rencontrés à l’école. Elle nous introduit dans le boudoir d’Anna Karénine, nous entraîne à Cinecittà et termine en apothéose à Lascaux.
Si vs aimez la couleur… des mots et les matériaux naturels !
J ai apprécié cette belle écriture pour mêler Histoire jeunesse et art. Côté 4
surprenant . ce livre ouvre les yeux sur la matière à peindre, sur ce que l’on ne voit pas. Un façon originale de parler de l’art
Ce livre m’a beaucoup plu. L’univers dans lequel on est plongé est fascinant. L’écriture est facile et fluide
Je me suis laissée emporter par ce livre que j’ai beaucoup aimé. L’histoire est un peu faiblarde et tout l’intérêt de ce livre réside dans la découverte de la peinture en trompe-l’oeil dont j’ignorais tout. L’écriture est belle, très en phase avec les descriptions.
A ne pas manquer.
Le style est toujours assez percutant mais c’est un peu confus tant les descriptions sont trop longues (comme celle des studios de Cinnecita) On a du mal à entrer dans le récit, et, pourtant ce métier très particulier de peintre de trompe l’œil ou de décors de théâtre est très bien raconté et cela finit en beauté !
Note 3
J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a fait découvrir un mond que je ne connaissais pas du tout, la peinture en trompé l’œil.. L’écriture de Maylis de Kerangal est toujours aussi belle, fluide et riche. Je le fais circuler autour de moi.
long , confus.. bon passage sur CINECITTA et LASCAUX quant aux amours de PAULA : aucun intérêt !!!!
Le personnage de Paula, écorchée vive et un peu paumée, fait penser à celui des Déferlantes de Claudie Gallay. Maintenant le sujet est vraiment très mince. Certes il y a les trompe l’œil mais c’est assez répétitif et il faut des subterfuges comme le pseudo passage érudit sur le cerfontaine pour apporter un peu de fond. Et puis sur la fin deux parties sorties de nulle-part : Cinecittà et les grottes de Lascaux et, là-aussi, on a l’impression de lire quelques résumés d’articles ou de textes venus sauver le roman qui s’essouffle. La prose se veut ronflante mais n’est pas Proust, ou Claude Simon qui veut et certaines phrase ne tiennent vraiment pas debout. Il y avait là un joli petit sujet qui a été comme délayé et qui, à l’arrivée, donne un roman où on s’ennuie, passé le premier tiers, quand une petite nouvelle bien resserrée aurait donner quelque chose dans le genre très passionnel.
Il me semble par ailleurs que peindre sans faire de préparation de support (ponçage, grattage, …) n’a pas beaucoup de sens. Le roman escamote tous ces aspects du métier au profil d’une sorte de rêve éveillé de couleurs. Pas très crédible tout ça.
voilà une belle plongée dans l’art du trompe l’œil ! très bien documenté ,j’ai presque senti l’odeur de la térébenthine, omniprésente dans les ateliers ; le parcours de cette jeune femme, son évolution sont bien vus. beaucoup de détails cependant qui finissent par être étouffants, malgré une bien belle écriture
Complètement d’accord avec E. Bergeron, je me suis ennuyée mais ai voulu aller au bout pour voir, et je n’ai pas vu grand chose.