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l'homme debout

L’homme debout
F. TISSOT, M. DE TILLY

Fr̩d̩ric Tissot avec Marine de Tilly РStock

Il en faut. Il en faut de ces hommes sympathiques et exaspérants, véritables « poils à gratter » qui vivent dans l’urgence de sauver des vies au péril de la leur. Frédéric Tissot est de ceux-là. Un « French doctor » cloué dans un fauteuil roulant, passionné, entier, détestant le gâchis et le désordre des aides humanitaires, œuvrant sur plusieurs fronts et surtout engagé auprès des Kurdes au point d’apprendre leur langue.

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VOS RÉFLEXIONS
sur ce livre

13 thoughts on “L’homme debout”

  1. Marie Agnès

    C’est tout à fait le genre de livres que je n’aurais pas ouvert si je n’avais pas été à la bibliothèque orange ….et ça aurait été bien dommage.
    C’est la vie d’un médecin humanitaire depuis sa première expérience comme médecin coopérant au Maghreb, jusqu’à son dernier poste de consul général de France au Kurdistan. Le personnage est sympathique, et objectif, meme dans les échecs. Le passage de la Médecine à la Politique est tout à fait passionnant, toujours au service de l’homme et plus particulièrement du peuple kurde auquel il voue une véritable passion. Ce récit apporte un éclairage nouveau sur la médecine humanitaire et le role qu’elle joue dans les relations internationales.

  2. Michèle

    Il est parfois horripilant, ” moi je ….” Mais bien sympathique aussi et optimiste et tellement humain. Un amour des gens touchant. J’ai beaucoup aimé ses analyses réalistes, comment apporter aux peuples ce dont ils ont réellement besoin et non ce que nous voulons leur donner (j’ai vu en Irak un champ de petits tracteurs pourrissant dans les sables du désert. C’était gentil mais si inutile….). J’ai bien aimé ses reconnaissances de moments de faiblesse aussi. Quel courage. Merci pour ce témoignage. Et l’écriture est plaisante.
    Je donne 5

  3. Françoise S

    Une vie avec des moments intéressants et d’autres moins. Globalement, j’ai bien aimé la vie de Frédéric Tissot.
    Note:3

  4. Poque

    C’est la vie assez extraordinaire d’un homme qui se dévoue auprès de populations victimes de catastrophes humanitaires ou dues à la nature. Mais le point important c’est qu’il veut avant tout comprendre ces populations en s’immergeant au maximum parmi les hommes, les femmes et les enfants qu’il veut sauver. Cela lui permet de mesurer les besoins réels de ces populations et s’insurger des secours qui ignorent ces besoins pour réaliser des opérations spectaculaires mais d’une efficacité limitée. Un livre à hauteur d’humain qui fait plaisir au cœur.
    Note : 4

  5. Redon

    vie d’un homme qui a consacré sa vie aux autres. Pour connaître un pays et ses besoins, il faut vivre avec ses habitants. Dommage qu’il égratigne au passage ceux qui ne sont pas comme lui
    j’ai tout de même mis la note de 4

  6. Michel78

    Ce n’est pas très bien écrit, mais franchement ce n’est pas le plus important : tout est dans la vie passionnante de ce « french doctor », compagnon de Bernard Kouchner. Complètement utopique, il nous livre au fil des pages ces sentiments sur l’aide humanitaire et sa volonté d’être du côté de ceux qu’il vient soulager en parlant leur langue, en vivant leur inconfort, leurs souffrances et en refusant les positions dominantes et néo-colonialistes de nombre d’acteurs d’ONG ou de l’ONU. Il se bat contre la bureaucratie, les aides “intéressées”, il est marocain à Ait Boumeghez, afghan avec les Pachtouns et surtout kurde avec les peshmergas de Kirawe…avant d’être consul de France à Erbid.

  7. Baillet Françoise

    Ce livre ne m’a pas intéressée.

  8. GENEVIEVE R.

    Un témoignage puissant d’un homme engagé…
    Nous avons tous lu ce genre de bouquins, mais j’ai bien aimé qu’il puisse se remettre en question et qu’il regarde l’action humanitaire avec une vraie lucidité…
    Quel parcours atypique pour quelqu’un qui est devenu médecin presque par hasard…et quel volonté affichée de se dépasser après cet accident invraisemblable.
    note : 4

  9. Sylvie

    J’avais insiste pour que ce livre fasse partie de la selection des livres de nos circuits, mais le style extremement imbu de lui-meme de l’auteur a rendu la lecture franchement desagreable! Dommage, car travaillant moi-meme pour MSF, j’etais tres interessee par le sujet, mais l’ego surdimensionne de l’auteur a tout gache… Je pense que ce livre aurait pu etre tres bon si il avait ete ecrit par une autre personne, et evitait les “moi je” insupportables!

    1. PUYMEGES MARIE PAULE

      Je n’ai mémé pas fait attention aux fameux” moi” dont certaines parlent, j’ai été tellement embarquée par cette homme de conviction, et ce qu’il écrit , il ratisse large et cela fait du bien ,il ne fait pas partie d’une chapelle, Quelle ouverture, quelle générosité !
      Merci de ne pas nous avoir privé de ce livre.
      J’en ai beaucoup parlé autour de moi,

  10. lorenzini

    tout à fait d’accord avec Marie agnes et Sylvie; Intéressant,mais quel estime de lui!!

  11. lise bazet

    pas constaté tellement “d’ego”,quelle importance? j’ai surtout découvert un homme qui vit ses convictions et met son métier au service de l’humanité.

  12. Elisabeth

    Dès le titre, ce livre est une catastrophe. Un homme n’est pas humanitaire c’est son action qui est humanitaire. Évidemment quand on confie la plume à un homme d’action aidé d’une journaliste c’est un mauvais départ pour écrire en bon français. La Préface de Bernard Kouchner est du même acabit en ce sens que des phrases se succèdent dans une sorte de mitraillage continu et culpabilisateur dont on finit par ne pas percevoir vraiment le sens global. C’est là qu’est le problème : l’écriture journalistique ne voit pas plus loin que la phrase, qui constituera si possible en elle-même une belle formule. Le paragraphe peut éventuellement avoir une certaine unité mais mener un raisonnement construit sur une page ou plus est impossible. Si bien que se dégage l’impression d’avoir à faire à une sorte de mille feuilles d’affirmations successives ce qui semble peut s’accorder avec une démarche de réflexion que ce soit pour le protagoniste, ou pour le lecteur.
    Ce livre manque par ailleurs de cartes. F Tissot a en effet bourlingué dans diverses régions conflictuelles du monde dont il serait intéressant d’avoir la géographie sous les yeux afin d’en appréhender l’histoire contemporaine.
    Au delà du naufrage de ce livre en tant que livre, il reste le fond qui est d’abord le récit d’un aventurier dans la monde de l’humanitaire. De cette grande fresque brouillonne émergent cependant les vrais questions au sujet de l’aide à autrui que ce soit celles sur son sens, sur son efficacité, sur ses limites, …Finalement c’est dans cette incapacité à avoir un message clair sur ce genre de sujets que ce livre est intéressant. On touche du doigt que l’action humanitaire est tout sauf un sujet simple, que ce soit au niveau du terrain ou au niveau des institutions. C’est une grande vertu de ce livre de laisser son lecteur troublé, très troublé.

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