Héros que l’auteur n’arrive pas à faire sortir de l’anonymat. Le pays est indifférent à ses héros de la seconde guerre mondiale.
Ecriture fluide mais un peu trop de répétitions
Très beau texte magnifiquement écrit… mais le sujet ne me passionne pas…
Peut-être parce que j’étais enfant pendant la guerre, que j’en ai trop entendu parler, que je n’ai pas envie de revivre les bombardements…
C’est l’histoire de la naissance et de la mort d’un livre, celui des souvenirs de guerre d’un homme maintenant très âgé. C’est l’histoire d’un être oublié que Makine tente de sortir du silence médiatique. Tout cela est bien lourd et on se prend à oublier au fur et à mesure de la lecture ce qui a été décrit, sorte de soliloque décousu, éparpillé à force de petits chapitres sans grande consistance. On aurait aimé un souffle d’ensemble, qui manque. Petit livre vite écrit, vite lu dont il restera peu malgré l’ambition affichée de mémoire de l’auteur. A noter un passage intéressant en 1945 quand le soldat de retour débarque dans la société des intellectuels qui ont courageusement fait la guerre à l’arrière … et sont devenus les héros d’après-guerre.
Ce n’est pas un thème qui me passionne car on a vu trop de films et lu tant de romans sur la guerre que cette histoire en devient presque banale….pourtant l’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout et au fil du roman, on découvre l’histoire incroyable de ce soldat…un autre survivant de guerre…qui malheureusement est encore d’actualité à nos frontières…
Très déçue par ce Makine sans saveur qui s’éparpille dans tous les sens sans réel fil directeur. L’admiration pour Servan-Schreiber sans trame convaincante me laisse sur ma faim. Vite lu, vite oublié.
J’ai beaucoup aimé ce livre également et pourtant cela fait le 3e de la saison sur la seconde guerre… C’est donc le filigrane de l’histoire qui m’a le plus intéressé : ce qui pousse quelqu’un à écrire, le désarroi d’un homme face à l’oubli et l’indifférence… On voit bien, à travers ce livre, que la guerre fait souffrir aussi bien pendant qu’après. C’est une énorme leçon de vie. Le tout par une écriture belle, claire et concise.
Le livre m’a intriguée, l’idée est originale et généreuse : afin que la vie du lieutenant Schreiber ne sombre pas dans l’oubli, Makine s’empare de son histoire et mène en parallèle le récit de la vie du lieutenant et de celle de son livre paru dans l’indifférence totale. A dire vrai, quand on en lit les extraits proposés, je comprends que l’ouvrage n’ait pas plu. Malgré des hauts faits de guerre héroïques et un amour immense pour la France devenue son pays, j’ai ressenti beaucoup d’ennui. D’autres ont écrit des récits de guerre très prenants ( H de Saint Marc, Von Kaggenek) et qui ont emporté de vrais succès.
Makine a un regard très lucide sur le monde de l’édition et la mauvaise qualité des livres édités à grand tirage, et des réflexions saisissantes sur l’intégration et le communautarisme.
Les nombreuses répétitions (des combats racontés plusieurs fois) m’ont gênée.
je l’ai lu, et j’ai cru dialoguer avec mon père qui a 91 ans et qui finalement a publié à compte d’auteur et distribué son livre à ses enfants et petits enfants, qui grâce à cette lecture ont découvert son histoire bien comparable par son engagement à celle-ci
Merci Monsieur Makine d’analyser les sentiments comme vous le faites.
je note 3
Excellent !
Voilà comment la qualité de l’écriture permet de rendre digeste un sujet qui ne l’est pas.
J’ai lu ce livre « malgré son titre » en pensant que Makine ne pouvait pas me décevoir. Et j’ai bien fait cette fois encore.
un petit Makine: histoire banale d’un bon soldat; j’ai été agacé par le rappel fréquent à la judaïté, ce qui n’ajoute rien pour ou contre le personnage . Il a œuvré avec courage et talent. Merci à ce bon français. Mon plus total mépris à ceux qui refuserait une légion d’honneur méritée dans l’action, qu’il soit juif, chrétien , musulman ou autre
l’écriture m’a semblé un peu embrouillée, oscillant entre récit , interwiew, retour en arrière,mais quel parcours, quel courage et quelle belle lucidité sur notre époque aussi
La petite musique du style Makine ne peut décevoir. Quant à Jean-Claude son livre ira au Pilon. Les lecteurs ne veulent pas plonger dans l’horreur de la guerre ou bien ne sont-ils pas concernés par l’héroïsme, ou plus simplement, ils ne peuvent pas entendre ces récits que l’auteur lui-même a peine à formuler. Le problème est le même pour les survivants des camps de concentration. Ce n’est pas racontable, alors ils se taisent, et même entre eux je crois qu’ils se taisent, Il savent. Ils savent avec toutes les cellules de leurs corps, les mots sont impuissants.
Makine nous transmet bien ce message.
Cet ouvrage qui commence comme une banale biographie, se termine sur une merveilleuse réflexion à propos de l’oubli, de la perte des valeurs dans une nation qui oublie peu à peu son histoire et le sacrifice de ceux qui l’ont aidée à se construire. Le tout relaté avec une sobriété d’écriture qui montre une parfaite maîtrise de la langue.
J’ai trouvé le début du livre assez lent, voire ennuyeux. J’ai fait confiance à l’auteur et poursuivi la lecture. J’ai été bien récompensée. J’ai aimé ce dépassement du fait brut, facile à relater pour arriver au vécu et à l’intime.
Merci Monsieur Maikine
J’ai bien aimé ce livre lu dans la soirée. Avec Andréi MAKINE je ne peux pas être déçue, c’est toujours bien écrit.
Un bon début, quelques bons passages mais trop répétitif à mon goût… Juste lassée à la fin, dommage.
Héros que l’auteur n’arrive pas à faire sortir de l’anonymat. Le pays est indifférent à ses héros de la seconde guerre mondiale.
Ecriture fluide mais un peu trop de répétitions
Très beau texte magnifiquement écrit… mais le sujet ne me passionne pas…
Peut-être parce que j’étais enfant pendant la guerre, que j’en ai trop entendu parler, que je n’ai pas envie de revivre les bombardements…
excellent
C’est l’histoire de la naissance et de la mort d’un livre, celui des souvenirs de guerre d’un homme maintenant très âgé. C’est l’histoire d’un être oublié que Makine tente de sortir du silence médiatique. Tout cela est bien lourd et on se prend à oublier au fur et à mesure de la lecture ce qui a été décrit, sorte de soliloque décousu, éparpillé à force de petits chapitres sans grande consistance. On aurait aimé un souffle d’ensemble, qui manque. Petit livre vite écrit, vite lu dont il restera peu malgré l’ambition affichée de mémoire de l’auteur. A noter un passage intéressant en 1945 quand le soldat de retour débarque dans la société des intellectuels qui ont courageusement fait la guerre à l’arrière … et sont devenus les héros d’après-guerre.
Ce n’est pas un thème qui me passionne car on a vu trop de films et lu tant de romans sur la guerre que cette histoire en devient presque banale….pourtant l’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout et au fil du roman, on découvre l’histoire incroyable de ce soldat…un autre survivant de guerre…qui malheureusement est encore d’actualité à nos frontières…
Très déçue par ce Makine sans saveur qui s’éparpille dans tous les sens sans réel fil directeur. L’admiration pour Servan-Schreiber sans trame convaincante me laisse sur ma faim. Vite lu, vite oublié.
J’ai beaucoup aimé ce livre également et pourtant cela fait le 3e de la saison sur la seconde guerre… C’est donc le filigrane de l’histoire qui m’a le plus intéressé : ce qui pousse quelqu’un à écrire, le désarroi d’un homme face à l’oubli et l’indifférence… On voit bien, à travers ce livre, que la guerre fait souffrir aussi bien pendant qu’après. C’est une énorme leçon de vie. Le tout par une écriture belle, claire et concise.
Le livre m’a intriguée, l’idée est originale et généreuse : afin que la vie du lieutenant Schreiber ne sombre pas dans l’oubli, Makine s’empare de son histoire et mène en parallèle le récit de la vie du lieutenant et de celle de son livre paru dans l’indifférence totale. A dire vrai, quand on en lit les extraits proposés, je comprends que l’ouvrage n’ait pas plu. Malgré des hauts faits de guerre héroïques et un amour immense pour la France devenue son pays, j’ai ressenti beaucoup d’ennui. D’autres ont écrit des récits de guerre très prenants ( H de Saint Marc, Von Kaggenek) et qui ont emporté de vrais succès.
Makine a un regard très lucide sur le monde de l’édition et la mauvaise qualité des livres édités à grand tirage, et des réflexions saisissantes sur l’intégration et le communautarisme.
Les nombreuses répétitions (des combats racontés plusieurs fois) m’ont gênée.
je l’ai lu, et j’ai cru dialoguer avec mon père qui a 91 ans et qui finalement a publié à compte d’auteur et distribué son livre à ses enfants et petits enfants, qui grâce à cette lecture ont découvert son histoire bien comparable par son engagement à celle-ci
Merci Monsieur Makine d’analyser les sentiments comme vous le faites.
je note 3
Excellent !
Voilà comment la qualité de l’écriture permet de rendre digeste un sujet qui ne l’est pas.
J’ai lu ce livre « malgré son titre » en pensant que Makine ne pouvait pas me décevoir. Et j’ai bien fait cette fois encore.
un petit Makine: histoire banale d’un bon soldat; j’ai été agacé par le rappel fréquent à la judaïté, ce qui n’ajoute rien pour ou contre le personnage . Il a œuvré avec courage et talent. Merci à ce bon français. Mon plus total mépris à ceux qui refuserait une légion d’honneur méritée dans l’action, qu’il soit juif, chrétien , musulman ou autre
l’écriture m’a semblé un peu embrouillée, oscillant entre récit , interwiew, retour en arrière,mais quel parcours, quel courage et quelle belle lucidité sur notre époque aussi
La petite musique du style Makine ne peut décevoir. Quant à Jean-Claude son livre ira au Pilon. Les lecteurs ne veulent pas plonger dans l’horreur de la guerre ou bien ne sont-ils pas concernés par l’héroïsme, ou plus simplement, ils ne peuvent pas entendre ces récits que l’auteur lui-même a peine à formuler. Le problème est le même pour les survivants des camps de concentration. Ce n’est pas racontable, alors ils se taisent, et même entre eux je crois qu’ils se taisent, Il savent. Ils savent avec toutes les cellules de leurs corps, les mots sont impuissants.
Makine nous transmet bien ce message.
Cet ouvrage qui commence comme une banale biographie, se termine sur une merveilleuse réflexion à propos de l’oubli, de la perte des valeurs dans une nation qui oublie peu à peu son histoire et le sacrifice de ceux qui l’ont aidée à se construire. Le tout relaté avec une sobriété d’écriture qui montre une parfaite maîtrise de la langue.
J’ai trouvé le début du livre assez lent, voire ennuyeux. J’ai fait confiance à l’auteur et poursuivi la lecture. J’ai été bien récompensée. J’ai aimé ce dépassement du fait brut, facile à relater pour arriver au vécu et à l’intime.
Merci Monsieur Maikine