Alice Kiner – Liana Levi
1310. A Paris, en plein Marais, vit une communauté de femmes organisées en béguinage, et placées sous la protection du roi. Or Philippe Le Bel, le Roi Maudit de Maurice Druon, s’acharne contre l’ordre du Temple. Et dans ce contexte mortifère, Mahaut la Rousse va faire entrer la peur au sein du béguinage. Un roman médiéval de qualité, comme on les aime.
Le contexte est très intéressant car on a peu idée du mode de fonctionnement de la société au moyen âge dans une grande ville come Paris. Le Béguinage renvoie au statut des femmes dans la société d’alors. Ce livre sent la construction laborieuse autour de ce sujet historique intéressant et l’intrigue est bien plate. Dommage. Mieux mis en valeur le personnage d’Ysabel aurait pu donner un peu de vie à l’ensemble, notamment en opposition à celui de Jeanne.
Alic Kiner traite comme une historienne ,romancière la vie des Béguines sous Philippe le Bel le persécuteur des Templiers . On voit l’évolution d’un pays aux prises avec un roi qui dilapide le trésor public ,ponctionne de plus en plus les hobereaux du territoire , et dénonce et persécute tous les ordres qui « s’autogèrent »( on dirait aujourd’hui), les Templiers, puis les Béguines dans leur statut et leurs richesses..J’ai aimé la justesse de l’écriture pour dire les liens et les situations qui lient ces béguines entre elles, puis avec l’ordre des Dominicains, puis avec le pouvoir. pour dire la connaissance des métiers d’alors , l’ambiance des rues au moyen âge, et la justesse des descriptions. Pour moi l’auteur a donné la priorité aux traits dominants des personnages et à leurs liens plutôt qu’à une intrigue complexe.
J’ ai beaucoup aimé et appris FLORENCE
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Moi aussi j’ai beaucoup aimé ce livre, et j’ai beaucoup appris sur ces béguines que j’avais croisées en visitant Bruges ou Amsterdam. La place de ces femmes dans la société au moyen age est tout à fait intéressante, ainsi que leurs rapports avec l’église et le roi.
Merci pour ce choix
Les béguines, des femmes libres (ou presque) au Moyen-Age. Je ne connaissais pas cette communauté .Les liens avec Philippe Le bel et l’église, en plein épisode des Templiers sont bien expliqués. A la lecture de ce roman, on comprend pourquoi leur existence était en péril. J’ai beaucoup aimé. Note : 4